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mardi 16 octobre 2018

Justice politique : perquisitions au siège de La France insoumise, au Parti de gauche et chez Mélenchon

"C'est un coup de force politique, policier et judiciaire !" s'écrie Mélenchon

Des perquisitions menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires 

Mélenchon se filme pendant une perquisition chez lui.
"Personne ne me touche, ma personne est sacrée",

 a-t-il lancé aux policiers
L'ancien candidat à la présidentielle a également accusé le gouvernement d’avoir ordonné ces perquisitions : menées par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions, elles ont eu lieu mardi matin au siège de La France insoumise, du Parti de gauche, chez Jean-Luc Mélenchon et chez d'anciens assistants du député, a fait savoir La France insoumise.

"Nous sommes des honnêtes gens, nous ne nous livrons à aucun trafic, nous n'avons rien à cacher", s'est indigné le député insoumis.

Suite à la perquisition, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une action politique de la ministre de la Justice Nicole Belloubet et de l'exécutif : "C'est une énorme opération de police politique. C'est un coup de force contre nous !"

VOIR et ENTENDRE la victime :



Le député des Bouches-du-Rhône a demandé que La République en marche soit aussi perquisitionnée. 
Richard Ferrand, le président de l'Assemblée, , a pu accéder au perchoir, malgré une mise en cause dans une opération immobilière juteuse dite  "affaire des Mutuelles de Bretagne" et le MoDem, pareillement accusé de conflit d'intérêts dans l'exploitation, entre en force au gouvernement - avec Gourault, promue ministre, et Fesneau - après les démissions forcées de François Bayrou et de Marielle de Sarnez. 


Il appelle à la résistance en direct sur Facebook

Résultat de recherche d'images pour "perquisition chez Melenchon"

Ce mardi 16 octobre, Mélenchon s'est filmé sur sa page Facebook en pleine perquisition à son domicile. Le leader de La France Insoumise s'est ainsi indigné et a appelé au rassemblement. 


A l'Assemblée,
Philippe III nie "toute instruction individuelle donnée au procureur"

Cependant, pour l’historien Jean Garrigue, 
ce genre de réaction est devenu récurant chez les politiques.
"Je pense que là, on est quand même dans un réflexe systématique de la classe politique qui en France a du mal à supporter la séparation des pouvoirs", observe-t-il.

Ce type de perquisitions a d’ailleurs eu lieu dans d’autres enquêtes visant différents partis politiques. C’était notamment le cas pour le Front national (RN) en 2016 et 2017, au Parti Socialiste en 1992 ou encore au MoDem en octobre 2017.

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