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samedi 27 octobre 2018

Ecole publique: plusieurs maternelles exposées à un pédophile

La pédophilie en milieu laïc est-elle tabou ? 

L'affaire remonte à février 2018 et ne fait pas la Une...

Un jeune homme de 24 ans est soupçonné de s’être livré à des attouchements sexuels sur des élèves dans plusieurs écoles maternelles.
L’enquête a obligé les gendarmes à mener des centaines d’auditions. Selon Ouest-France, 477 enfants doivent être entendus d’ici la semaine prochaine près d’Angers (Maine-et-Loire), parce qu’ils se sont trouvés en contact avec un homme de 24 ans. Les responsables légaux de ces mineurs ont également été entendus.

Après la diffusion en ligne d’images pédopornographiques, le suspect mis en examen et placé en détention provisoire avait été détecté par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), suite à un signalement citoyen  - tout internaute est appelé à la vigilance - à la plateforme Pharos (Plateforme d'Harmonisation, d'Analyse, de Recoupement et d'Orientation des Signalements) de l'OCLCTIC.
Lancé en 2009 sous le patronage de la ministre de l'Intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, le nombre de signalements effectués chaque année est en croissance constante, accompagnant l'essor des réseaux sociaux. En 2010, première année complète de fonctionnement, on en comptabilisait ainsi 78.000. Le chiffre est passé à 100.000 l'année suivante, à 120.000 en 2012 et s'établit à 124.000 pour l'année dernière. Dans le détail, 56% concernent des escroqueries par Internet, 12% des propos racistes et 10% des contenus pédophiles.
infographie pharos nombre de signalements internetSeptembre 2017 : dans le Gard, neuf plaintes déposées contre un instituteur de maternelle soupçonné de viols à l'école maternelle de Caveirac, ville de 4.000 habitants située à 10 km à l'ouest de NîmesCe professeur des écoles de 58 ans a été mis en examen et écroué après l'ouverture d'une information judiciaire pour "viols et abus sexuels sur mineurs de 15 ans" concernant "au moins six enfants" âgés de quatre ans, rapportait le Parquet de NîmesCette mise en examen s'appuie "sur les déclarations des enfants", a d'abord précisé le procureur de Nîmes Erick Maurel, avant d'affirmer qu'il y avait six nouvelles victimes "potentielles", soit 12 victimes en tout. Il niait les faits.

C'était à une époque de confusion créée par la "théorie du genre" et  l'"ABCD de l'égalité"

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Cette théorie - que Najat Vallaud-Belkacem - après Vincent Peillon - tentait de faire entrer à l'école expliquait la construction de l’identité sexuelle indépendamment des facteurs biologiques: les différences entre les sexes s'acquièrent dans l’environnement socio-culturel, et non par la biologie. Un entretien du 31 août 2011 avec 20minutes a fait l'objet d'un signalement par 80 parlementaires de droite UMP qui ont écrit à Luc Chatel, alors ministre de l’Education, pour qu’il retire un manuel scolaire dont un chapitre est titré "Devenir homme, devenir femme". 
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Et c’est en tant que  secrétaire nationale du PS aux questions de société que la future ministre de Hollande avait pris la parole. "La théorie du genre, qui explique ‘l'identité sexuelle’ des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets", affirma-t-elle. L’entretien passa alors inaperçu mais le retour de bâton ne tarda pas, car Najat Vallaud-Belkacem employait bel et bien l’expression "théorie du genre".Lien Pasidupes 1
Lien PaSiDupes 2
En 2013, Najat Vallaud-Belkacem devenue ministre des Droits des femmes n'avait pas renoncé à la "théorie du genre". 
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Par le biais d'un programme d'enseignement, l’ABCD de l'égalité, elle mettait les études de genre en application dans l'enseignement avec pour objectif de lutter contre le sexisme et les stéréotypes de genre. Ce programme était enseigné de manière expérimentale dans quelque six cents classes maternelles et élémentaires.
Or, l'affaire a débuté fin 2016 quand les parents d'une petite fille se sont inquiétés de "jeux" faits en classe avec l'enseignant. Très vite, les parents préviennent la directrice de l'école et déposent plainte auprès de la gendarmerie. Dans la foulée, l'enfant est changée de classe, l'instituteur est suspendu et une enquête préliminaire est ouverte. Au fil des auditions, les gendarmes se rendent compte que plusieurs enfants seraient concernés. Après huit mois d'enquête, l'instituteur du Gard, qui nie les faits, a été arrêté  à son domicile, le jour de la rentrée scolaire, car sa suspension provisoire arrivait à échéance. Pendant sa garde à vue, son domicile a été perquisitionné et du matériel informatique a été saisi.

L'Angevin reconnaît les faits

Egalement suspecté du viol de deux de ses neveux âgés de 4 et 5 ans, l'individu  a reconnu être l’auteur d’attouchements sexuels sur des élèves de trois écoles maternelles au Plessis-Grammoire, à Pellouailles-les-Vignes et à Angers.

Entre 2013 et 2015, ce jeune en formation au CAP petite enfance avait effectué des stages dans ces établissements dans la région d’Angers. Selon Ouest-France, les victimes sont en majorité des garçons âgés de 4 à 6 ans. 
Le parquet d’Angers ne se prononce pas quant à leur nombre précis.

Signalement et blocage extra-judiciaire

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Actuellement, la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) impose aux hébergeurs et éditeurs de services en ligne de retirer et "d’informer promptement les autorités publiques compétentes de toutes activités illicites qui leur seraient signalées », lorsqu’elles relèvent des catégories suivantes :
- apologie des crimes contre l’humanité ; 
- apologie ou provocation à la commission d’actes de terrorisme ; 
- incitation à la haine raciale, à la haine à l’égard de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ; 
- pédopornographie ; 
- incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences faites aux femmes ; 
- atteintes à la dignité humaine.
Un bric à brac faisant soupçonner une mise à disposition de moyens pour tuer les libertés dans un Etat totalitaire.
Faut-il aller jusqu’à permettre à la police de bloquer d’elle-même les sites internet qu’elle décrète - sans jugement- illégaux, ou d’obtenir sans contrôle le déréférencement de contenus ? Déjà investi du pouvoir de demander aux intermédiaires techniques la censure de pages ou de contenus sans passer par la justice, le ministère de l’Intérieur souhaiterait désormais automatiser certaines procédures.

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