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lundi 23 décembre 2019

Des manifestants se sont rassemblés devant le siège de la RATP, avant d'envahir les couloirs du métro

Des bombes lacrymogène pour tenter de repousser les mécontents  

La police ne les a pas vu venir 

Des centaines de manifestants qui arboraient notamment des drapeaux de la CGT, Solidaires, Sud ou FO se sont rassemblés devant le siège de la RATP, près de la Gare de Lyon, ce lundi. Le rassemblement surprise intervient au 19e jour de mobilisation contre la réforme Macron des retraites. La foule s'est ensuite engouffrée dans les couloirs du métro de la gare de Lyon, direction la ligne 1, en allumant des fumigènes et en réaffirmant qu’il n’y aura pas de "trêve" à Noël.

Manifestation sauvage contre les lignes automatisées.
La ligne 1 du métro a été interrompue à 11h56 entre Châtelet et Nation en raison de la présence massive de manifestants, a indiqué une porte-parole de la RATP, sans plus de transparence. L'interruption du trafic a duré 20 minutes, a-t-elle précisé. Hier dimanche, seules les lignes automatiques avaient fonctionné.
La CGT assure que leur objectif n’est pas de bloquer cette ligne automatique (comme la 14) qui fonctionne normalement depuis le début de la grève, selon France Bleu - réseau de radios locales de service public - qui note maintenant que les transports en commun à Paris et en Ile-de-France sont toujours très perturbés ce lundi par la grève contre la réforme des retraites. A la RATP, six lignes seront totalement fermées  demain, deux TGV sur cinq seulement circuleront à la SNCF.

Parmi les manifestants, on a  pu remarquer la présence du député La France insoumise (LFI) Eric Coquerel.

La SNCF dément toute fermeture de la gare de Lyon et "condamne fermement ces actes qui mettent en danger la vie de ces personnes"

"Trois grévistes non SNCF sont venus occuper les voies SNCF, Gare de Lyon, pendant une dizaine de minutes. Ils ont mis leur vie en danger", a relevé un porte-parole de la SNCF, précisant que "leur action n'a pas eu d'incidence sur le trafic ferroviaire". 

De sa voix sépulcrale, Borne avait donné le ton. 
"Le quotidien de ceux qui ont besoin de se déplacer est déjà suffisamment difficile pour ne pas leur faire subir de telles actions inadmissibles, que je condamne», a-t-elle ajouté sur Twitter. Jean-Baptiste Djebbari, quant à lui,  ne moufte plus.
"Le libre exercice du droit de grève n'est pas un droit à envahir, à bloquer, à intimider les voyageurs", a polémiqué la ministre de la Transition écologique.

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