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dimanche 14 décembre 2014

Le pronostic vital du PS est engagé, selon le docteur Dray aussi

Julien Dray (PS): "Il y a urgence, la gauche se meurt"

Dray 
fait écho au "Oui, la gauche peut mourir" de Manuel Valls en juin devant le Conseil national du Parti socialiste


PS pris en tenailles 
entre FN et Parti de gauche et NPA
Le vice-président PS de la région Ile-de-France veut-il créer un électrochoc ? Dimanche dans l'émission "Le grand rendez-vous" (Europe 1/Le Monde/i-télé), il a répété le même le diagnostic pessimiste que le Premier ministre: "Ce que je ne veux pas, c'est que dans deux ans le bilan de ma vie militante, ça soit d'aller convaincre des électeurs de gauche de voter pour Nicolas Sarkozy parce qu'il faudra faire barrage à Marine Le Pen", a expliqué l'élu de l'Essonne.

Avant de poursuivre: "Il nous reste quelques mois, peut-être même quelques semaines, pour arrêter ce qui est en train de se passer, cette situation incroyable où la gauche passe plus de temps à se battre entre elle (...) où chacun distribue des brevets de gauche aux uns aux autres (...) où (se multiplient) les polémiques stupides auxquelles on ne comprend rien (...). Alors on est de gauche, quand on est pour cinq dimanches et on est de droite quand on est pour douze dimanches"?

Le projet de loi sur le travail le dimanche cristallise les haines socialistes

Valls et Macron surveillent leurs arrières
Le ministre de l'Economie qui tente d'étendre le travail dominical et d'ouvrir les professions réglementées, suscite de fortes réticences chez plusieurs élus socialistes, qui entendent peser pour le faire amender très sensiblement sous les directives d'une Martine Aubry en pointe dans la fronde et la course à la présidentielle de 2017.
Le principal abcès de fixation est le chiffre de 12 dimanches travaillés par an figurant dans le projet de loi, le PS souhaitant le ramener à "5 à 7 dimanches".

Les caciques du PS ne pardonnent pas à Emmanuel Macron d'être étranger au sérail.
Haut fonctionnaire qui a épousé son professeur au lycée La Providence, établissement catholique d'Amiens, de 20 ans son aînée, et banquier d'affaires chez Rothschild & Cie, il n'a aucune légitimité électorale. Ses fines mains blanches n'attestent en rien sa pratique de la boxe française portée à son CV, ni de sa capacité à retourner les coups que lui adresse l'aile gauche du PS. Dès la présidentielle 2007, il s'est en effet aliéné les gauches socio-libérale et radicale en militant pour une troisième force au groupe des Gracques, composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appelèrent à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou (MoDem).
En août 2014, Manuel Valls a appelé Macron au ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, en remplacement d'Arnaud Montebourg, trublion de l'aile gauche du PS au sein du gouvernement, et provoquant la virulente réaction gauchiste des "frondeurs" contre ce virage socio-libéral à 180°.

Dray parle au nom du "peuple de gauche qui ne comprend rien à ce qui est en train de se passer" et porte des accusations: "c'est la responsabilité du principal parti de gauche, le Parti socialiste, mon parti." Le PS "souffre (du fait) qu'il n'est plus en prise en réalité avec le monde, et maintenant c'est sa survie qui est cause".
"Tout le monde est déjà dans la défaite", a-t-il observé, reconnaissant que "des erreurs" "ont été commises" et appelant à "un nouveau big bang à gauche".

La gauche entière est malade, selon le docteur Jean-Marie Le Guen  

Interrogé au "Forum Radio J" sur ces propos de J. Dray, le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement observe que le mal a gagné la gauche: "elle se transforme, elle est en pleine mutation, et c'est une mutation douloureuse".

L'hégémonique PS refuse toute autocritique
"D'abord, elle a une tâche fondamentale, c'est de tenir la République, parce que, je le vois, il y a les menaces du Front national", a-t-il affirmé, agitant le chiffon rouge du FN, mais incertain de la force vitale de la gauche et surtout inconscient des dégâts provoqués par les zigzags de la politique économique de Hollande, par son impuissance à sauvegarder le pouvoir d'achat des Français et par ses provocations sociétales.
"Je suis effaré par exemple de l'aveuglement de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) qui ne tire pas les conclusions dans la (législative) partielle de l'Aube en refusant de départager l'UMP et le Front National. Il envoie un message qui est dramatique (...) à savoir que le FN n'est pas une menace d'une nature différente de celle de l'UMP, c'est-à-dire qu'il participe à la banalisation du Front national, je le regrette."
"Il affaiblit non seulement la gauche, mais la République", insiste Dray, sans jamais se remettre en cause. "Il y a une gauche qui voit tout en noir (...) il y a une gauche qui est incapable de se remettre à niveau face aux enjeux actuels".

Il y a aussi au pouvoir un Parti socialiste qui se fracture -sans bilan interne ni identification des lésions- et transfère ses divisions à la société qu'il a en charge de rassembler.

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