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mardi 10 décembre 2019

Djebbari se fait clouer le bec par un gréviste

Le secrétaire d'Etat aux Transports ne fait pas le poids

Le gouvernement a été interpellé par des grévistes en gare du Nord à Paris 

Djebbari  était allé au contact pour une opération de com' tendant à prouver que le pouvoir est ouvert au dialogue. Sous les caméras qui s'étaient rendues à la convocation, le secrétaire d'Etat aux Transports comptait faire le point sur la situation et dire la "détermination" de Macron à mener la réforme des retraites comme il l'entend et quoi qu'il se passe à travers le pays. La rencontre avec des grévistes était imprévue.
En vérité, elle était tenue secrète, pour qu'il puisse pérorer face à des cadres, notamment ceux qui, à la demande de la direction, ont accepté de prendre la place des grévistes le 5 décembre.
Le petit bonhomme se tient bien droit - d'aucun le jugent raide - pour gagner en stature : il pèse en effet  64 kilos pour 1m72. Il souffre tellement d'être frêle qu'il assure dans Paris Match avoir pratiqué le rugby... A 37 ans, on ne lui connaît ni femme, ni enfant.

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Djebbari, pilote du dimanche
A l'issue de sa visite organisée au centre de contrôle de la gare du Nord, le sous-ministre s'est fait interpeller par une douzaine de grévistes de la SNCF qui l'attendaient de pied ferme. 

"Votre gouvernement doit prendre conscience que les cheminots ne vont pas lâcher. On ne lâchera pas jusqu'au retrait", a lancé un gréviste à l'ancien pilote d'avion d'affaires.

"La clause du grand-père, on ne veut pas l'entendre", a renchéri une cheminote. "C'est la base qui décide", lui a dit un autre gréviste, un probable militant de Sud Rail.
Droit sur ses ergots, le petit coq à la crête tout-à-coup vermillon, lance alors : "C'est aussi les Français", ajoutant que "le gouvernement est aussi déterminé à faire cette réforme". "Je parle avec d'autres syndicats de la SNCF et vous représentez une vision", a-t-il également accusé.

L'un d'entre eux était plus ferme que les autres, comme en atteste cette vidéo de BFMTV. "Il y a eu des 'gilets jaunes' et il y a des travailleurs et c'est la réalité dans ce pays. Vous avez laissé les vrais travailleurs, ceux qui produisent les richesses dans ce pays, vous les avez laissé crever, et ces gens-là en ont ras-le-bol", a invectivé (AFP) expliqué ce salarié, assurant qu'ils "ne vont pas lâcher". "La force des travailleurs, c'est la grève", ont ensuite entonné le reste des militants.

VOIR et ENTENDRE Djebbari battre en retraite, la queue entre les jambes :

Juste avant, le secrétaire d'Etat avait préféré rencontrer des 'Gilets rouges' du centre opérationnel de la gare du Nord, des volontaires qui informent les passagers et gèrent les flux, ainsi que des agents de la police des chemins de fer.

Observez cette attitude familière de Djebbari:
les bras croisés sont-ils un signal d'ouverture ?
"Politiquement le calendrier est posé, puisque c'est mercredi que le premier sinistre donnera l'architecture détaillée de la réforme  - dont le projet a été rendu il y a six mois par Delevoye, le 19 juillet dernier - et notamment son application aux régimes spéciaux. J'espère que cela permettra d'avancer très concrètement vers une reprise du trafic, vers une résolution du conflit", a-t-il déclaré à des journalistes.

Selon les agents de la police des chemins de fer que le ministre a rencontrés, sur le plan de la sécurité, il y a "quelques tensions aux heures de pointe, notamment à l'arrivée des trains. On a eu quelques accidents vendredi, des gens qui se sont faits piétiner". "Bravo, bon courage, nous aussi on travaille pour trouver une solution", leur a lâché Djebbari.
Une opération de com' foirée !

Le système de retraites par points préconisé dans le rapport Delevoye est-il forcément perdant?
VOIR et ENTENDRE l'analyse de Nicolas Doze (BFM):


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