La fracture s'étend des partis au gouvernement
Cécile Duflot a multiplié les numéros de contorsionniste.
Equilibriste, notamment dès septembre au 20h de France 2, son immense agilité ne cesse de faire ombrage aux plus grand artistes de cirque.
Ceux qui ont un peu de dignité pensaient que la décision d’EELV de ne pas voter le traité européen avec la majorité gouvernementale la mettrait dans une situation intenable qui la conduirait à s'éjecter de son siège de ministre, mais pensez donc !
Ceux qui ont un peu de dignité pensaient que la décision d’EELV de ne pas voter le traité européen avec la majorité gouvernementale la mettrait dans une situation intenable qui la conduirait à s'éjecter de son siège de ministre, mais pensez donc !
Parce que c'est Hollande et parce que c'est Ayrault, l’ancienne responsable du mouvement EELV arrive à se maintenir au gouvernement alors que son mouvement d’origine ne votera pas l’une des plus importantes lois de l’année 2012. "En tant que ministre elle soutient les positions du gouvernement", tout en assurant "qu’elle respecte les décisions de son parti."
Les candidats du Koh-Lanta gouvernemental avalent des couleuvres avec délice…
Cécile Duflot reconnaît qu’elle a perdu une partie de sa liberté de ton. "En revanche, j'ai gagné en capacité d'action depuis que suis ministre", affirme-t-elle, tout aussi sereinement. "J'ai un nouveau rôle, j'ai le sens des responsabilités et je sais ce qu'est la solidarité gouvernementale". C’est ce qu'on appelle le grand écart au cirque de Pékin. D'ailleurs, Daniel Cohn-Bendit, qui regrette ce déficit de cohérence politique chez Europe-Ecologie-les-Verts, préfère prendre un peu de distance.
Les convictions écologistes ne connaissent pas le réchauffement climatique
Pendant que les uns manifestaient, samedi 17 novembre 2012, contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), les autres validaient le bilan de leurs deux ministres, Cécile Duflot (logement) et Pascal Canfin (développement), à l'occasion d'un conseil fédéral du parti à Bobigny (Seine-Saint-Denis). "On était là pour le respect d'un certain nombre d'engagements pris par le président de la République et le premier ministre lors de la conférence environnementale, explique Pascal Durand, secrétaire national d'EELV. Il faut mettre les discours en actes."
Si Hollande renie ses engagements, les écologistes sont-ils exonérés de tout respect d'eux-mêmes ?
Citons aussi la vente par Hollande de centrales nucléaires à la Turquie
Lien PaSiDupes : "Les bienfaits du nucléaire pour les comptes publics de Hollande ": Areva remporte un "méga-contrat" en Turquie
C'est Lienemann qui implose et Hamon qui réduit les émanations
Jean-Marc Ayrault a expliqué dimanche soir sur TF1 que le gouvernement envisagede réduire la participation de l'Etat dans le capital "d'un certain nombre d'entreprises publiques" pour consacrer ces sommes à l'investissement. "Pas pour boucher les trous du budget", a-t-il précisé.
Fission de l'aile gauche du PS
Evoquée dimanche par Jean-Marc Ayrault, la réduction de la participation de l'État dans le capital de certaines entreprises publiques pour soutenir l'investissement, est "une erreur", affirme la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann. Le capital public est un "atout économique, social et industriel majeur pour l'emploi, les services publics et l'indépendance nationale", rappelle-t-elle, condamnant la méthode de soutien de l'investissement choisie par l'exécutif réduisant le périmètre du capital public.
"La présence publique au capital de certaines entreprises est essentielle dans les services publics, les secteurs stratégiques ou pour assurer les entreprises françaises avec des capitaux qui défendent le long terme (...) Plus le capital public est fort, moins les objectifs financiers, la production de cash à court terme, les délocalisations et l'obsession de la valorisation boursière peuvent s'imposer face à l'avenir industriel, le maintien des emplois ou la qualité du service public", poursuit Marie-Noëlle Lienemann, du courant "Maintenant la gauche", l'aile gauche du PS.
"Chaque fois que la gauche a accepté de réduire ce périmètre, elle a fait l'amer constat de la fragilisation de l'emploi, de la réduction des capacités productives en France et au passage d'un désamour majeur des français, singulièrement du peuple de gauche qui refuse cette logique néo-libérale", rappelle-t-elle encore.
Bien que le Premier ministre n'ait pas précisé quelles entreprises feraient l'objet de ces réductions de participations, Hamon acquiesce. Caution de l'aile gauche du PS au gouvernement, il n'a que des objections à opposer à sa camarade Lienemann.
Hamon salue la fin d'une certaine impuissance...
Quant à Elie Cohen, économiste socialiste et conseiller de F. Hollande, il tente d'esquiver les avatars, estimant que "Hollande n'a que l'embarras du choix" !
Combien de générations pour reconstituer le patrimone de la France ?
Les jeunes que le candidat Hollande promettait de gâter, n'auront pas que la charge des retraites à supporter.
Le MJS va-t-il avoir un sursaut ?
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