L'étau se resserre autour du candidat de l'Elysée
Le député gagne du terrain et se rapproche du trio de tête, selon un nouveau sondage à l’Ifop, diffusé par Le Point.
Le candidat désigné par La République en marche (LEM), Benjamin Griveaux, est sondé à 17% (+1), mais peine toujours face à la concurrence du député LREM entré en dissidence, Cédric Villani. Celui-ci est crédité de 14% des suffrages, soit deux points de plus qu’un précédent sondage Ifop réalisé début novembre.
Pas encore officiellement candidate, la maire-sortante ne caracole plus en tête.
La maire socialiste devance les macronistes divisés : Anne Hidalgo est créditée de 22.5% des voix (+0.5) dans ce sondage Ifop commandé par Cédric Villani pour faire taire la désinformation orchestrée depuis l'Elysée.
Rachida Dati, la candidate des Républicains, progresse nettement
Avec 17% (+1), l’ex-ministre de la Justice pourrait devancer Benjamin Griveaux dans plusieurs arrondissements, voire à la Mairie de Paris, au vu de sa dynamique. "On voit se dessiner une légère [?] dynamique en faveur de Rachida Dati, qui passe en quelques semaines de 14 (sondage Ifop publié en septembre dernier) à 17 points d’intention de vote, preuve que la droite existe toujours à Paris.
Elle engrange logiquement d’ailleurs une bonne part des voix du candidat UMP à la présidentielle de 2017, qui penchait jusqu’alors plutôt en faveur de Benjamin Griveaux", estime Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’IFOP cité par Le Point.
L’enquête fait également état du début de campagne difficile du candidat écologiste, David Belliard.
Avec 12.5%, il perd trois points par rapport à la précédente vague et ne conserve pas les espoirs soulevés par les Européennes : il est très éloigné du score réalisé par EELV au printemps dernier (19.89% à Paris). Il est toutefois en mesure de se qualifier dans plusieurs arrondissements : il suffit d'obtenir 10% des suffrages exprimés.
Avec 12.5%, il perd trois points par rapport à la précédente vague et ne conserve pas les espoirs soulevés par les Européennes : il est très éloigné du score réalisé par EELV au printemps dernier (19.89% à Paris). Il est toutefois en mesure de se qualifier dans plusieurs arrondissements : il suffit d'obtenir 10% des suffrages exprimés.
Ce qui soulève le sujet des triangulaires. "Si ces niveaux se maintenaient, on peut tout à fait imaginer une inflation de triangulaires, quadrangulaires, voire de pentagulaires, parmi les dix-sept élections qui font l’élection du maire de Paris", souligne Frédéric Dabi. Dès lors, difficile de pronostiquer le nom du prochain maire de Paris, mais il serait de gauche et Paris passerait à côté d'une opportunité d'alternance.
VOIR et ENTENDRE Rachida Dati dézinguer Benjamin Griveaux aux Grandes Gueules: "Ca ne m'étonnerait même pas qu'il parte au RN en 2022":
"Le jeu est ouvert!" affirmait Rachida Dati au 'Talk Le Figaro', quand elle était à 16% dans un sondage OpinionWay.
"Le jeu est ouvert!" affirmait Rachida Dati au 'Talk Le Figaro', quand elle était à 16% dans un sondage OpinionWay.
La candidate LR pour la mairie de Paris en déduit qu’ "il y a une volonté de changement" de la part des Parisiens.
Rachida Dati l'annonce : "Il y aura un candidat LR dans tous les arrondissements".
Il y a une alternance possible à Hidalgo, affirme Dati, maire-sortante du 7ème arrondissement investie par LR. Et d'ajouter qu'il y aura un candidat LR dans tous les arrondissements de la capitale.
Dati candidate ad hoc pour la ville-capitale
"Je suis élue parisienne depuis 2008; je connais Paris, ses problématiques et ses difficultés", souligne-t-elle, un fait que Griveaux ne peut contester, lui qui est parachuté sur la capitale depuis la Saône-et-Loire rurale par la volonté de Macron.
Les sujets régaliens étant des combats qu’elle mène depuis de nombreuses années, elle compte bien accéder à la tête de la capitale pour appliquer une "tolérance zéro" en matière de délinquance.
Sur la question du logement social, "il faut aussi du foncier", estime Dati pointant "un principe de réalité" aux antipodes d’une politique "arithmétique" menée trop longtemps par la gauche.
Les points clefs de son programme s’articuleront autour d’une sécurité totale, une écologie sous l’angle de la santé et du bien-être, et une meilleure gouvernance. "Aujourd’hui, nous avons un budget de 10 milliards d’euros et une dette de plus de 6,5 milliards", souligne-t-elle.
Pour optimiser les services aux Parisiens, et notamment sur le dossier de la propreté, Dati entend réorganiser les affectations des 51 000 agents car, observe-t-elle, "la ville évolue" et son principal adversaire dénonce-t-elle "c’est l’état de Paris". Son objectif ? "Que les familles restent à Paris", car elle déplore leur départ massif "par contrainte ou par écœurement".
Depuis 2008, elle est maire du VIIe arrondissement de Paris et, depuis 2009, députée européenne.
Elle est investie par Les Républicains (LR) en novembre 2019 pour mener la bataille des municipales à Paris. Elle devra céder un mandat.
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