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vendredi 19 décembre 2014

Béziers: le tribunal maintient le droit de cité aux Chrétiens

La crèche de Béziers pourra rester dans la mairie

Le tribunal administratif de Montpellier n'encourage pas les délires de libres penseurs

Jouet subversif
La magistrate a rejeté la demande d'enlèvement de la crèche de Noël installée par le maire apparenté FN de Béziers.  Qu'ils soient croyants ou athées, attachés ou non à la culture ancestrale de leur pays, les Biterrois pourront profiter de la proposition du maire apparenté FN de Béziers, Robert Ménard, qui en a installé une crèche dans le hall de l'hôtel de ville: cela ne pose aucun problème de laïcité, malgré la demande de retrait, début décembre, du représentant du gouvernement dans le département, le préfet de l'Hérault.
L'élu de la majorité des habitants de Beziers était donc dans son bon droit en que estimant que la crèche est un élément de la "politique culturelle" de la commune.
Ce vendredi 19 décembre, ljustice a tranché en faveur de partisans du patrimoine français et contre l'attaque d'un habitant de la ville qui se croyait en état d'imposer la libre pensée à tous, avec le soutien de la Ligue des droits de l'homme (LDH) demandant au tribunal administratif de Montpellier en référé - en urgence absolue -  d'ordonner le retrait de la crèche, bien qu'elle ne soit pas mise en évidence de façon ostentatoire.

"Pas d'atteinte à la laïcité", selon la juge

La juge a rejeté cette demande d'enlèvement. La presse livre son nom en pâture aux malveillants, ce qui ne serait pas le cas dans une affaire de délinquance.  
Dans un document de cinq pages, la magistrate justifie sa décision par défaut d'urgence, "en l'absence de circonstances particulières qui auraient pu résulter, notamment de troubles à l'ordre public". Elle conclut : "Il ne résulte pas de l'instruction, ni des explications apportées à l'audience que la décision d'installer une crèche dans le hall serait de nature à porter" atteinte "aux principes de laïcité et de neutralité."

Un objet "au cœur de la religion chrétienne"
Lors de l'audience, l'avocate des plaignants, Me Sophie Mazas, avait décrit la crèche comme une "atteinte à la laïcité". L'objet "symbolise" la naissance du Christ, un événement "au cœur de la religion chrétienne", avait soutenu la défenseuse du Biterrois et de la LDH.
Cette avocate n'est autre que la présidente de la Ligue des Droits de l’homme à Montpellier. C'est déjà à ce titre qu'elle jugea très sévèrement le comportement du préfet, Pierre de Bousquet de Florian, lors d’une expulsion de demandeurs d’asile somaliens, le 13 septembre 2013.

De son côté, l'avocate de la ville de Béziers, Me Raphaële Hiault-Spitzer, a fait valoir que cette crèche n'a "rien de cultuel" aux termes de la loi de 1905 qui interdit les emblèmes (la croix, le foulard...) ou les signes religieux, mais qu'elle a une valeur "culturelle"  ne contrevenant donc en rien à la législation..

Un recours similaire à Melun

Le tribunal administratif de Melun a également dû se pencher vendredi sur la requête de défenseurs de la laïcité réclamant au maire UMP de cette commune de Seine-et-Marne de retirer la crèche installée à l'hôtel de ville. Il rendra sa décision lundi.

Début décembre, une crèche de Noël, installée dans le hall du conseil général de la Vendée, avait été retirée - sans résistance, par Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat - après une décision du tribunal administratif de Nantes, au nom du principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat. L'association La Libre Pensée était à l'origine du recours.

71 % des Français sont "plutôt favorables" à la présence de crèches de Noël dans les administrations et les bâtiments publics

Seulement 18 % des sectaires sondés y sont "plutôt opposés car il s'agirait d'un symbole religieux incompatible avec les principes de neutralité et de laïcité du service public", selon le même sondage Ifop pour Dimanche Ouest France.
Le tribunal a entendu l'immense majorité des 71 % de Français qui estiment qu'elles constituent plus un élément de tradition culturelle qu'un symbole chrétien"

Les Catholiques ne fréquentent plus beaucoup les églises mais
, qu'ils soient pratiquants ou non, ils restent à 81 %, en faveur de la présence des crèches dans les lieux publics.

Bruno Retailleau et Robert Ménard peuvent s'attendre à ce que des musulmans soutenus par la LDH demandent aux élus des espaces pour y pratiquer leurs cultures exogènes, mais n'est-ce pas déjà le cas ? En revanche, les musulmans ne sont pas prêts au mariage en mairie, selon un loi mécréante, avec le silence complice de SOS Racisme, du MRAP et de la LDH...
Le principe de laïcité permet à l'islam des discriminations institutionnalisées.

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