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dimanche 12 mai 2013

Des droits des descendants d'esclaves outre-mer à ceux des serfs en France

Nous sommes tous des descendants de serfs

Rendons la Savoie au royaume de Piémont-Sardaigne, donc à l'Italie

La Savoie fut soumise par les révolutionnaires en 1792 et fut conservée sous la Terreur ! 

En guerre contre l'empereur d'Autriche, les révolutionnaires français se méfiaient du souverain sarde Victor-Amédée III, allié de l'Autriche, alors ils annexèrent les terres sardes. Les descendants des acheteurs de biens nationaux, rarement des paysans propriétaires, mais plutôt des bourgeois,  au premier rang desquels  des notaires. Tremblez notaires de père en fils! 

Le traité de Paris rendra l'ensemble de la Savoie à Victor Emmanuel Ier, rentré de son exil en Sardaigne pour récupérer le Piémont, Nice et la Savoie. Et voilà que nous pourrions aussi avoir à rendre Nice !

La Lorraine et la Corse, aussi, et la Bourgogne ? Descendants des Burgondes, à vous les vignobles...
Or, à l’occasion de la journée de commémoration de l’esclavage, vendredi, les illuminés du Comité représentatif des associations noires (CRAN) ont indiqué qu’ils allaient déposer plainte contre la Caisse des dépôts pour avoir "profité de l’esclavage ", selon lui en recueillant notamment la "rançon" imposée à Haïti pour son indépendance. Une initiative hallucinante, mais le CRAN est coutumier du fait…
François Hollande a souligné vendredi "l'impossible réparation" des ravages de l'esclavage, "outrage fait par la France à la France" (sic), à l'occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.
Evoquant "l'impossible réparation" de la traite négrière, François Hollande a cité le poète antillais Aimé Césaire, dont on célèbre cette année le centième anniversaire de la naissance.
"'Il y aurait une note à payer et ensuite ce serait fini ? Non, ce ne sera jamais réglé'", a dit le président français, en écho à cette figure de la vie martiniquaise, célébrée au Panthéon, non loin des jardins du Luxembourg où se tenait la cérémonie.
"L'histoire ne s'efface pas. On ne la gomme pas", a-t-il ajouté. "Elle ne peut faire l'objet de transactions au terme d'une comptabilité qui serait en tous points impossible à établir. Le seul choix possible, le plus digne, le plus grand, le plus responsable, c'est celui de la mémoire, c'est la vigilance, c'est la transmission."
Le chef de l'Etat s'exprimait en présence de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui est à l'origine de la loi de 2001 reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité.
"Tout crime appelle réparation, et quand on refuse la réparation, c'est qu'on refuse qu'il y ait eu véritablement crime. Il faut une réparation globale : morale, culturelle, financière, symbolique, matérielle", a dit Louis-Georges Tin à des journalistes. "Ce chemin de justice doit être ouvert", a-t-il ajouté.


François Hollande : "l'histoire ne s'efface... par lemondefr
 
Et de reprocher au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault,  de ne "pas avoir tenu parole", puisque des conseillers avaient reçu des membres de son association en octobre.

Le CRAN a besoin d'huile dans les rouages mentaux


La position du CRAN n'est pas partagée par Serge Romano, président du Comité marche du 23-Mai, qui a notamment aidé de nombreux Antillais à retrouver la trace de leurs ancêtres.

Lui-même refuse la "posture de la réparation", qu'il juge "politiquement dangereuse". "Une fois qu'on aura donné de l'argent, tout sera fini ? Vous serez réhabilité, réparé ? Non, ce n'est pas sérieux et c'est surtout dangereux parce que se baser sur le ressentiment, c'est encore une fois être dans le confit et ne pas être dans la solution", a-t-il fait valoir auprès de journalistes.


Le sujet laisse "sceptique" la nouvelle présidente du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage, Myriam Cottias.
"Que la question des réparations soit posée, je le comprends", a-t-elle déclaré. "Mais les enjeux sont beaucoup plus de travailler à lutter contre les représentations racialisées, racialisantes des personnes issues de l'esclavage. C'est un enjeu sociétal et politique beaucoup plus important."

Pas plus de races que de sexes différents...
Un projet de loi demandant la suppression du mot "race" de la Constitution, une promesse de campagne de François Hollande, a été déposé par des parlementaires ...communistes.

François Hollande temporise en amusant la galerie de sémantique
Il a dénoncé l'esclavage, "outrage fait par la France à la France, à son propre honneur, à sa grandeur", et a rappelé la nécessaire lutte contre "toute discrimination, ce poison contre l'égalité".
"Si l'esclavage a disparu en France, la haine, le mépris qui l'ont rendu possible sont, eux, toujours là", a-t-il dit, appelant à combattre le racisme "sans répit, sans faiblesse et sans silence". Stéphane Hessel n'aurait pas pu dire mieux !

Au cours de sa visite d'une exposition sur la traite des Noirs, il a repassé une couche, évoquant la construction, qui vient de commencer, d'un "Mémorial ACTe" en Guadeloupe, voulu par Victorin Lurel.
"La traite nous renvoie à la dette souscrite à l'égard de l'Afrique", a ajouté François Hollande, qui avait salué la mémoire des esclaves sur l'île de Gorée, au large de Dakar, en octobre dernier.
Il a fait un lien entre cette dette et l'intervention de l'armée française lancée en janvier contre les rebelles islamistes au Mali. "Aujourd'hui, c'est au nom de cette solidarité que la France est intervenue au Mali pour lutter contre l'intolérance, le fanatisme et la terreur", a-t-il dit.


Mais Hollande n'a rien dit du servage


Le servage personnel a sensiblement chuté en France après la guerre de Cent Ans, mais il faut attendre
l'ordonnance du 8 août 1779 pour que le servage soit aboli par Louis XVI ce qui démontre que les serfs étaient privés du droit d'héritage.


Amis, Taubira nous ouvre de grands espoirs.


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