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vendredi 26 octobre 2018

Le Havre, chez Edouard Philippe : quatre lycéens braquent à leur tour des professeurs

Les ados n'en ont rien à  faire de la loi et des adultes

Que reste-t-il de l'adage 'dura lex sed lex' ?



Le traitement par le gouvernement et les media de l'affaire de l'enseignante braquée dans un lycée de Créteil n'aura réussi qu'à faire des émules. Trois semaines se sont écoulées avant que le proviseur du lycée Robert Schuman du Havre ne décide de porter plainte pour des faits similaires survenus dans son établissement, le 4 octobre dernier.

Le pouvoir arrive après la bataille
La diffusion le week-end dernier de la vidéo d'une professeure de Créteil (Val-de-Marne) braquée par un lycéen de 15 ans - physiquement plus développé qu'un européen moyen - avec une arme non létale, a délié les langues dans le milieu politique aussi bien qu'enseignant. Sous le hashtag ironique #pasdevague, des centaines de professeurs ont dénoncé sur Twitter,  l'absence de réactions de leur hiérarchie face aux violences qu'ils subissent.

Le proviseur du lycée Robert Schuman du Havre (Seine-Maritime) a une une soudaine révélation de sa responsabilité

Depuis que son ministre J.-M. Blanquer, titulaire du ministère de l'Education nationale et communautaire s'est saisi du problème des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique (républicaine), il a décidé de briser le silence qu'il a entretenu à l'instigation de son syndicat de chefs d'établissement, a rapporté jeudi 25 octobre Le Parisien.
Le Havre est la ville dont l'actuel premier ministre Edouard Philippe - ex-porte-parole d'Alain Juppé -  a été le maire (octobre 2010 – 20 mai 2017) jusqu'à son arrivée à Matignon.

Le 22 octobre, quatre lycéens ont braqué deux professeurs et en classe
Les élèves sont accusés de menace sur leurs professeurs respectifs de mathématiques et d’anglais avec des armes factices. Ils ont été placés en garde à vue, ce jeudi matin au Havre (Seine-Maritime), mais âgés de 15 à 16 ans, ils ne risquent pas grands chose face à un tribunal pour mineurs de 16 ans. 

Après avoir braqué deux enseignants en présence de plusieurs dizaines de leurs congénères, ils sont présumés innocents des menaces proférées en public sur deux de leurs enseignants,  le 4 octobre dernier au lycée général et professionnel du Havre.

Ce jour-là, les élèves avaient menacé leur professeur de mathématiques, avant de s’en prendre ensuite à leur professeur d’anglais :  sport local  ou national ? L’affaire avait été réglée en interne - c'es-à-dire étouffée - par un rapport administratif du proviseur et des excuses des intéressés.

Mais le chef d’établissement a reçu le feu vert de sa hiérarchie académique (et ministérielle ?) pour porter l'affaire devant la justice, suite aux violences similaires commises à Créteil (Val-de-Marne) : il s'est fait violence le 22 octobre, le temps que le rapport monte au ministère et que le gouvernement le pousse à porter plainte. Ce jeudi matin les trois premiers ados ont été interpellés à leur domicile et le quatrième -soupçonné d'avoir filmé la scène - s’est constitué prisonnier. Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont mis la main sur des pistolets en plastique, des pistolets de type airsoft, sur leurs enseignants.

Ces affaires - et d'autres avant - prennent une tournure politique

Des mesures contre les violences à l'école présentées vendredi.
France Info précise ce vendredi matin que les quatre votous seront prochainement convoqués devant un juge des enfants, bien qu'au moins l'un d'entre eux soit âgé de plus de 16 ans. 

Selon le procureur de la République du Havre, François Gosselin, les faits constituent des violences avec arme, "même si les enseignants ne se sont pas sentis agressés" !  Preuve que les menaces sont le quotidien des enseignants ? Et les journalistes qui fait tout un foin pour avoir été traités d' "abrutis" par Mélenchon... 

Après l'affaire de Créteil, Macron avait réclamé des "mesures" au ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. 
Depuis, ce matamore de Castaner fait des propositions pour une sévérité historique. Pourvu qu'il les tienne ! Il serait bien le premier... Sinon, comme son maître, il "assumera"...

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