Hollande s'est assoupi sur le bouton rouge ?
Le chef de l'Etat a participé à l'opération en appuyant sur le bouton rouge
Le Mouvement pour la Paix milite pour le respect du traité de non-prolifération du nucléaire (TNP) |
Bien qu'impertinents jusqu'en mai 2012, les journalistes n'ont posé aucune question sur l'incident du M51 au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, au cours de son entretien avec Jean-Pierre Elkabbach, le dimanche 19 sur Europe 1. De quoi interpeller sur la nature de l'accident qui a provoqué l'échec du tir de validation d'un missile M51 de série, au large du petit port breton de Penmac'h (PS), dans le sud du Finistère. À ce stade, la commission d'enquête, réunie sous la présidence de l'ingénieur général de l'armement (IGA) Denis Plane, n'a pas encore abouti à des conclusions précises. Les techniciens de haut vol - militaires, industriels, ingénieurs de l'armement - réunis autour de l'IGA Plane auraient cependant acquis une première conviction, qui doit encore être confirmée : le navire transportant et lançant le missile, le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Vigilant (2004), ne serait pas en cause dans l'accident.
Opacité la plus complète
En langue de bois, la presse explique que "les causes du problème du M51 sont recherchées dans une ou plusieurs anomalies de fonctionnement de certains de ses équipements", mais que "les enquêteurs sont encore dans le flou" et seraient incapables à ce stade de déterminer, dans l'hypothèse d'un problème informatique, s'il concerne l'équipement (hardware) ou un élément logiciel (software)"... Beaucoup de mots pour rien.
Cette première de Hollande fait froid dans le dos
L'idée d'un sabotage
suit son cours
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Et Cécile Duflot ne s'est émue de rien ?
François Hollande était à la manoeuvre
Le président de la République a-t-il fait des noeuds: Hollande se trouvait personnellement "dans la boucle".
Dans des conditions et dans une situation non élucidées, Pépère, chef des armées a donc utilisé en personne le code d'accès au feu nucléaire. Il a transmis ses instructions par des moyens classifiés exigeant une chaîne de communication protégée permettant à la "chaîne stratégique" de s'assurer qu'il se trouvait bien aux commandes, avant d'appuyer sur le "bouton rouge". Or, l'agenda du président ne mentionne aucune activité officielle pour la journée du 5 mai. On peut conclure que vers 9 heures, entouré de son chef d'état-major particulier, l'amiral Benoît Puga, et de l'adjoint de celui-ci, le capitaine de vaisseau Bernard-Antoine Morio de L'Isle - un sous-marinier chargé, entre autres, des affaires nucléaires militaires -, le chef de l'État était aux manettes pour appuyer sur le bouton rouge.
Poisseux à ce point, c'est un handicap majeur qui devrait justifier sa révocation.
Autodestruction
Les tirs nucléaires de missiles sous-marins sont très particuliers : le ciblage de l'engin est programmé sans que l'équipage sache vers quelles cibles ses têtes nucléaires seront tirées. Après que l'ordre de mise à feu a été reçu par le commandant du submersible, qui exécute en personne la directive présidentielle, l'engin est expulsé du porte-avion par une puissante "chasse" d'air comprimé, comme au temps de la poste pneumatique. Le premier étage ne s'allume que lorsque le missile est complètement sorti de l'eau, comme le montre une vidéo du fabricant Astrium, une filiale d'EADS, visionnée le 18 mai vers 23 heures. Dès lors que le missile est tiré, "plus personne ne peut l'arrêter" (sic) et aucune instruction extérieure ne peut plus être reçue par l'engin, qui n'émet pas non plus la moindre donnée. Pour cette raison, le communiqué officiel publié après l'échec évoque une "autodestruction" qui s'est produite sans intervention humaine: le missile s'est suicidé ! Sans assistance médicale...
Pas de boîte noire
A en croire les media, le missile mène sa vie. Il ne contient aucune "boîte noire". Pour les artisans de la filière militaro-nucléaire française - Direction générale pour l'armement DGA, marine nationale, industriels -, crème de la crème de l'appareil militaro-nucléaire français, l'échec n'est pas une option ! A tel point que le ministère refuse de communiquer.
Le gouvernement serait sur le point d'appeler la Corée du nord à l'aide
Les sites du ministère de la Défense n'ont pas été mis à jour après l'accident du 5 mai. A propos de la plus puissante des armes françaises, on pouvait encore lire ce dimanche matin sur le portail de la DGA que "tous les essais en vol du M51 ont été des succès complets"...
On se croirait de l'autre côté du rideau de fer !Le gouvernement serait sur le point d'appeler la Corée du nord à l'aide
Les sites du ministère de la Défense n'ont pas été mis à jour après l'accident du 5 mai. A propos de la plus puissante des armes françaises, on pouvait encore lire ce dimanche matin sur le portail de la DGA que "tous les essais en vol du M51 ont été des succès complets"...
Le changement, c'est le retour aux années cinquantes.
C'est comme pour tout le reste lamentable
RépondreSupprimerCet article est une synthèse d’un article paru dans le Point du 16 mai 2013 et intitulé:
Suleiman : « Hollande n’était pas préparé au pouvoir »
Ezra Suleiman décrypte l’enlisement des réformes.
Avec la crise, Hollande a pourtant l’occasion unique de faire exploser tout cela.
Quelle excellente analyse des problèmes actuels de la France ! En résumé :
Hollande ne donne pas aux Français sa vision de l’avenir (mais en a-t-il une ?)
Hollande manque d’autorité, contrairement à son mentor, François Mitterrand,
Hollande promet la croissance mais ne dit jamais comment il veut y arriver,
Hollande utilise des diversions (rythme scolaire, morale laïque, mariage pour tous) pour ne pas traiter les vrais problèmes,
Hollande gère la France comme il gérait le parti socialiste et est constamment dans l’esquive, et le compromis mou,
le PS n’assume clairement ni la social-démocratie, ni l’économie de marché,
La France n’utilise pas tous ses talents et puise toujours dans le même vivier (ENA notamment)
Avec de tels handicaps, la France n’est pas près de se relever … "
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