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mercredi 18 décembre 2019

Depuis l'Olympe, Jupiter émet des signaux d'ouverture sur sa réforme des retraites

Macron se dit désormais ouvert à une "amélioration possible autour de l'âge pivot"

Il n'est pas en retrait, assure-t-il, mais modestement ..."en surplomb" !

En difficultés, l'impopulaire président se fixe maintenant pour "objectif d'obtenir une pause" de la mobilisation "pendant les fêtes" de fin d'année, lâche l'Elysée.

Les syndicats auraient-ils donc été enfin entendu au 14e  jour de grève ? 
L'ex-président jupitérien mollit : dorénavant, il se dit en effet "disposé à améliorer" le projet de réforme des retraites et envisage notamment "une amélioration possible autour de l'âge pivot" de départ à la retraite, a indiqué son entourage, mercredi 18 décembre, à l'adresse des organisations syndicales qui doivent défiler à Matignon cet après-midi pour une série de rencontres bilatérales de mise au point des violons, avant une rencontre multilatérale jeudi. 

Le chef de l'Etat tente de sauver la face.
"En même temps" qu'il affirme qu'il "n'abandonnera pas le projet" et ne le dénaturera pas non plus, il fait savoir aux responsables sociaux qu'il est disposé à l'améliorer, par le truchement des discussions avec les syndicats et au sein des établissements clé que sont la SNCF et la RATP", a nuancé l'Elysée, pour qui "c'est dans l'ordre des choses qu'il y ait des avancées d'ici la fin de la semaine"

Le président met de l'eau dans son fiel pour se rallier l'opinion.
Il s'est fixé pour "objectif d'obtenir une pause" de la mobilisation "pendant les fêtes" de fin d'année, assure-t-on.

Macron a renoncé à créer assez d'emplois pour financer son régime universel de retraite 

Il n'est plus question ni de réduction du chômage, ni de pouvoir d'achat, donc de création de richesse et de financement des retraites par l'augmentation du nombre des actifs.
Le gouvernement souhaite reculer l'âge de départ à la retraite, avec un âge pivot fixé à 64 ans à partir de 2027, afin d'équilibrer financièrement le système. Les salariés prenant leur retraite avant cet âge subiraient une décote, c'est-à-dire un malus,  s'ils en ont les moyens, ceux partant plus tard percevant au contraire un "bonus", s'ils ont encore la santé
Les syndicats rejettent en bloc cette discrimination, notamment la CFDT, qui est favorable à une unification des 42 systèmes de retraites existants, mais considère l'âge pivot comme une "ligne rouge". Son problème, c'est que sa proposition d'augmentation des cotisations est loin de faire l'unanimité.

Macron en est à quémander des idées pour faire rendre son projet controversé attractif et équitable. Il espère des propositions de la part des syndicats et c'est pourquoi l'entourage de Macron a décrit mercredi un gouvernement la gueule ouverte "dans un cycle de négociations et de discussions permanentes" en vue d'obtenir une pause de la mobilisation contre la réforme. Qui dit pause dit démobilisation...

Mardi, au soir de la troisième journée nationale de mobilisation intersyndicale contre la réforme de retraites, qu'ils ont qualifiée de "franc succès", les syndicats ont décidé qu'il n'y aura pas de trêve avant le retrait du projet de réforme et ont décidé de poursuivre le mouvement.
Dans l'intérêt bien compris de tous.

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