La secrétaire d'Etat accuse le Cégétiste de "mansplaining" envers Ruth Elkrief sur BFMTV
Schiappa, femme soumise aux divagations de féministes américaines
Les Schiappa ne supportent pas qu'un homme leur explique quoi que ce soit |
Chargée de l'Egalité entre les femmes d'abord et les hommes, la sous-ministre sans budget a besoin d'exister dans les media. Alors, pour s'imposer dans le débat, elle a sorti un américanisme bobo en usage parmi les féministes américaines et les frustré(e) en tout genre. Invitée à la soirée spéciale de BFMTV hier soir, elle a introduit un concept qui fait fureur au pays des cow-boys du far-west en dénonçant le "mansplaining" supposé de Philippe Martinez, patron de la CGT, stigmatisé d'emblée.
Les journalistes Ruth Elkrief et Bruce Toussaint avaient réuni de nombreux invités politiques pour réagir aux annonces d'Edouard Philippe sur la future réforme des retraites qui peine à se dessiner et fait monter des anxiétés dans tout le pays. Etaient notamment présents les secrétaire d'Etat Marlène Schiappa et Jean-Baptiste Djebbari (Transports) et le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, face à deux élus de l'opposition radicale, Adrien Quatennens (LFI) et Jordan Bardella (RN, ainsi qu'à Philippe Martinez de la CGT, syndicat d'extrême gauche et deuxième principal organe syndical en France.
La soirée débute avec un débat inégal entre Philippe Martinez, seul face à Jean-Baptiste Djebbari et Marlène Schiappa, à un contre quatre (puisque les parti-pris d'Elkrief et Toussaint faussent aussi le débat).
"Vous voulez augmenter les cotisations ?" demande Elkrief à Philippe Martinez. "Non, les salaires ! Vous n'écoutez pas quand je parle. Quand vous augmentez les salaires, les cotisations montent automatiquement, mais ça fait pas perdre de l'argent sur la feuille de paie. Il faut réviser !" a répondu Philippe Martinez, avant d'être interrompu par Marlène Schiappa.
"Je vais me défendre toute seule ! Ça ira très bien !" lance Schiappa, escortée de Djebbari...
Sans doute s'imagine-t-elle que le frêle interlocuteur des routiers a besoin du réconfort de sa présence.
Voici "l'homme de l'ombre, l'homme invisible",
selon les termes du mari, Cédric Bruguière, ci-dessous...
"Divorcez !", clame Schiappa; " Ce n’est pas aux femmes de
se diminuer pour ne pas insécuriser un homme." |
"Ça, c'est un peu du mansplaining ce que vous faites," accuse la ministre. Le plateau interloqué pense alors qu'elle va développer en langue américaine, si elle lit dans le texte toutes les théories fumeuses émises outre-atlantique, notamment du côté de UCLA à Los Angelès, centre du mouvement des droits civiques pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT), dans les années 1960 et 1970, la côte ouest des Etats-Unis abritant un grand nombre de destinations emblématiques et progressistes - West Hollywood, le Castro District, Burnside Triangle et Hawthorne (Portland, Oregon).
"Non, ne jouez pas à ça avec moi" a répondu le syndicaliste, conscient d'un coup de com' préparé.
"Si, si, je suis désolée. Vous n'avez pas à parler avec condescendance en disant qu'il faut réviser. C'est du mépris, monsieur Martinez," assure l'accusatrice.
"Je vais me défendre toute seule ! Ça ira très bien !" intervient une Elkrief humiliée par l'agression verbale dans laquelle Schiappa la place à son corps défendant.
Et l'outrecuidante donneuse de leçons aux hommes de pointer la masse des 'beaufs' et des ménagères soumises...
"C'est pas pour vous, Ruth Elkrief. C'est pour les gens qui nous regardent. C'est pour les femmes qui se font parler n'importe comment comme ça au travail tous les jours", vitupère la mégère du gouvernement, avant que le débat puisse se recentrer sur le sujet.
Le "mansplaining" ("mecsplication" en français), c'est l'opposé du "meufsplication". Il désigne la tendance - prêtée aux hommes par les femmes qui n'ont pas l'autorité naturelle ou les compétences suffisantes pour les écraser - qui consisterait à expliquer avec condescendance aux femmes ce qu'elles savent déjà. Leur caractéristique est de savoir tout mieux que quiconque, selon elles, et avant tout les hommes.
Récemment apparue aux Etats-Unis au cours des dernières années et popularisée par des militantes féministes européennes à la remorque de leurs consoeurs américaines, dont Marlène Schiappa, le "mansplaining" est une variante du "manspreading", comme elles disent, expression utilisée pour caractériser les hommes qui s'étalent dans les transports publics.
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