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jeudi 5 décembre 2019

Mélenchon dénonce les "méthodes de psychopathe" du préfet Lallement

Une accusation du niveau de celle qui traite les  djihadistes de "déséquilibrés" ?

Mélenchon qualifie les méthodes et non pas leur auteur... 



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Jeudi 5 décembre, en évoquant les "méthodes de psychopathe" du préfet Didier Lallement, Jean-Luc
Mélenchon a espéré que celui-ci ne fera "pas trop de bêtises" dans le maintien de l'ordre sur lequel le préfet de police de Paris imprimé sa marque.

Mélenchon a appelé les manifestants contre la réforme des retraites à être "très prudents", jugeant que le préfet Lallement "est très dangereux et organise à chaque fois qu'il y a des manifestations des chocs, des brutalités, on frappe tout le monde". Ce jeudi, bien que la mobilisation ait lieu à l'appel de partis politique et des syndicats ouvriers, lesquels disposent de services d'ordre musclés et rodés, il a néanmoins convoqué entre 7.000 et 8.000 policiers et CRS dans la capitale : c'est autant qu'il y a un an, le 8 décembre 2018, pour les Gilets Jaunes, où il y aurait eu 71 blessés à Paris, et cette contre mobilisation policière accrédite la thèse de Mélenchon.

L'élu et d'autres députés LFI s'en étaient déjà pris vivement à Didier Lallement.
C'était à l'issue d'un rassemblement de GJ qui avait été infiltré par l'ultra-gauche, le 16 novembre à Paris, et avait occasionné des violences de rue en marge de la mobilisation. 
Quelques jours plus tard, le préfet de Police avait lancé à une dame en gilet jaune sous son manteau : "Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp." Une remarque déplacée pour un préfet de police, supposé être respectueux du devoir de réserve, compte-tenu de l'article R.434-29 du code de la Sécurité intérieure : "Le policier est tenu à l’obligation de neutralité. Il s’abstient, dans l’exercice de ses fonctions, de toute expression ou manifestation de ses convictions religieuses, politiques ou philosophiques."

"Détermination populaire" et "bonhomie" des manifestants

 Image modifiée d’une interview vidéo du préfet de police de Paris Didier Lallement, le 23 mars 2019, à Paris.
Image modifiée (Twitter), publiée par Le Parisien
Face à la "détermination populaire" et à "la bonhomie" des manifestants, et en dénonçant les "méthodes de psychopathe" du préfet nommé à Paris par Macron, Mélenchon a pointé sa volonté d' "enfermer les gens, les gazer, les bombarder, les matraquer".

Le dirigeant de la France Insoumise s'est dit "très inquiet de voir qu'il a annoncé mille casseurs à Paris". Et de railler qu'il soit "capable de les compter mais pas de les arrêter", avant de conclure que "c'est vraiment un homme extrêmement étrange".

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