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dimanche 12 mai 2013

Déficit : le sursis de l'Europe à Hollande irrite Outre-Rhin

Les Allemands grondent contre le régime de faveurs de l'U.E. accordé à la gauche

Les deux partis de la coalition gouvernementale d’Angela Merkel, ont manifesté leur mécontentement 
quant au sursis accordé à la France par Bruxelles pour réduire ses déficits publics, dans l’hebdomadaire Focus à paraître dimanche.
"C’est le mauvais signal. Je ne constate pas que la France entreprenne des réformes. Allonger le délai, c’est simplement dire, continuez comme cela", a déclaré au journal allemand Michael Stübgen, responsable des questions européennes du groupe parlementaire conservateur (CDU et son parti frère bavarois CSU).

Steffen Seibert, le porte-parole du gouvernement allemand, est bridé. Il s'est montré beaucoup plus neutre, en apparence, qualifiant ce délai de "processus normal". "Nous sommes dans un processus européen (…) Le pacte de stabilité et de croissance permet dans certains cas précis de rallonger le délai pour ramener son déficit public en dessous des 3% du PIB, à condition que le pays concerné continue ses mesures de consolidation", avait-il dit.

Paris reçoit un avertissement 

Dans Focus, hebdomadaire d'information du groupe Burda, le secrétaire général de la CSU, Alexander Dobrindt, estime qu’il ne faut pas de "bonus spécial pour la politique d’échec" du président François Hollande.

L’expert en Finances des libéraux (FDP, petit partenaire des conservateurs de Merkel), Hermann-Otto Solms a appelé à une accélération des réformes. "Les Etats doivent faire leurs réformes aussi vite que possible, assainir leurs finances publiques et améliorer la compétitivité de leurs entreprises", a-t-il dit.

"
On voit maintenant où mène la mauvaise politique de la France. Un plus grand chômage, des impôts au plus haut, de faibles investissements et pas de croissance", a assené de son côté le secrétaire général du FDP, Patrick Döring.

L'UE s'est crue obligée d'accorder un sursis de deux ans à Paris, soit jusqu’en 2015, pour atteindre ses objectifs budgétaires alors que la Commission européenne table sur une récession cette année en France.
Elle prévoit même un dérapage de ses déficits contribuant à une hausse inquiétante du chômage.

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