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mercredi 11 décembre 2019

Réforme des retraites: "La ligne rouge est franchie" par Edouard Philippe, grondent les syndicats

La plupart des syndicats annoncent une intensification du mouvement social

Philippe a présenté la réforme des retraites





Mercredi 11 décembre, le premier ministre a provoqué de vives réactions des syndicats réformistes, CFDT ou UNSA, comme de la CGT ou FO, qui ont dénoncé le projet du gouvernement, certains évoquant une dépassement de la "ligne rouge", tandis que le MEDEF  ne dissimulait pas sa satisfaction.

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La seule note positive est venue du principal syndicat patronal. 
"Du côté des entrepreneurs que représente le MEDEF, c'est un bon équilibre entre une réforme qui est redistributive (...) et la nécessité que tout ça doit être financé par quelqu'un et donc qu'il faut, quand c'est possible, qu'on travaille plus longtemps", a-t-il réagi après l'intervention du premier ministre.


"Il y avait une ligne rouge dans cette réforme, c'était le fait de ne pas mélanger la nécessité d'une réforme systémique (...) et la réforme paramétrique qui demanderait aux travailleurs de travailler plus longtemps, cette ligne rouge est franchie", a déclaré le numéro un de la CFDT, Laurent Berger dans les couloirs du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Il a dénoncé une réforme "lestée par un angle budgétaire accru".

"Le gouvernement s'est moqué du monde," a estimé le secrétaire général de la CGTPhilippe Martinez. "Le gouvernement veut individualiser le système de retraite (...). Tout le monde va travailler plus longtemps, c'est inacceptable", apour sa partdéclaré Ph. Martinez, sur LCI. 
Après les annonces du premier ministre, qui a confirmé "le régime injuste par points," Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots (syndicat dominant à la SNCF),  a appelé à "renforcer la grève".

Le discours d'Edouard Philippe détaillant la réforme n'est "pas à la hauteur de nos revendications", a regretté Didier Mathis, secrétaire général de l'UNSA ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF et premier à la RATP.
Visiblement abattu, Laurent Escure, le secrétaire général de l'UNSA, s'est contenté d'exprimer sa "déception". "On a eu la désagréable surprise, qui est une ligne rouge pour nous, qui est la question de la mesure d'âge", a-t-il constaté, sobrement, assurant que la mobilisation de ses fédérations à la SNCF, la RATP et chez les enseignants pourrait "se globaliser".

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