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mercredi 15 mai 2013

PSG: le gouvernement n'assume pas les émeutes lors du sacre

Manuel Valls : "les coupables, c'est les casseurs" !

Pour la première fois, le chouchou des sondages est_fragilisé par la rue
Valls est-il vraiment le chef Place Beauvau ?
Ses traits en permanence tendus en faisait un ministre responsable et le président y voyait une bouée pour le gouvernement Ayrault en perdition.  Les compliments du président dans Paris-Match, "Manuel Valls fait du bon travail. Reconnu comme tel par l’opinion publique",l'ont-il grisé ? Toujours est-il que Montebourg n'a pas eu de peine à l'exposer sur son flanc en s'affichant en rigolo sur les Champs-Elysées  le jour du recueillement du 8 mai, et l'image du bon élève en a tout à coup été ternie.

Ce temps-là est révolu depuis que le ministre de l'Intérieur s'est rendu coupable d'"amateurisme" et d"'inertie" face aux jeunes qui ont terni la fête du PSG au Trocadéro, lors de la remise du trophée de champion de France au club parisien.
"C’est l’élève modèle qui trébuche. Pour la première fois, son nom est associé à un échec. On le regarde comme un ministre qui, au pire, n’a pas anticipé, au mieux, s’est mal entouré", analyse l'éditorialiste politique d'Europe 1, Caroline Roux. 
C'est naturellement vers le locataire de la place Beauvau, garant de l'ordre, que les regards se tournent en effet après tout désordre, notamment quand des images en sont diffusées en boucle, mardi soir. Il est effarant que la gauche s'en étonne. "Le réel est dans le poste", aimait dire le conseiller en communication politique Jacques Pilhan à François Mitterrand. "Cette fois-ci, le réel, c’est la violence au cœur de Paris qui fait oublier la communication du ministre sur les résultats des zones de sécurité prioritaires", souligne encore Caroline Roux.
Comme les autres, Valls s'est donc à son tour placé dans le collimateur de l'opposition qui le met en accusation.
L’Elysée cherche à se protéger en protégeant Manuel Valls

Les branquignols de la communication du Château osent soutenir "qu’il n’a pas inventé le hooliganisme, et que s’il y a faute, elle n’est pas démontrée"! En attendant qu'elle soit démontrée, Valls se défend de s'abandonner à la polémique et se livre à l'amalgame habituel mais gratuit mêlant librement l'UMP et l'extrême gauche: la droite -qui n'a rien demandé ni fait- subit les attaques de l'exécutif et de sa presse.
Président partisan, François Hollande fait circuler l'élément de langage selon lequel avant de condamner le locataire de la place Beauvau, l'UMP ferait mieux de condamner les casseurs !
Pour peu, ls casseurs seraient manipulés par l'opposition... 
"Le président de la République est revenu sur ce sujet en rappelant que les premiers responsables des débordements de lundi soir, ce sont les casseurs eux-mêmes", a transmis la porte-parole du gouvernement. Et comme elle manque totalement de pudeur, lors du compte rendu du Conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem ajoute gravement qu'"il ne faut pas se tromper de responsabilité".

Un ministre de l'Intérieur de Hollande, ça n'est jamais responsable de rien 

Valls le dit, il est "vertueux", sérieux" et ne redoute de rien ! 
Il se montre indigné, condamne les débordements lors de la fête du PSG et souligne qu'il faut "tirer les leçons et les enseignements de ce qui s'est passé".
VOIR et ENTENDRE Manuel Valls, yeux exorbités, mèches en bataille et visage ruisselant de sueur, peiner à sortir du constat à force d'énumérations oiseuses, face à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, le 14 mai 2013:
La gauche garde constamment des "ultras" sous le coude et les accuse par réflexesont

VOIR et ENTENDRE Bourdin and Co sur RMC

Dans l'émission Bourdin Direct, François Bayrou estime que Manuel Valls n'a pas pris suffisamment au sérieux les risques liés au sacre du PSG. "L'organisation de la sécurité publique sous la responsabilité du ministère de l'Intérieur a été insuffisante", accuse le président du MoDem, à propos des échauffourées du Trocadéro lundi soir.


VOIR et ENTENDRE la réaction du Béarnais pointer les négligences sur le contrôle des transports en provenance des banlieues ou sur le consentement du ministère sur le choix du Trocadéro:



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