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mercredi 3 octobre 2018

Un député LREM touchait des indemnités indues

Cet ex-député PS a activement participé à la campagne d'Emmanuel Macron 

J
-Jacques Bridey est soupçonné d'avoir cumulé des indemnités tirées de ses différents mandats d'élu au delà du plafond autorisé par la loi. 

Alors membre du Parti socialiste, le député LREM du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey est visé par une enquête préliminaire, a révélé le Parquet de Créteil, jeudi.

"L'enquête préliminaire a été ouverte dans la foulée d'un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à l'automne 2017", a précisé le Parquet, confirmant une information de Mediapart. Elle porte sur de possible faits de "concussion", à savoir la perception par un agent public de sommes indues.

Concrètement, il est reproché à l'ancien maire de ...Fresnes (2001-2017) d'avoir cumulé les indemnités tirées de ses différents mandats (député, maire et président d'agglomération selon Mediapart), au-delà du plafond autorisé par la loi.

Le député LREM est toujours président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée Nationale

La Brigade de répression de la délinquance économique est chargée de l'enquête. 
Avant l'entrée en vigueur en 2017 de la loi sur le non-cumul des mandats, promesse de campagne de François Hollande, les indemnités des députés étaient plafonnées à hauteur de 8.231 euros brut par mois (8.272 pour un sénateur) lorsqu'ils cumulaient plusieurs fonctions électives. Or, selon la Haute Autorité, le député PS du Val-de-Marne et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron aurait dépassé ce plafond.

Interrogé, le Parquet n'a pas souhaité préciser le montant des sommes indûment empochées, arguant que "l'enquête est en cours". 
La Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) a été chargée de l'enquête.

Emmanuel Macron a tenu son premier meeting politique à Fresnes le 19 mars 2015, à l'invitation du socialiste.
Pour avoir soutenu Macron sur la loi de 2015, loi "Emploi, activité, croissance", dite loi Macron, Bridey devint conseiller de Macron sur les questions de Sécurité et de Défense nationale pendant la campagne présidentielle de 2017 au cours de laquelle il présenta comme une priorité la nécessité d'une France plus indépendante. Mais cet ex-président du groupe Valophis (partenaire des collectivités d'Ile-de-France, en matière de logements), 65 ans, regrette désormais la coupe budgétaire annoncée en juillet 2017, sans toutefois s'opposer aux foudres de Jupiter.

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