La démocratie dissimule leurs identités et leurs origines pour ne pas être accusée de racisme
Jeudi dernier, un ado a été frappé dans le RER A par une bande organisée qui en voulait à son téléphone portable. La victime a donné l’alerte une fois arrivée à la gare de Saint-Germain-en-Laye, Yvelines.
Ce groupe de "jeunes" est soupçonné d’avoir commis une quinzaine d’agressions en bande depuis le mois de mai sur le réseau du RER de toute la région parisienne.
Douze hommes et une femme, âgés de 16 à 22 ans, ont été interpellés, ce mardi soir, à Paris Châtelet, à Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) par les enquêteurs de la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la police parisienne.
Ces individus sont soupçonnés d’avoir commis une quinzaine d’agressions en bande dans les RER, en cinq mois. "Il ne s’agit pas d’un groupe constitué, estime une source proche de l’affaire. Ils se retrouvaient en surface au métro Châtelet avant de partir en groupe pour voler des téléphones dans le RER. Ils ciblaient les ados et les jeunes adultes dans toute l’Ile-de-France, sauf en Seine-Saint-Denis."
Le rythme des agressions s’est intensifié au mois de septembre, avec un climax début octobre.
Le 4 octobre, dans la matinée, un adolescent monte dans le RER A à La Défense (Hauts-de-Seine). Une dizaine de ces voleurs le repèrent en gare de Nanterre. Ils l’abordent et le frappent à coups de poing. La fille lui donne même un coup de couteau dans la jambe avant de lui voler son téléphone portable. Leur forfait commis, les agresseurs ont aussitôt pris la fuite en empruntant un autre train.
Arrivée à la gare de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), leur victime donne l’alerte. Elle souffre d’une plaie de quelques centimètres sur la cuisse mais son état n’inspire pas d’inquiétude.
Munis des images de vidéosurveillance, les enquêteurs de la BRF parviennent à identifier les agresseurs. Mais la population n'a pas le droit de savoir qui sont ses agresseurs : ainsi est la loi !
Leurs portables sont géolocalisés et permet l'interpellation d'une partie d’entre eux en flagrant délit lors d’une nouvelle agression, à Nogent-sur-Marne.
Les autres sont arrêtés à leur tour, alors qu’ils errent encore à Châtelet, ou bien à leur domicile. Certains sont extraits de la cellule de prison où ils étaient déjà incarcérés pour une autre affaire. Tous ont été placés en garde à vue à Paris.
Les adultes devraient être déférés dans les prochaines heures au palais de justice de Paris et les mineurs devant un juge pour "enfants" de leur département.
Pour ne pas "stigmatiser" une éthnie, une origine ou un mode d'accès en France, la presse d'investigation anarcho-révolutionnaire internationaliste (Mediapart ou Le Canard enchaîné notamment) a choisi de ne s'en prendre qu'aux entreprises capitalistes, tandis que la presse "bourgeoise" institutionnelle respecte la loi au détriment de ses lecteurs.
La loi est-elle faite pour les citoyens honnêtes ?
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