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jeudi 5 décembre 2019

Macron critique ses alliés africains au Mali; Le Monde lui emboite le pas

Le quotidien fait état de "folles rumeurs qui courent sur l’armée française au Sahel"

L’opération 'Barkhane' est l’objet de nombreuses infox en Afrique de l’Ouest, où elles rencontrent un fort écho sur les réseaux sociaux
 

Française, selon le quotidien des hommes d'affaires macroniens Xavier Niel et Matthieu Pigasse - ce qui traite comme quantité négligeable la participation des armées estonienne et britannique -, l’opération 'Barkhane', qui mobilise 4.500 hommes dans la bande sahélo-saharienne, d'une part, s'enlise, mais, d'autre part, constitue un terreau fertile à de nombreuses rumeurs en Afrique de l’Ouest, lesquelles rencontrent un fort écho sur les réseaux sociaux et entraînent des milliers de commentaires nourris d’un fort sentiment anti-français.
Or, il se trouve que Macron conditionne la suite de l’opération militaire 'Barkhane' à une "clarification" de la part des pays du Sahel.

Des photos de l’accident d’hélicoptères au Mali circulent : 
sont-elles fausses? 

La collision de deux hélicoptères, le 25 novembre au Mali, a entraîné la mort de treize soldats français et de nombreuses images montrant la collision et les débris des appareils sont apparues sur des pages Facebook maliennes. 
Elles ont été partagées des milliers de fois, du Burkina Faso à la Côte d’Ivoire, en passant par le Sénégal. Or, plusieurs d'entre elles auraient été prises en Argentine lors du tournage d’un jeu télévisé, et les autres, en Irak et en Azerbaïdjan ou seraient extraites d’un jeu vidéo, assure-t-on du côté français. Mais toutes étaient étrangères à cet accident, survenu par une nuit noire dans une zone inaccessible à la presse, soutiennent les complotistes. 

Non, l’armée française n’a pas frappé une base militaire au Niger.
Résultat de recherche d'images pour "forces armées maliennes livraison motos aux djihadistes"Une autre série de publications extrêmement virales  est partagée sur Facebook au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, depuis le 23 novembre. Elles tendent à démontrer que l’armée française a frappé une base militaire située à Diffa, dans le sud-est du Niger. Cette information est prise  au sérieux par des centaines d’internautes qui, dans les commentaires, accusent l’armée française d’entretenir les conflits djihadistes au Sahel.
Ces publications ont pris de telles proportions que l’ambassade de France au Niger a dû les démentir sur ses comptes Facebook et Twitter dès le 24 novembre. Le président du Conseil régional de Diffa - ville frontalière du Nigeria, au sud-est du Niger, et en proie à de très nombreuses attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram - et le secrétaire général du gouvernorat de la région ont tous deux officiellement parlé de "mensonge".  
 
Image"L’armée malienne risque des attaques terroristes dans les jours avenirs [sic]," et ne souhaite pas communiquer sur le message alarmiste, extrêmement viral sur les réseaux sociaux au Mali, accompagné de quatre photographies sur lesquelles on voit un avion militaire français déchargeant des dizaines de motos, lesquelles seraient destinées à des djihadistes. Il a recueilli plus de 1.200 partages depuis sa mise en ligne sur une page Facebook malienne, le 2 décembre.
Ce message a été pris au sérieux par les forces armées malienne et française, qui, toutes deux, l'ont démenti, indiquant que ces photographies documentaient la réception par la force 'Barkhane' de 60 motos destinées à être livrées prochainement à l’armée malienne. 
L’état-major de l’armée française a transmis une photographie montrant les 60 deux-roues et l’avion ayant servi à les transporter. Or, sur ce cliché, on distingue sur la carlingue de l’avion la même immatriculation que sur la photographie prouvant la fourniture de motos à des djihadistes par l’armée française.
C'est parole contre parole.

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