POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 13 mai 2013

Pour Hollande, le remaniement est "sans actualité" mais en parle sans cesse

Hollande lance des bulles et les abandonne

François Hollande a pour la première fois clairement évoqué l'hypothèse d'un remaniement gouvernemental, mardi 7 mai.
Le gouvernement Théodule au travail

La bande de Stéphane Le Foll penche pour un gouvernement Ayrault II.
Le "deuxième temps" du quinquennat, c'est pour bientôt, a indiqué Michel Sapin, dès le vendredi 26 avril, avant Le Foll dans Les Echos, lorsqu'il annonce l’entrée dans "une phase offensive", mais sans mettre en cause le maintien de Ayrault. Jean-Vincent Placé  (EELV) n'a peut-être pas tort quand il ironise sur le quinquennat qui va pouvoir débuter.
Jean-Luc Mélenchon l'a dit ouvertement, Claude Bartolone l'a laissé entendre en évoquant aussi  ce "deuxième temps du quinquennat" dans Le Monde. Alors que François Hollande et Jean-Marc Ayrault peinent plus que jamais à convaincre, les deux hommes se verraient bien Premier ministre. Mais, dans Le Figaro, un hollandien prévient: "Hollande usera Ayrault jusqu'à la corde."

Ecrémer le gouvernement de ses ministres fantômes
Le Parisien se livre au petit jeu de chaises musicales d'un gouvernemeent "reserré", limité à quinze ministres forts : Delphine Batho déçoit ; Cécile Duflot séduit et pourrait monter en grade ; Arnaud Montebourg serait "exfiltré" à la Justice ; Pierre Moscovici aux Affaires étrangères ; Michel Sapin pour le remplacer… Sans compter sur les poids lourds du PS qui n'ont rien obtenu en 2012 (Ségolène Royal qui nie, Martine Aubry qui,  en pleine lumière en Chine au côté du président, y pzense chaque minute en redressant sa mèche, Bertrand Delanoë qui s'est libéré de Paris). 
Et c'est encore sans compter sur le serpent de mer de l'entrée au gouvernement de personnalités issues de la société civile. Qui à la tête de Bercy ?

Mais pour ajouter que ce remaniement est "pour l'instant sans actualité"!...
Alors pourquoi l'évoquer encore et encore?
Le président français avait rejeté l'idée d'un remaniement ministériel au cours d'une conférence de presse à Rabat au Maroc. Le mensonge de Jérôme Cahuzac est une faute "individuelle",estima-t-il. "Le gouvernement n'est pas mis en cause", avait-il insisté.

Et puis, tout à trac, il en parle à nouveau lors d'une conférence de presse commune avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski et y revient encore dans un entretien accordé à Paris Match pour confirmer qu'il viendra "en son temps", soulignant que "personne n'est protégé dans le gouvernement." 

Voilà donc la clé de ce battage: redynamiser l'équipe Ayrault, au risque de la fragiliser.
"Un jour, des choix et aménagements auront à être faits. Mais j'ai besoin de tous", explique le chef de l'Etat dans l'hebdomadaire. Selon lui, "personne n'est protégé dans le gouvernement. Personne n'a d'immunité", explique mercredi le chef de l'Etat, dans un accès de puissance, à l'hebdomadaire qui emploie la concubine présidentielle. 

Le seul ministre que le chef de l’Etat félicite nommément est le ministre de l'Intérieur
"Manuel Valls fait du bon travail. Reconnu comme tel par l'opinion publique.". Le président apporte également son soutien à la position du ministre du redressement productif,  mais dans le seul dossier Dailymotion. "Il y avait un risque de perdre cette entreprise française. L'idée était de nouer un partenariat avec Yahoo! qui l'a, pour le moment, refusé." Un gage à l'aile gauche du PS qui conteste  la politique molle du président et se rebelle contre l'influence d'Angela Merkel en Europe, mais à l'heure des élections fédérales de septembre.

Hollande joue-t-il au con ?
L'image n'est sûrement pas due au hasard. Arnaud Montebourg et Manuel Valls prennent un verre tous les deux, devant les caméras, comme pour montrer leur plaisir de travailler ensemble. Au même moment, Marisol Touraine, ministre de la Santé, organise une conférence de presse, un jour férié. Après la petite phrase de François Hollande, qui a évoqué un prochain remaniement, chaque ministre adopte sa stratégie. 

L'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, a connu ce genre d'annonce, qui peut déstabiliser. "La vraie difficulté d'annonces répétées de remaniement, c'est que cela paralyse l'action de chacun", à moins que "certains membres du gouvernement fassent des coups médiatiques idiots à tout prix, pour exister".

Hollande tire des bords

Au sujet de Jean-Luc Mélenchon, François Hollande met les points sur les 'i': le leader du Front de gauche n'a "jamais fait partie de la majorité". "Qu'il ne fasse pas semblant de s'étonner de notre politique aujourd'hui alors qu'il l'avait dénoncée par avance durant la campagne.

Incertain sur l'idée d'un gouvernement d'union nationale
, le président de la République explique toutefois qu'il y a "des causes qui doivent nous réunir". "Aujourd'hui, la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages."

"Les résultats ne sont pas encore là"

"Comment s’étonner qu'au bout d’un an les Français doutent, s’interrogent et s’impatientent. Alors que les résultats ne sont pas encore là et ne pourront pas l’être avant la fin de cette année, il s'entête: " Je le maintiens, la courbe du chômage va s’inverser", assure-t-il. 
Autre "grande leçon de la première année" du quinquennat, "le temps des processus législatifs et réglementaires n’est plus adapté au temps de la vie des Français et aux exigences des entreprises. Il faut aller plus vite". Après avoir stigmatisé Sarkozy sur sa boulimie de réformes, il laisse entendre que le recours aux ordonnances pourrait s'accélerer dans les mois qui viennent. 
Entre le travail et la mise en veilleuse du Parlement, les démocrates  choisiront. Le président a tenu à accueillir les parlementaires socialistes à l’Élysée, au risque apparaître comme un chef de clan, mais surtout comme le président des socialistes pour le quadriennat qui s'ouvre.

Valls semble pourtant avoir tout son temps
Après la mort jeudi soir d'un mineur dans les quartiers nord de Marseille, victime d'un règlement de compte  dans l'économie souterraine de la drogue, le chouchou du président a exclu vendredi "toute forme de découragement" face à la violence à Marseille. Manuel Valls explique avoir "besoin de temps" pour éradiquer les réseaux de trafic de drogue. "Il y a sans aucun doute parfois un sentiment d'impuissance et de fatalisme face à ces assassinats. Mais ces assassinats ne doivent pas cacher le travail de fond que nous menons pour reconquérir les territoires, pour apporter la sécurité aux Marseillais et pour en finir avec ce climat insupportable", a débité le ministre de l'Intérieur lors d'un point presse place Beauvau, sourcil froncé.

Il n'a pas non plus envisagé de donner les moyens juridiques aux juges.
Lien PaSiDupes - "Les ados qui braquent et tuent sans crainte: rançon d'un code pénal dépassé : la majorité pénale inadaptée à la sauvagerie ado

2 commentaires:

  1. Le bal des faux culs, des bons à rien, des bras cassés, des fous de pouvoir pour le pouvoir..........

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. http://www.sudouest.fr/2013/05/15/jerome-cahuzac-mentir-a-577-deputes-est-moins-grave-que-de-mentir-a-toute-la-france-1054461-3900.php

      Supprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):