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mercredi 17 octobre 2018

Perquisitions : Mélenchon et sa bande, plus arrogants que Macron ?

L'extrême gauche, entre fascisme et totalitarisme ?

Quand le patron d'extrême gauche s'en prend à un représentant du Parquet et que des responsables jettent un policier au sol

Rien à voir avec des "violences policières", "en marge" d'une manif "pacifique"...
Responsable d'extrême gauche éructant son mépris sous le nez d'un policier
De nouvelles images des perquisitions tout de même une dizaine d'intrusions légales ! - menées simultanément dans les locaux parisiens de la France insoumise (LFI) dans le cadre d'enquêtes préliminaires ont été montrées par l'émission 'Quotidien' de Yann Barthès, mardi soir. On y voit notamment le chef de file du mouvement s'en prendre à un représentant du Parquet et des responsables jeter un policier au sol. Une enquête a été ouverte pour "menaces" et violences" sur les enquêteurs.

Une enquête a été ouverte pour "menaces" et violences" sur les enquêteurs.

Les perquisitions menées au domicile de Jean-Luc Mélenchon et au siège de La France insoumise (LFI) mardi 16 octobre ont interpellé les démocrates. Les internautes qui le suivent sur Facebook ont été les premiers informés de la venue de policiers chez lui, dans le cadre de deux enquêtes, l'une sur de présumés emplois fictifs au Parlement européen, l'autre sur ses comptes de campagne de la présidentielle. Le chef de file des Insoumis a en effet filmé en direct du réseau social, bien décidé à dénoncer un "coup de force politique, policier et judiciaire", à la faveur du tumulte suscité par le remaniement gouvernemental.

Devant le siège de LFI à Paris, où il avait rameuté ses militants et compagnons de route, le député des Bouches-du-Rhône a ensuite attaqué le président Emmanuel Macron, "un petit personnage", et la ministre de la Justice Nicole Belloubet. "Ce que vous êtes en train de faire est une honte", a-t-il lancé en regardent directement dans l'objectif de l'une des nombreuses caméras de télévision présentes. "C'est un coup de force contre nous, parce que c'est destiné à nous faire peur et à m'intimider pour ce qui me concerne, c'est un échec total. C'est eux qui vont avoir peur du retour de bâton", a-t-il menacé.

A cette agression verbale, Mélenchon a joint la violence physique

Alors que la perquisition était en cours, il a forcé les portes du siège de son parti, dans un immeuble élégant proche de la Gare du Nord à Paris. TMC a rendue publique cette séquence très "tendue" filmée notamment par les journaliste de 'Quotidien' : elle est, semble-t-il, non expurgée, à la différence de la première version présentée par BFMTV où la chute d'un homme est coupée. 

Dans un premier temps, alors qu'il monte les escaliers menant à ses bureaux, J.-L. Mélenchon, en fureur, intime l'ordre à ses proche d'"enfoncer" la porte. "On va voir si on peut m'empêcher d'entrer dans mon local!", lance l'élu, avant de poser ses mains sur un policier devant l'entrée. Alors que le fonctionnaire tente de le calmer, il hurle "Vous, ne me touchez pas !", avant de marteler "Nous ne sommes pas des bandits ! Allez faire votre métier de policier !" "La République, c'est moi ! C'est moi qui suis parlementaire. Poussez-vous de là et ouvrez-moi cette porte!", insiste-t-il. 

Pendant plusieurs minutes, les élus et militants qui l'accompagnent font le forcing, tentant d'intimider des policiers impassibles. Une porte s'ouvre finalement de l'autre côté du palier. On entend un cri : "On pousse !". Les députés Insoumis défoncent alors la porte et envahissent les locaux. 

Une attitude de voyou de quartier

Une fois à l'intérieur, le leader d'extrême gauche interpelle le représentant du Parquet et les policiers. Alors qu'un policier se trouve sur son passage, il le tutoie, lançant : "Allez, vas-y ! Essaye de me pousser pour voir ! Vous me prenez pour qui ? Vous n'êtes pas le procureur, vous ! Un procureur avec un gilet pare-balles" s'esclaffe-t-il, tirant sur le gilet du policier en face de lui, lequel lui réplique : "Moi non, lui oui; c'est celui que vous venez de pousser !"
"Vous me perquisitionnez depuis quatre heures chez moi. Vous avez été prendre neuf personnes à domicile, vous envahissez deux sièges politiques," rage l'ex-socialiste trotskiste. "Je suis le président d'un groupe d'opposition. Vous n'avez pas à me traiter de cette manière. Je n'ai pas volé de cigarettes !", lance alors l'intouchable. 
"Nous menons des opérations de police judiciaire dans un cadre légal", lui explique le parquetier.

Dans une autre séquence filmée au moment où les Insoumis forcent l'entrée des locaux, un policier semble plaquer au sol un membre violent de LFI qui se relever. Tragédien né, le député Alexis Corbière hurle alors : "Vous vous calmez ! Vous l'avez étranglé". "Je suis député, moi, monsieur", dit-il encore, en levant le doigt vers le policier.

Bompard a-t-il trébuché tout seul ou ne demandait-il qu'à tomber ?
"Un policier m'a attrapé par le cou, attrapé par le bras, m'a tiré. Ce policier, sa hiérarchie est venue en lui disant 'Calme-toi'. J'ai été violenté, agressé (...) Ce qui s'est passé est inacceptable", a ensuite accusé Manuel Bompard, 32 ans, adepte zélé des techniques de dramatisation couramment pratiquées par les activistes au cours de manifestations sociales. Coordinateur des campagnes de la France insoumise, candidat aux Européennes et ingénieur en aéronautique qui ne semble pas à l'aise sur le plancher des vaches, il n'a pas hésité à annoncer son intention de "porter plainte au commissariat pour les coups qui (lui) ont été portés". Candidat LFI aux élections législatives de 2017 dans la Haute-Garonne, il s'était déjà vautré au 2e tour.

La réponse de Philippe, piqué au vif

Quelques heures plus tard, Jean-Luc Mélenchon a interpellé le premier ministre Edouard Philippelors des questions au gouvernement, se plaignant "d'une mise en scène".



"Il m'appartient, parce que je suis Premier ministre, parce que je suis respectueux de la loi et du texte constitutionnel, de faire prévaloir en toutes circonstances l'indépendance de la justice", a rappelé E. Philippe. "Cette indépendance qui fait qu'il n'y a aucune instruction individuelle donnée au procureur, qui fait que les décisions du procureur, en l'occurrence celle-ci, a été soumise au contrôle d'un juge de la liberté et de la détention, qui est un magistrat du siège qui est parfaitement indépendant", a-t-il assuré. "Il ne m'appartient pas, monsieur le président Mélenchon, il n'appartient à aucun d'entre nous de remettre en cause le texte constitutionnel et le principe fondamental de l'indépendance de la justice (...) La justice est évidemment indépendante", a insisté le chef du gouvernement.

A propos de mise en scène, rappelons l'une des siennes, en décembre 2013, pour TF1 qui se prête à la mascarade : 

Le mensonge, en encart, et, en plan largedepuis un immeuble voisin, la vérité filmée par un témoin
Une enquête ouverte : entrave au bon fonctionnement de la justice ?

Je "ne regrette rien", assure l'impétueux espagnol né à Tanger, interrogé sur les violences en bande organisée de la veille. "On nous perquisitionne comme si on était une bande de voleurs dans tout le pays, c'est pas normal ! Donc j'ai le droit de le dire, j'ai le droit de me fâcher", a-t-il expliqué, mercredi matin sur le plateau de BFMTV.

En revanche, le syndicat de police Alliance a demandé au nouveau ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, de porter plainte contre l'ex-candidat à la présidentielle. Le Parquet de Paris a ainsi ouvert une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
Revoyons ça, un exemple de pacifisme et de respect des institutions: 

Des magistrats du Parquet de Paris ayant été bousculés lors de ces perquisitions, le procureur de Paris, François Molins, a par ailleurs demandé au procureur général d'être dessaisi de cette procédure au profit du procureur du Tribunal de Grande Instance le plus proche, a précisé l'entourage du ministère de Nicole Belloubet.

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