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vendredi 20 décembre 2019

Retraites : Laurent Berger échoue à remettre les cheminots CFDT au travail

La CFDT-Cheminots maintient son appel à la grève

La base CFDT-Cheminots désapprouve la position prise son secrétaire général

Les cheminots de la SNCF ne lâchent rien.
Ils ont décidé de maintenir leur appel à la grève contre la réforme des retraites car "les avancées obtenues ne sont pas suffisantes" pour garantir "l'intégralité des droits pour tous les cheminots au statut", a déclaré son secrétaire général adjoint Sébastien Mariani.

Appelant à une grève illimitée à la SNCF, le syndicat "se projette dans la perspective des temps forts de début janvier", a ajouté Sébastien Mariani. Les avancées obtenues "ne sont pas suffisantes au regard des engagements du Premier ministre" Edouard Philippe, qui avait assuré en 2018, "que tous les droits des cheminots au statut seraient maintenus" après l'entrée en vigueur de la réforme ferroviaire au 1er janvier 2020, a-t-il indiqué.

Opposé à l'UNSA ferroviaire

L'Unsa ferroviaire appelle à une pause pour les fêtes mais elle ne pèse que 7% chez les conducteurs. Une position pas toujours suivie par la base. "Pas de pause" dans la grève illimitée à la SNCF, "la trêve, c'est la défaite", " toujours dans la lutte" contre la réforme. 

Vendredi sur Twitter, au 16e jour consécutif du conflit, des militants de l'Unsa ferroviaire ont dénoncé la position arrêtée par leur bureau fédéral de "marquer une pause" pour les congés de Noël et du Nouvel An.

Une décision prise après avoir obtenu "des avancées notables" sur les retraites des cheminots et "dans un souci de continuité du service public", a expliqué le syndicat. 
Mais lors d'assemblées générales (AG) vendredi, par exemple à Rennes ou à la gare de Lyon, à Paris, des militants UNSA ferroviaire ont voté pour la poursuite de la grève.

"On n'a pas eu le temps de leur expliquer clairement nos avancées," raconte le Bureau
"C'est un épiphénomène", a minimisé Didier Mathis, secrétaire général du syndicat. "On n'a pas eu le temps de leur expliquer clairement nos avancées. C'est un dossier très pointu et complexe", a-t-il fait valoir. Et "il y a de l'incompréhension. On a appelé à une pause. 
On verra en janvier quelle attitude suivre et on reviendra en force sur nos revendications" car s'il y a "des avancées, le compte n'y est pas" encore, a-t-il souligné. La période de Noël "n'est pas propice pour continuer un mouvement", a-t-il jugé. Les cheminots aussi prennent des vacances, "doivent recharger leurs batteries" et "penser à leur trésorerie. Un jour de grève, c'est environ 100 euros perdus". 

A la RATP, le syndicat UNSA a d'ailleurs laissé aux "AG souveraines" la décision de poursuivre ou non la grève, tout en expliquant avoir obtenu une "réponse incomplète" d'Edouard Philippeà ses revendications.


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