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dimanche 19 mai 2013

Hollande écarte le Français Dassault pour des drones "Made in USA" ?

Montebourg en avale son béret !

Des drones israéliens ou américains à court terme, c'est le souhait de la France
, "en discussion avec les États-Unis et Israël" pour l'achat en urgence de drones de surveillance

a indiqué le socialiste Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, invité dimanche du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. "Il nous faut aujourd'hui ces moyens à court terme. Il y a aujourd'hui deux pays au monde qui construisent des drones, les États-Unis et Israël", a-t-il expliqué. Le ministre socialiste juge ces aéronefs sans pilote "indispensables", tant ils ont prouvé leur efficacité d’observation sur les terrains d'opérations militaires.


Mais bientôt une production européenne ? 
"La France a raté le rendez-vous des drones, pour des tas d'histoires, on pourrait en faire un livre, il faut remonter 20 ans en arrière", a regretté Jean-Yves Le Drian. "Il faut sur ce sujet une solution pérenne. Il faut se préparer construire au niveau européen une nouvelle génération susceptible de remplacer les drones d'observation actuels", a-t-il avancé. "Il faut que les industriels français et européens se mettent en relation", notamment avec les "Allemands et les Britanniques" qui sont désireux de tels projets selon le ministre.

VOIR et ENTENDRE Le Drian noyer le poisson sur Europe1:


Marianne rappelle
ce que le ministre socialiste élude face à Elkabbach:
 l'idée, lancée sous Hervé Morin, a été confirmée par Alain Juppé, avec bien sûr l'aval de l'Elysée. 
Fin 2011, lors du vote du budget de la Défense, le dossier avait subi des attaques en règles de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. Pour faire des économies, mais aussi pour des raisons politiques, les sénateurs ont pris parti pour le Reaper. Après plusieurs passes d'armes médiatiques, la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, qui s'était rangée aux choix de Gérard Longuet, avait fini par rétablir les 300 millions d'euros de crédits prévus initialement.

Quels types de drones dans l'immédiat ? 



En attendant un drone de nouvelle génération espéré pour la prochaine décennie, la France avait le choix entre deux options
Soit moderniser sa flotte actuelle de quatre appareils Harfang israëliens équipés par EADS et mis en oeuvre par l'armée de l'air, dont le contrat arrive à échéance fin 2013, soit acheter des drones américains ou israéliens
Jean-Yves Le Drian a assumé le choix de la seconde option, parce que les militaires ne veulent pas s'engager pour les dix prochaines années sur une technologie "intérimaire", en partie dépassée, mais alors que l'option Harfang était la moins coûteuse. La maîtrise de la dette publique n'est pas une priorité de ce gouvernement socialiste.

Les options étaient en vérité au nombre de quatre...


3) le projet Talarion d'EADS, plus ambitieux et donc très couteux certes, 

L’été dernier, Dassault Aviation l'avait emporté sur son grand rival, le groupe européen EADS, qui proposait le drone Talarion à plusieurs gouvernements européens. En juillet 2011, le précédent ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait décidé d'entrer en négociations avec l’avionneur, qui proposait la francisation d'une plateforme israélienne Heron TP, rebaptisée promptement Voltigeur au salon Eurosatory, en vue de remplacer les drones Harfang (plateforme israélienne) fabriqués par EADS et en bout de vie
4) mais aussi un programme franco-israélien, avec Dassault, le Heron TP, drone de moyenne altitude longue endurance (MALE) construit par la division Malat du constructeur israélien Israel Aerospace Industries (IAI), en acquisition ou location. 
Or, ni Israël, ni Dassault, entrepreneur pourtant franco-français, n'est en odeur de sainteté au Château... Jean-Yves Le Drian a décidé d'éliminer la candidature de l'entreprise française, constructeur du Rafale, pourtant quasiment déjà acquise. 
Le "Made in France"  socialiste a ses limites politiques ! 
Le gouvernement Ayrault a décidé de rebattre les cartes d’une façon générale dans l’industrie de la défense, sur laquelle Hollande estime que Dassault Aviation exerce une trop grande influence. Dommage pour l'emploi français. 


Ce genre de 'male'
a-t-il rendu service
à Lejaby ?

La mondialisation revue et corrigée par Hollande

Selon Le Monde, le projet est ensuite de "franciser" l'achat du drone américain Reaper, en modifiant sa technologie, notamment dans le domaine des capteurs. Descendant du Predator, le Reaper de General Atomics est sa version combattante, de type Male (moyenne altitude-longue endurance), et constitue l'un des fers de lance de la stratégie américaine de lutte contre ...al-Qaïda et les Taliban.

En français, "Reaper" signifie "Faucheuse", en référence à l'allégorie de la mort...


Selon le quotidien,
la France en achèterait deux exemplaires dans un premier temps, même si - ou parce que - l'option américaine suscite la colère des industriels français. 
A terme, Paris compterait en acquérir cinq à sept pour environ 300 millions d'euros.
Auxquels s'ajoute l'aide "humanitaire" de 500.000 euros apportée par la concubine présidentielle au Mali, en réparation des exactions islamistes d'al-Qaïda.


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