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mardi 24 décembre 2019

Mali: un premier drone de combat envoyé par la France

Macron n'observe pas de trêve de Noël au Sahel

L’armée française a utilisé ce week-end un drone armé lors d’une attaque anti-terroriste contre des djihadistes

C’est une première dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali. 


En fait, une première absolue. 
Les drones militaires américains Reaper ont effectué leurs premiers tirs français au Sahel, alors que Macron et son épouse faisaient une apparition médiatisée de quelques heures aux côtés du président ivoirien Ouattara, puis au Niger, d'où décollent les aéronefs de l'armée française.

Les drones US de l’armée de l’Air française sont désormais en mesure de larguer des bombes à guidage laser
et, bientôt, de tirer des missiles air-sol. Ils ont effectué leurs premiers tirs d’expérimentation dans le cadre de l’opération Barkhane, au Niger. La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que "les armées françaises ont réalisé avec succès les tirs d’expérimentation de drones armés depuis la base aérienne de Niamey au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane".
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La décision d’armer les drones français de type Reaper (fabriqués aux Etats-Unis et dont
la France a acheté 16 exemplaires) avait été annoncée le 13 septembre 2017, lors du discours de clôture de l’Université d’été de la Défense.
Les premiers tirs en opérations du drone Reaper sont désormais possibles, et dépendront, comme toujours, du rythme des opérations et du besoin du commandant de l’opération Barkhane.

L’arsenal français, à faire pleurer Trump de rire


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Aujourd'hui, l'Armée de l'air dispose de deux systèmes de drones MALE (Moyenne altitude, longue endurance) et Reaper, avec 3 drones chacun. L'un des systèmes est déployé en permanence au Sahel depuis 2016.
Deux systèmes Reaper supplémentaires seront livrés, à compter de début 2020, en deux temps. Chaque drone aura la capacité d’emporter quatre bombes guidées laser de 250 kg, les GBU-12, des bombes déjà employées par les avions de chasse Mirage et Rafale.
Le mardi 17/12, un Reaper est armé
pour le 3e tir en 3 jours
Les dernières livraisons de drones Reaper américains (au standard Block 5) disposeront dès la fin 2020 d’une capacité d’armement complète : bombes GBU-12, mais aussi missiles air-sol Hellfire (fin 2020) et bombes GBU-49 (en 2021).
Le gouvernement français a délégué à la firme américaine General Atomics Aeronautical Systems Inc. la "weaponization" de l'armement de ses Reaper français (les MQ-9 Block 5). Ce marché d’une valeur de 17,8 millions de dollars court sur deux ans.

La dotation de Reapers est affectée à la 33e Escadre.
Les drones français sont regroupés à la 33e ESRA (
Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque), créée le 5 septembre 2019, sur la base aérienne 709 de Cognac avec un détachement à Niamey (Niger). Au total, au moins trois de ces drones seraient basés à Niamey, au Niger. Administrativement, l'ESRA avait été créée en 2018.

Cette escadre rassemble actuellement deux escadrons de drones : le 1/33 Belfort équipé de Reaper et le 3/33 Moselle, un escadron de transformation. En 2020, un escadron de soutien technique et aéronautique sera créé, ainsi que le 2/33 avec les prochains drones Reaper.

De la surveillance à l'engagement dans le combat. 



Equipé de plusieurs bombes à guidage laser de 250 kg chacune, un drone de combat a été utilisé par l’armée française pour la première fois ce week-end. Venu en appui à des troupes au sol intervenant au Mali, cet appareil aurait permis l'élimination de 7 djihadistes


Avec cette frappe, la France rejoint la liste des pays qui détiennent et utilisent des drones de combat. Pendant 10 ans, les Etats-Unis ont été seuls à se servir de cette technologie, la leur. Aujourd'hui, une dizaine d'Etats utilisent ces engins. Cette nouvelle force de frappe sera strictement encadrée, assure la ministre des Armées, Florence Parly. Ses objectifs déclarés consistent à améliorer la sécurité des soldats, par élimination de l'ennemi, et gagner en efficacité au Sahel, une zone grande comme l'Europe que les forces, principalement françaises, engagées dans l'opération Barkhane peinent à sécuriser, malgré son partenariat avec les Etats de la zone.

A l'origine, les accords de défense franco-maliens signés à Bamako le 16 juillet 2014 entre le ministre malien de la Défense et celui de Hollande, le socialiste Jean-Yves Le Drian, devaient se contenter d' "identifier les principaux domaines de coopération de défense : échange d'informations et consultations régulières sur les problèmes sécuritaires, formation, conseil, entraînement et équipement "
Le gouvernement a sollicité TF1 pour la diffusion de ce sujet  dans le JT de 20h du 23/12/2019 présenté par Julien Arnaud.

Le général Trinquand décrypte l'accord franco-britannique qui va accélérer le développement de drones de combat

La France et la Grande-Bretagne allaient investir "plus de 2 milliards d'euros" dans un programme commun de fabrication de drones de combat opérationnels.
Un drone Reaper armé

Il devait être en capacité capable d'effectuer des missions à l'horizon... 2030, notamment d'observation et de surveillance, d'identifier des cibles et d'effectuer des frappes. Cette annonce a été faite le jeudi 3 mars 2016, lors du 34e sommet franco-britannique d'Amiens réunissant le président François Hollande et le premier ministre britannique, David Cameron, en présence des ministres français et britanniques des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Intérieur. Le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès des Nations unies, décrypte cette nouveauté du paysage de l'armement français.


"C'est l'arme du futur, ils sont très utilisés actuellement pour de la surveillance dans le Sahel, mais là on franchit un pas supplémentaire, puisqu'il s'agit de drones de combat. La France n'avait pas, jusque-là, franchit ce pas."

Un retard accumulé pour ne pas vexer les pilotes traditionnels ?
Ce retard peut s'expliquer : les industriels et l'armée de l'air de l'époque n'avait pas choisi de s'engager dans ce domaine-là. En vue de ne pas vexer les pilotes de chasse ? Le général Trinquand concède qu'il y a "peut être un peu de ça", mais qu'aujourd'hui le chef d'état major très clairement veut aller vers les drones de combat. "Il y a des problèmes éthiques aussi, avance-t-il. La perception humaine est quelque chose de très important, il ne faut pas laisser les 'rênes longues' aux armements automatiques, le rôle de l'homme reste important."

Des hackers d'IBM ont démontré qu'ils étaient capables de prendre le contrôle des drones de la police américaine rappelle par exemple le général, mais il affirme que c'est "l'arme de demain". "C'est la fin d'une certaine sorte de pilotes, explique-t-il. Les USA en revanche, qui ont beaucoup de drones, ont du mal à recruter des pilotes de drones. Avoir un pilote de drone dans son siège en Floride et le soir faire 'ses trois 8', c'est différent du chasseur tel qu'on le voyait dans nos bandes dessinées."



"L'armée française franchit un pas", estimait le général Trinquand, dès février 2016


Dérapage : La France est-elle vraiment en guerre ? s'interrogea-t-on alors, il y a trois ans, quand Le Drian était à l'Hôtel de Brienne, au 14 rue Saint-Dominique.
« La France est en guerre » est une formule en vogue cet an-ci.Lancée publiquement la première fois par Aymeric Chauprade en janvier 2015 (ce qui lui vaut un procès), cette formule a été depuis lors reprise par l’ensemble de la classe politique ou presque.
L’intérêt d’une formule lapidaire choc comme celle-ci, est qu’elle capte immédiatement l’attention des médias.
Elle provoque également chez ceux qui l’entendent un effet émotionnel proche de la sidération qui ne favorise pas, si elle n’est pas solidement accompagnée d’un discours argumentatif structuré, l’exercice de la pensée rationnelle ni de l’esprit critique. A vrai dire, c’est fait exprès…

La guerre ?Le lendemain ou presque d’un mitraillage dans une salle de concert et devant quelques bistrots parisiens, celui qui fait office de Président de la République [Hollande] nous déclara le 16 novembre 2015 que « la France est en guerre » contre un état islamique qui n’est pas islamique, composé de Musulmans qui ne sont pas musulmans et qu’il convient d’aller bombarder quelques baraquements en Syrie pour montrer qu’on défendra jusqu’au bout le droit d’aller au bistrot tranquille. Puis annonça qu’il convenait de déclarer un état d’urgence (renouvelable), d’espionner toutes nos communications et enfin de modifier notre Constitution afin de donner encore plus de pouvoir à l’exécutif dans les « situations de  crise ». C’est bien pratique la guerre pour faire accepter à toute vitesse des mesures que tout le monde aurait refusé en temps normal…

Ou pas ?D’habitude quand on est en guerre, il est d’usage de scruter le ciel pour guetter les bombardiers, on cherche les uniformes ennemis, on examine les cartes pour voir les parties du pays envahies par les troupes ennemies. Ici pourtant, rien de tout cela. L’ennemi n’arrive pas de Syrie mais de Molenbeek en Belgique, il n’a pas d’uniforme et est majoritairement composé de Français. Certains observateurs mal intentionnés firent remarquer que tous les membres des commandos mitrailleurs étaient musulmans, mais les autorités compétentes nous affirmèrent que cela n’avait, bien évidemment et au soulagement général, aucun rapport avec l’affaire.
C’est quand même étrange que dans une guerre avec un état situé au Moyen Orient, ceux qui vous attaquent soient originaires de votre propre pays. C’est également étonnant qu’une partie non négligeable de vos citoyens manifestent bruyamment leur soutien à l’ennemi sur les réseaux sociaux et de manière presque ouverte dans la rue et dans leurs comportements quotidiens calqués sur ceux de l’ennemi qui nous est désigné comme responsable de nos malheurs.

Ça, une guerre ? Ça ressemble plutôt à une rébellionQuand une partie de la population d’un pays cesse d’être loyale au reste de la Nation, quand elle prend fait et cause pour un ennemi déclaré, commet d’innombrables déprédations, violences et agressions, quand elle affiche au quotidien mépris et irrespect des codes sociaux et culturels du pays et du reste de la population, ce n’est pas une guerre, c’est une rébellion.
Les spécialistes du déni de réalité qui nous gouvernent parlent de terrorisme quand les armes sont utilisées et de délinquance le reste du temps, mais si les moyens diffèrent (tout le monde n’a pas de Kalachnikov), la dynamique et motivations sont les mêmes : l’agression de la France et la volonté de l’affaiblir, la haine de sa population et la volonté de nuire et d’humilier.
Ces rebelles ne sont pas tous les Musulmans, mais ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui répudient volontairement la citoyenneté française. Ceux-là rejettent la liberté pour la soumission aux lois étrangères de la charia, ils rejettent l’égalité pour l’adhésion à une idéologie discriminatoire et enfin, ils rejettent la fraternité avec leurs concitoyens pour l’approbation du jihad contre les mécréants.

Des citoyens déloyauxEn changeant d’allégeance, en abandonnant la loyauté qu’ils devaient à la France et à sa Nation ces rebelles ralliés à la cause de la charia ont, de leur propre fait, quitté la citoyenneté française. Ils ne sont plus français.[Et pourtant, quand ils demandent à revenir en France, de belles âmes y militent pour qu'ils soient repris, leurs enfants nés à l'étrangers d'abord, mais leurs mamans avec et leurs traîtres de papas aussi, par compassion républicaine et humaniste] 
Que ces individus soient encore administrativement des Français ne signifie rien et ne mène nulle part, cela crée de facto une catégorie aberrante de citoyens [mais, "en même temps", n'avons-nous pas aussi des enfants de deux papas et de deux mamans?] : des citoyens déloyaux haïssant la Nation. En maintenant contre leur gré ces individus au sein de la communauté nationale, la République ne rend service à personne, elle ne fait que maintenir des traîtres en son sein pour le malheur de tous.
Notre gouvernement nous ment quand il prétend que nous sommes en guerre contre un état lointain. L’état d’urgence ne sert qu’à tenter de juguler les actes meurtriers de la frange la plus violente des citoyens déloyaux devenus rebelles à la France, assistés de ceux qui franchissent nos frontières en étant déjà acquis à l’idéologie de la charia et à la haine de l’Occident.

Et le déni de réalitéMais que peut cet état d’urgence contre la rébellion islamique en cours puisque tous refusent de la voir alors même qu’elle sert de terreau à toutes les violences et les haines ? Il n’est au fond qu’une gesticulation de plus dans le grand déni de réalité dans lequel se vautre la classe politique actuelle.
L’absurde concept, importé d’Amérique, de « guerre au terrorisme » ne sert qu’à camoufler la désagréable réalité de la révolte islamique. Cette « rébellion de la charia » en cours en France comme dans toute l’Europe, si elle n’est pas reconnue pour ce qu’elle est et traitée de manière adéquate, ne fera qu’empirer et devenir la véritable guerre civile que beaucoup commencent à pressentir dès aujourd’hui comme l’avenir de nos enfants.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » disait Albert Camus, qui parmi ceux qui prétendent nous gouverner aura le courage d’être premier à enfin bien nommer ce qui arrive à notre pays ?
Alain Wagner (Riposte laïque, le 
04/03/2016) 
En août 2018, l’armée française commanda de nouveaux drones MQ-9 Reaper.

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Le contrat passé avec General Atomics pour ces deux systèmes de drones Reaper MQ-9 Block 5 supplémentaires s’élève à 123 millions de dollars (106,4 millions d’euros) dont la fabrication devrait être terminée début mai 2020. Le ministère des Armées n’a pas souhaité confirmer l’information.
Obama avait autorisé la vente du modèle en 2015, alors que le pays du président métis et démocrate assurait presque la totalité des missions avec des drones. En 2017, la France avait reçu le deuxième système de drones Reaper. L’ensemble était composé de trois avions et d’une station de contrôle au sol (GCS).

Un achat dans le cadre de la Loi de programmation militaire.
Cette nouvelle commande - que la ministre des Armées Florence Parly, sous tutelle de Le Drian, n’a pas souhaité confirmer - s’inscrirait dans le projet de Loi de programmation militaire (LPM) qui portera le budget de la défense à 2% du PIB d’ici 2025. Il prévoit un effort financier de 198 milliards d’euros sur la période 2019-2023 et un total de 295 milliards d’euros sur la période 2019-2025. Cela représente un budget moyen de 39,6 milliards d’euros par an sur les cinq prochaines années.

Le budget 2018 s'est élevé à 34,2 milliards d’euros, indique le ministère des Armées, soit une hausse de 1,8 milliard par rapport à 2017. Ces dépenses se traduisent notamment par l’achat de matériel pour l’armée de l’air. Il est ainsi prévu une livraison de 6 drones Reaper armées, un système de drone MALE européen, 28 nouveaux Rafale, 55 Mirage 2000D rénovés et 12 Airbus MRTT (avion ravitailleur et transport stratégique) pour 2023.


Début août, les Reaper de l’armée française avaient effectué plus de 21.000 heures de vol. 
Depuis novembre 2019, au moins quatre soldats maliens, deux soldats burkinabé et un soldat français ont été tués par des mines artisanales.

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