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lundi 9 décembre 2019

Erdogan retourne à Macron onze djihadistes français présumés

Effet boomerang des insultes de Macron ?

Fallait pas condamner l'attaque de l'allié turc sur des Kurdes et juger l'OTAN "en état de mort cérébrale"...


La majorité de ces djihadistes présumés sont des femmes, tempèrent les autorités françaises. Les féministes accepteront-elles que leur efficacité de combattantes soit ainsi méprisée par la France ? Quant aux terroristes islamistes en minorité, sont-ce des 'gonzesses'? En attendant de savoir, "Erdogan multiplie les chantages, ce n’est pas un allié", juge Nicolas Bay (RN) depuis cette expulsion lundi 9 décembre de ces djihadistes détenus sur le  territoire de la Turquie, membre de l'OTAN.
"L'expulsion des combattants terroristes étrangers se poursuit. Dans ce cadre, onze ressortissants français ont été renvoyés", a indiqué le ministère dans un communiqué.  

Six femmes pour cinq hommes, ça fait une différence ?
La décision d'expulser ces présumés terroristes islamistes avait été annoncée par un porte-parole du ministère turc de l'Intérieur, lorsque Ankara avait commencé à renvoyer vers leurs pays des ressortissants étrangers soupçonnés d'appartenir au groupe djihadiste Etat islamique (EI) et détenus en Turquie. Paris avait alors indiqué que ces Français promis à l'expulsion par la Turquie étaient "en majorité des femmes".


Certains de ces ennemis de la France sont en prison "depuis longtemps" et d'autres sont arrivées "plus récemment", avait précisé Paris, décidément spécialiste des nuances oiseuses. 
Elles brandissent des garanties : dans le cadre du "protocole Cazeneuve", ces Français qui ont combattu les forces occidentales seront tous interpellés et présentés à un juge à leur arrivée en France. Signé en 2014, cet accord de coopération policière entre Paris et Ankara permet que des djihadistes rentrant de Syrie via la Turquie puissent être retournés à l'envoyeur et incarcérés - ou placés en garde à vue - à leur arrivée sur le territoire national. Et après ? 

Nunes avoue 250 individus concernés par le "protocole Cazeneuve"

Longtemps soupçonnée de laisser les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie après le début du conflit qui déchire ce pays depuis 2011, la Turquie, a rejoint la coalition anti-djihadiste en 2015, après avoir été frappée par plusieurs attentats commis par l'EI.

Mais, ces dernières semaines, Erdogan est accusé de laxisme face aux  éléments dispersés de l'EI. Il a en effet lancé, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l'organisation djihadiste, manifestant ainsi, selon les Occidentaux, sa connivence avec les islamistes.

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