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mardi 2 décembre 2014

Le Roux (PS) insulte le président de l'UMP

Le chef de file des députés critique une "forme de vulgarité" chez Sarkozy

La majorité présidentielle craint Sarkozy et donne dans l'insulte

Bruno Le Roux perd ses nerfs. Le président du groupe parlementaire PS a dénoncé mardi une "forme de vulgarité dans la façon de faire de la politique" de Nicolas Sarkozy, jugeant sans surprise que son retour n'apporte "rien de nouveau".

Une mauvaise foi révélatrice de la déception socialiste. 

Bruno Le Maire a obtenu moins de 30%, alors que les commentateurs imaginaient qu'il lui suffirait d'un tour.
Déçu de n'avoir pas le quadra face à lui, le responsable socialiste a affirmé sur France Inter qu'"il [Sarkozy] voulait un plébiscite, il n'a pas eu de plébiscite", et le socialiste a même le sentiment qu' "il n'y a pas d'enthousiasme"...  L'élu de Seine Saint-Denis pourrait s'en réjouir, mais il laisse éclater son dépit.

La majorité présidentielle est mal placée sur le critère de l'enthousiasme
"D'ailleurs", a poursuivi, "je reconnais que c'est difficile de s'enthousiasmer pour quelque chose qu'on a déjà vu", estime le député depuis 1997. "Un retour sans rien de nouveau, le même énervement, cette forme de vulgarité dans la façon de faire de la politique", portraiture à la brosse le godillot qui, bien que quinqua, n'a jamais réussi à être une seule fois ministre.

La meilleure performance de Le Roux aura été d'être vice-président (1988- 1991) de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF, rebaptisée LMDE), 
tristement célèbre pour une sombre affaire d'enrichissement personnel et d'emplois fictifs (permettant de salarier des personnalités prometteuses telles que Jean-Marie Le Guen, de 1982 à 1997, Manuel Valls) dans laquelle Jean-Christophe Cambadélis -actuel homologue socialiste -coopté- du président de l'UMP) a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d'amende, pour une supposée mission de conseil sur les étudiants étrangers, entre 1991 et 1993. (lien Mediapart). 

"L’histoire de Manuel Valls, qui croise celle de Cambadélis et de Le Guen, donne tout autant à voir sur la nécrose qui a gagné le PS. Elle donne à réfléchir sur ce parti qui s’est coupé des milieux populaires ; ce parti de technocrates hautains ou de professionnels de la politique n’ayant jamais travaillé de leur vie, ou si peu de temps, et qui sont souvent mobilisés autour d’une seule cause : la leur... C’est le point commun entre Cambadélis et Valls : ils n’ont pas de légitimité universitaire, n’ayant fait que de maigres études. Ils n’ont pas de légitimité professionnelle puisque leur ascension, c’est d’abord à d’obscures et dérisoires manigances dans les coulisses du Parti socialiste qu’ils la doivent. (…)" 
Vous avez dit "vulgarité" ?


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