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samedi 14 décembre 2019

Réforme : Macron, président sécuritaire, bat en retraite face aux policiers en colère

Reculade du pouvoir : les policiers suspendent leur mobilisation
Les policiers garderont leur régime spécial de retraite...
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Non, Philippe ne dort pas.
Des policiers l'ont mis KO: même pas besoin de lacrymo !
 


Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a confirmé samedi le recul de l'exécutif face aux syndicats de policiers. Dans un courrier, loin des caméras, il a justifié la marche-arrière du président Macron par le fait qu’ "ils occupent des fonctions régaliennes de protection de la population" et "compte tenu des dangers auxquels ils sont exposés". Les policiers continueront donc de "bénéficier des dérogations à l’âge de départ à la retraite", a écrit le ministre.


"Les policiers comme les gendarmes, sont confrontés à la dangerosité pas seulement au moment de l’action", selon Beauvau. "La fonction même de policier les exposent au risque", insiste-t-on, bien que ce soit un risque consenti, à la différence des enseignants ou des infirmiers

Les policiers derrière les ordinateurs de leur bureau sont inclus dans la reculade. Les syndicats étaient montés au créneau il ya seulement quelques jours, craignant que ces avantages ne soient réservés aux seuls fonctionnaires directement exposés à des risques, excluant ceux qui occupent par exemple des fonctions administratives. Mais tous les policiers seront les protégés du président sécuritaire. 

Ils avaient déjà été rassurés jeudi lors d’une réunion avec Castaner, le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez et le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye. Ils avaient aussitôt suspendu leur mouvement de protestation. 

Le régime spécial des policiers est reconfiguré, mais maintenu


Des policiers manifestent devant le Cese, le 11 décembre, pour défendre leur régime spécial.
C'est la fête dans les casernes de CRS et de gendarmerie
La bonification spéciale dite "du cinquième" ou "quinquennale" sera "remplacée par une sur-cotisation du ministère de l’Intérieur", a également consenti le gouvernement. Elle assure une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. 

Pour ne pas avoir l'air de céder sur la suppression du premier des 42 "régimes spéciaux", il  est dit "dérogatoire". Son maintien est cependant corrélé à la fonction de policier. "On va poursuivre le travail d’identification dans la police -  comme dans la gendarmerie - des fonctions de substitution qui n’ont pas vocation à être occupées par un policier ou un gendarme", tente d'expliquer Beauvau. Un policier, qui souhaiterait ainsi rester sur un poste de secrétariat, par exemple, ne pourra pas bénéficier du régime dérogatoire.

Policiers et gendarmes (des militaires) obtiennent la co-gestion de leur situation.
Les syndicats seront "associés au groupe de travail" chargé de proposer une "cartographie des postes à substituer".

Depuis une semaine, les organisations syndicales avaient appelé à de nombreuses actions pour protester contre le projet de réforme des retraites susceptible de toucher les fonctionnaires de police. 
Elles obtiennent gain de cause dès le 9e jour. 
Les médecins de ville entent aujourd'hui dans l'action...


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