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samedi 6 décembre 2014

Ethnocide français: une crèche de Noël interdite en Vendée

La loi de 1905 détournée de son sens

Ce que les Juifs, les animistes et les francs-maçons n'exigeaient encore pas


Le voile islamique, oui, la crèche non ! La gauche sectaire ne désarme pas et ne cesse  au contraire de faire enfler la polémique depuis notamment la décision de justice donnant raison à une salariée de la crèche privée Baby Loup,  suite à son licenciement pour port du voile islamique. La loi du 15 mars 2004 encadre le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Elle fixe que "le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse" sera interdit dans les écoles, les collèges et les lycées publics en France.La circulaire du 2 février 2005 issue de la Commission Stasi sur la laïcité précise l’application de la laïcité à l’hôpital. Le 6 septembre 2011, le Haut Conseil à l’intégration (HCI) a rendu public un avis consacré à "l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise". Les juges décident maintenant de leur propre chef que les Conseils généraux ne sont pas des entreprises publiques, bien qu'ils aient des salariés. 
VOIR et ENTENDRE Philippe de Villiers dénoncer le "laïcisme totalitaire":


La république des juges est engagée dans une déculturation provoquée, programmée.
Un tribunal administratif, celui de Nantes, vient encore d'interpréter librement la loi de 1905, ordonnant au Conseil général de la Vendée de retirer du hall l'arbre de Noël, au nom du principe de séparation de l'Église et de l'État, a-t-on appris mardi.
"Il s'agit d'une crèche de la nativité, donc c'est un emblème religieux, d'une religion particulière", a déclaré Jean Regourd, président de la fédération de la Libre pensée de Vendée. "A priori, elle ne respecte pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics, de l'État donc, et ne respecte pas la liberté de conscience d'un citoyen qui, rentrant au conseil général, se voit quasiment imposer un emblème religieux et caractérisé comme tel", a-t-il estimé.
Les juges non élus se sont ainsi alignés sur un courant de pensée particulier. Alors que la gauche porte atteinte aux libertés publiques en inversant le raisonnement qu'ils tenaient sur le mariage pour tous, estimant qu'il ne retire rien aux couples hétérosexuels, les juges refusent maintenant à leurs concitoyens comme aux élus l'exercice de la libre-pensée et de leur libre-arbitre, bien que les crèches ne retirent rien aux citoyens de la République dans leur diversité. Les censeurs privent en revanche les Français de tous horizons de leur liberté de se fier principalement à leurs propres expériences et raison pour penser ou juger.

La laïcité s'inscrit contre la culture du plus grand nombre 

La présence d'une crèche en décembre 2010 lors d'une visite aux archives au siège du département avait mobilisé le libre-penseur Jean Regourd qui avait saisi le tribunal administratif de Nantes en 2012. Il avait envoyé plusieurs courriers restés sans réponse au Conseil général pour demander le retrait de cette crèche, au nom de la loi de 1905 et du principe de laïcité, a-t-il expliqué mardi lors d'une conférence de presse.

Les sans-abri et les mal-logés ne doivent pouvoir s'identifier à l'enfant Jésus"
"Le respect de la laïcité n'est pas (...) l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux indigne d'un espace public?", a réagi dans un communiqué le conseil général de la Vendée présidé par l'UMP Bruno Retailleau, annonçant qu'il «fera appel de la décision du tribunal administratif".

Le président socialiste doit-il priver les enfants de l'Elysée de leur Noël ?
Le tribunal "a donné mandat au préfet pour pourvoir à l'exécution de sa décision", détaille Ouest France. L'évangéliste Luc rapporte comment César Auguste obligea Joseph, "de la maison et de la lignée de David", et Marie, son épouse, à se rendre "à la ville de David, qui s'appelle Bethléem". (Lc 2, 4). Il décrit une recherche d'asile marquée d'épreuves et de privations : "Le Fils de Dieu, lui, n'a pas où reposer la tête" (Lc 9, 58). Dans la crèche où elle met l'enfant-Dieu au monde, Marie doit cohabiter avec l'âne et le bœuf qui réchauffent de leurs souffles le nouveau-né. 
Ces exilés-là ne sont pas passés par Lampedusa et ne méritent aucune empathie ni devoir de mémoire.


L'évocation de la naissance de Jésus, célébrée sous la forme d'une crèche de Noël, n'a plus sa place dans un bâtiment d'Etat?
En 1996, l'altermondialiste Yann Galut (député PS) a défendu les étrangers en situation irrégulière - en majorité des Maliens et des Sénégalais - qui avaient trouvé refuge dans l’église Saint-Bernard, à Paris, mais le dieu des Chrétiens n'a plus sa place au Conseil général de Vendée où la foi chrétienne est encore vivace et où la population n'a porté que cinq représentants de gauche sur trente: les juges n'ont aucune considération pour la majorité démocratique.
Une coupure des "racines culturelles" 

Une "avancée" des ayatollahs de la libre-pensée?  
La loi plus que centenaire de 1905 "interdit" "d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit". Exception faite des "édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions". 

Or, "le respect de la laïcité n'est pas [...] l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles", a réagi dans un communiqué le Conseil général de la Vendée. "Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux indigne d'un espace public ?", poursuit-il, confirmant son intention de faire appel.
La Croix a interrogé un juriste, Pierre-Henri Prelot, qui souligne la complexité du fond de la décision, entre le culturel et le religieux. Avant de lancer: "que dire quand le président de la République tire les Rois à l'Élysée?"
VOIR et ENTENDRE Pascal Praud nous inviter à rechercher, en l'absence de crèche en Vendée, qui est l'âne qui restera:


L'étendue des dommages collatéraux de la libre-pensée
Certains lieux subissent même des atteintes délictueuses au sacré. Dès l'instant où, avec le renfort des juges, les religions sont la cible des laïcs et des mécréants, une question se pose: suite à de nombreux vols de métaux d'objets religieux dans des cimetières alsaciens notamment, comment la République compte-t-elle sécuriser les dernières demeures de nos défunts ?

1 commentaire:

  1. Pour info il n'y a pas que ce cas la (crèche de noël), à METZ aussi il l'on interdite (période des Marchés de Noël)

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