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dimanche 12 mai 2013

Manifestation de harkis à Paris contre leur "abandon"

Ils réclament au président Hollande le respect de ses promesses 
Entre 100 et 150 harkis ont manifesté dimanche à Paris pour la reconnaissance de l'abandon par la France de ses supplétifs de l'armée française, à la fin du conflit franco-algérien.
Vieux soldats harkis couverts de médailles, hommes plus jeunes, femmes accompagnées d'enfants, tous représentants des harkis, ils se sont réunis devant le Palais de Justice, sur l'île de la Cité, à l'appel d'une quarantaine d'organisations.

Ces militaires dénoncent le non-respect des promesses de François Hollande d'origine algérienne. Fidèles à la France, ostracisés et martyrisés par le FLN, ils criaient aujourd'hui des slogans comme "Abandon, trahison, les harkis sont dans la rue" ou "La reconnaissance, c'est maintenant", ils se sont mis en marche vers le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants, dans le VIIe arrondissement.


Successeur de François Mitterrand qui fut chargé de la répression de l'insurrection algérienne,
 soixante ans plus tard, le candidat socialiste s'est engagé.
Un livre de Benjamin Stora et François Malye met en lumière le rôle de François Mitterrand dans la mort de 45 nationalistes algériens, guillotinés en 1956-1957.

Ministre de l'Intérieur du gouvernement Mendès France, François Mitterrand se trouve au coeur de la tourmente qui éclate en Algérie le 1er novembre 1954 et refuse d'envisager l'indépendance. Il est favorable à l'Algérie française et le dit publiquement. Puis ses nouvelles fonctions de ministre de la Justice dans le gouvernement Guy Mollet, à partir du 1er février 1956, l'amènent plus loin, jusqu'à favoriser la répression de la rébellion dans le sang, par la guillotine : c'est ce que prouvent, archives à l'appui, l'historien Benjamin Stora et le journaliste François Malye dans un livre qui vient de paraître : François Mitterrand et la guerre d'Algérie.Michel Rocard savait. Il se souvient d'avoir un jour traité François Mitterrand d' "assassin" à cause de cela. 


VOIR et ENTENDRE
Serge Carel, ancien harki, expliquer qu'il demande à François Hollande le respect de ses engagements envers les harkis et leurs familles:

Serge Carel rappelle l'engagement de François... par associationahdh

Que l'Etat honore ses engagments



VOIR et ENTENDRE le témoignage d'un Harki en France:

Selon l'un de leurs représentants, un délégué des manifestants devait être reçu par un membre du cabinet du président Hollande, auquel ils devaient remettre une lettre. Les manifestants veulent que le chef de l'Etat "honore ses engagements" et "reconnaisse la responsabilité de l'Etat dans le mauvais accueil dans les camps, et le massacre de plus de 100.000 harkis", abandonnés au moment du retrait français d'Algérie.

Selon les organisations de cette communauté, il y a quelque 700.000 harkis et descendants de harkis. 

Fin 1962, 20.000 supplétifs avaient été placés dans des camps d’hébergement militaires en France et 3 200 se sont engagés dans l’armée française. Fin novembre 1963, le ministère des Rapatriés dénombrait 42 000 harkis ayant transité dans les centres d’accueil. Au final, 91.000 harkis et membres de leurs familles purent s’établir en France de 1962 à 1968.

Parmi leurs revendications: faire du 12 mai une Journée de l'abandon. 
C'est à cette date qu'en 1962, un échange de télégrammes entre les ministres Pierre Messmer et Louis Joxe avait scellé le refus de l'accueil des harkis en France après les Accords d'Evian, signés en mars de la même année et mettant officiellement fin au conflit. 
Selon les historiens, 55.000 à 75.000 supplétifs de l'armée française ont été abandonnés et furent les victimes de sanglantes représailles du FLN. Pour le Comité national de liaison des harkis, le nombre de sacrifiés dépasse les 100.000.
VOIR et ENTENDRE le témoignage de Hocine, Harki accueilli à l'Ardoise:

HARKIS, Les Camps de la HONTE   (HOCINE Le... par CROACLUB
Quelque 60.000 harkis avaient été admis en France et logés dans de ces camps de fortune improvisés dans l'urgence.

VOIR et ENTENDRE Nicolas Sarkozy reconnaître la dette de la France envers ses Harkis:



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