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mardi 24 décembre 2019

Noël en France : un migrant que l'extrême gauche voudrait bouter hors de France

Libération évoque un "spectacle" de crèche vivante "perturbé" par un "groupe hostile" : aux spectacles ou aux Chrétiens ?

On est à Toulouse, ce qui n'est déjà pas anodin; ensuite, le journal signale l'association 'Vivre Noël autrement" plutôt que ses agresseurs


Les anticapitalistes violents s'en prennent aux chrétiens 
qui rejettent un Noël détourné par les marchands


Pacifiquement, depuis 2011, l’association 'Vivre Noël autrement' présente une crèche vivante avec des enfants, des adultes et même un vrai âne sur la place Saint-Georges, à deux pas de la cathédrale Saint-Etienne, mais à 400 mètres du centre-ville. Samedi 14 décembre 2019, la célébration de la Nativité a été interrompue vers 16 heures par l’irruption d’une cinquantaine d’individus de l'ultra-gauche criant "Stop aux fachos", "nous, on est les anticapitalistes" ou d’autres slogans hostiles aux forces de l’ordre, selon plusieurs media comme La Dépêche du Midi ou 20 Minutes  lequel quotidien gratuit parlant de "personnes protestant contre ces évocations de l’origine de la tradition", un événement culturel et patrimonial, donc

L'association estime que ses opposants sont des contestataires chroniques universels
A Libération, Erwan Demolins, un des membres de l’association, explique que ces opposants ne seraient pas intervenus de manière planifiée: "Face à nous, on avait des gens qui n’avaient pas d’étiquette en particulier. C’était un groupe d’une cinquantaine de personnes, qui je suppose passaient par là, et qui manifestent depuis plusieurs mois dans le centre-ville de Toulouse, contre le gouvernement, contre la réforme des retraites." 
Il déroule aussi la chronologie de l'agression, alors que l'événement annuel avait commencé à 15 heures : "Vers 15h45, une personne est montée sur l’estrade et a manifesté sa présence en chantant 'On est là, on est là' ", un chant souvent entonné par des éléments incontrôlés, en marge des manifestations de Gilets Jaunes.
Ce chant, venu des stades, s'est imposé comme un classique des manifestations (parfois présenté comme l'hymne des sympathisants du Black bloc) et lors de manifestations syndicales (comme le 5 décembre) depuis plus d’un an. En voici les paroles :"On est là, on est là, même si Macron [ne] le veut pas, nous on est là ! Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron [ne] le veut pas, nous on est là !".
Ce chant est en fait une adaptation d’un hymne cheminot chanté lors de la grève contre la réforme ferroviaire au printemps 2018, et créé par une section CGT cheminots de Lyon.
La personne est alors redescendue, mais les manifestants sont restés autour de la place Saint-Georges et les insultes ont duré, sur le registre étroit qui leur est familier : "Ils sont restés pendant une heure ou une heure et demie. Pendant la représentation, certains lançaient des propos hostiles comme "stop aux fachos", "stop aux cathos", "les cathos sont des bourgeois". " La trinité laïque et primaire: bourgeois, cathos, fachos...

"Autour 16h30 ou 17 heures, des gens ont voulu de nouveau monter sur l’estrade, et c’est alors qu’il y a eu des bousculades avec notre service d’ordre composé de bénévoles". Suite à ce tumulte, l’association a décidé de mettre fin à l'événement, au cours duquel des enfants jouent des petites scènes de la naissance de Jésus et des adultes chantent. "Seules trois des six chorales programmées ont pu avoir lieu", regrette Erwan Demolins qui rappelle qu’il n’y avait jamais eu de problème ou d’hostilité en sept ans, jusqu'à cette année, où Macron fait descendre l'extrême gauche dans la rue.
Depuis que Macron est à l'Elysée, notamment depuis le passage en force de sa réforme du code du Travail, le pays connaît des manifestations de haine.  Cette évocation vivante a pour but, explique pourtant cet associatif, de remettre au centre des festivités cette tradition populaire qui est la crèche de Noël. Nous organisons un après-midi durant lequel des chorales défilent sur une scène et des enfants jouent des saynètes de Noël.

Après cet incident, l’association a reçu des messages de soutien de l’archevêque de Toulouse.
Celui-ci, tenant compte du contexte local inflammable, a déploré mollement que le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu’elle véhicule (accueil de l’étranger, annonce de la paix et signe d’une tendresse dont nous avons tous besoin) ne soit plus respecté dans notre pays et suscite même des actes de violences verbales et physiques de ceux qui s’érigent comme défenseurs de la liberté".
Le maire macronien de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR), a condamné ces agissements, soulignant que l’événement était "autorisé comme chaque année". D’autres personnalités politiques, souvent issues des Républicains, du Rassemblement National, de Debout la France ou d'une partie de LREM ont fait part de leur indignation face à ces malveillances sectaires.
Du côté de l'exécutif, le ministre des Cultes, l'illustre Castaner, pas plus que son Sancho Pança, Laurent Nunez, n'a bougé une oreille, mais la commère  du gouvernement, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l'Egalité entre les femmes d'abord et les hommes - pourquoi elle ? - a elle aussi fait part de son soutien à la crèche vivante. "Nous condamnons, avec @LauStmartin (député du Val-de-Marne !) pour @enmarchefr [a-t-elle été orientée vers la com' du pouvoir, en lieu et place de Sibeth Ndiaye ?] l’interruption agressive d’une crèche vivante organisée samedi à Toulouse. Cette action n’a rien à voir avec le principe de laïcité."

Interrogé sur de potentielles suites judiciaires, Erwan Demolins indique que l’association de taille modeste n’a pas encore pris de décision à ce sujet: "Notre objectif, c’est de pouvoir faire une animation l’année prochaine pour fêter Noël. On se rapprochera certainement de la préfecture pour la prochaine fois."

Libération ouvre ses colonnes aux sectaires.
Des membres de l'Union Antifasciste Toulousaine et du Collectif auto média énervé, ont rapporté les explications d'une autre personne présente, mais sans en livrer l'identité. Libération a tenu à les ajouter: "En fait, le groupe de manifestants est juste arrivé place Saint-Georges parce qu’il s’était fait chargé quelques minutes auparavant aux alentours de la rue Alsace Lorraine. Ce n’était en aucun cas une action politique, c’est juste du hasard que cet événement se soit retrouvé sur le chemin des manifestants". Ainsi, des individus qui traitent des pacifistes de 'fachos' ne se livreraient donc "en aucun cas à une action politique"...
Le Collectif Auto Média énervé (ex-étudiant) est fondé suite à la volonté d’étudiant-e-s de l’Université du Mirail et son antenne en centre ville de l’ESAV, |Ecole nationale supérieure de l'audiovisuel] de réunir leurs travaux sonores, photographiques et vidéos recueillis lors des manifestations contre la loi travail sur Toulouse en 2016 et les événements concomitants. Média libre et indépendant, il est alimenté par la vision des mouvements sociaux par ses acteurs et actrices soucieu-ses-x de contrôler leur propre image médiatique. Le CAMé n’a pas d’identités mais prend nos couleurs.
Libération accorde une tribune aux antifas.
Ces collectifs marginaux d'extrême gauche radicaux (parfois anarchiste), qui font passer leur violence révolutionnaire pour de l'antifascisme et promeuvent l'action directe et violente contre leurs homologues d'extrême droite, ont l'oreille de Libération. Ils étaient au Réservoir de Sivens, à 65 kms et une heure de route de Toulouse, quand l'un des leurs, Rémi Fraisse a perdu la vie lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.

Le témoignage [complotiste] dénonce la présentation faite par certains media [lesquels?], qui laisseraient entendre [sic] qu'il s'agissait d'
une action planifiée contre les Chrétiens, tout en reconnaissant que "la seule personne qui s’est fait réellement embêter c’est un monsieur qui distribuait des tracts de la manif pour tous." La rumeur court... 



Union Antifasciste Toulousaine

Contrairement à ce que prétendent les articles de la dépêche, d'Info Toulouse et Moudenc, il n'y eu aucune action d'organisé contre une crèche vivante à Toulouse ce samedi. L'extrême droite se nourrie de fausse information, nous nos actions nous les revendiquons et les expliquons si le besoin s'en fait sentir.
Témoignage d'une personne présente pour rétablir la réalité : "En fait le groupe de manifestants est juste arrivé place st Georges parce qu'il s'était fait chargé quelques minutes auparavant aux alentours de la rue Alsace Lorraine. Ce n'était en aucun cas une action politique, c'est juste du hasard que cet événement se soit retrouve sur le chemin des manifestants. Pour ce qui est de l'article, c'est une vraie foire aux fakenews... La seule personne qui s'est faite réellement embêter c'est un monsieur qui distribuait des tracts de la manif pour tous."
PaSiDupes laisse aux auteurs de ce tweet la responsabilité de leur orthographe, "science des ânes", comme l'écriture.

Une membre de Génération.s est dans le déni.


Il ne s'est donc rien passé ! "Cette démonstration religieuse n’a pas été interrompue, la chanteuse a chanté, la chorale aussi. Les enfants jouaient sans peur. Une dame est venue distribuer ses gâteaux aux manifestants". Une dame patronnesse en serre-tête, quoi !
Le parti de Benoît Hamon, associé à Raphaël Glucksman, ex-soutien à la guerre d'Irak et à la Russie et ex-Alternative libérale, parti politique créé en mars 2006, d'inspiration libérale, favorable au libéralisme politique comme au libéralisme économique (Place publique, 6,2 % des suffrages exprimés aux Européennes de 2019), ajoute que les manifestants ont également fait l'objet d'insultes de la part d'un "papy", un seul, et qu'un autre "n’a pas supporté d’être filmé et a voulu casser le téléphone provoquant un moment de tension". Le droit à l'image aussi est intolérable ?

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