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lundi 27 mai 2013

Bloc Identitaire présent aux Invalides, mais absent au concert pro-homo de la Bastille

Connivence présumée du Bloc Identitaire avec la majorité présidentielle en question 

Histoire d'une GPA politique


Foule clairsemée 
au Concert pour Tous,
pourtant gratuit du 21 mai 2013, place de la Bastille

Le Bloc Identitaire est né de la dissolution du groupe Unité radicale
, le 6 août 2002.
Maxime Brunerie — membre du Mouvement national républicain (MNR) et sympathisant d'Unité radicale — venait d'être l'auteur d'une tentative d'assassinat contre le président de la République Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002. La conclusion de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy en juillet 2004 établissait toutefois que l'acte était isolé et sans visée politique.
Le BI s'est constitué en parti politique lors de sa convention organisée à Orange en octobre 2009. Il est donc théoriquement vulnérable, puisque Manuel Valls pourrait le dissoudre.
Cette photo publiée par Libération
n'est pas datée par son auteur
Après dispersion 
de la Manif pour tous: 
photo affectée au  
26 mai 2013 
à Paris, aux Invalides  


Le Bloc Identitaire brillait par son absence au Concert pour Tous

Quelques milliers de personnes se sont rassemblées pour
une manifestation parisienne festive et gratuite le mardi 21 mai au soir, célébrant la loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.

L’"événement", selon Libération, aurait rassemblé 35.000 personnes, annoncent tranquillement les organisateurs: la préfecture de police de Paris (PP) ne donne jamais de chiffres concernant les événements festifs... La Toile se risque à en compter 125.000 !
VOIR et ENTENDRE le député Erwann Binet, place de la Bastille, en présence de Jean-Pierre Michel, ancien magistrat, membre du Syndicat de la magistrature (SM) et sénateur de la Haute-Saône, Noël Mamère (EELV), Robert Hue (MUP, mais ex-PCF) et Esther Benbassa (cf. libellé), sénatrice Europe Ecologie-les Verts. 

Dès 1991, avec deux militants homosexuels, Jean-Paul Pouliquen et Gérard Bach-Ignasse, le juge Jean-Pierre Michel avait rédigé une proposition de loi sur un ...Contrat d'union civile (CUC), mais il n'était arrivé à convaincre aucun autre député de gauche de la déposer.
Rapporteur du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, il s'est déclaré favorable à la gestation pour autrui (GPA) pour les couples hétérosexuels et homosexuels.

VOIR et ENTENDRE
le soudard Mamère avouer qu'il y a huit ans il a bâclé les préliminaires:



Noël Mamère au Concert pour tous par yaggvideo
Initié à la loge "Demain" du Grand Orient de France en 1994, Noël Mamère a célébré le premier mariage illégal entre personnes de même sexe dans sa mairie, le 5 juin 2004. Cette cérémonie très médiatisée a entraîné la suspension de sa fonction pour un mois, et l'annulation du mariage le 27 juillet. Les époux ont depuis "divorcé".


Un concert récupéré par le parti du président
Le maire de Paris Bertrand Delanoë, la ministre déléguée chargée de la Famille Dominique Bertinotti, l’ancien ministre socialiste Jack Lang, le Premier secrétaire du PS Harlem Désir et des responsables associatifs ont assisté à une partie du concert.

VOIR et ENTENDRE
Harlem Désir attribuer à François Hollande la paternité de la loi entre personnes du même sexe portée par Christiane Taubira:


Harlem Désir au Concert pour tous par yaggvideo
Ce mardi-là, l’un des opposants, un essayiste d’extrême droite, s’était donné la mort à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Mais Nicolas Gougain, le porte-parole d’Inter-LGBT, fédération des principales associations de défense des droits des homosexuels, jugea qu’il s’agissait d’un "acte de quelqu’un de très isolé et marginal".

Etrangement, l'extrême droite n'a pourtant pas perturbé cette manifestation-là.
Le Bloc Identitaire ne peut être accusé de débordements: épargne-t-il la gauche pour se consacrer à l'UMP ?
Plan serré du photographe du Parisien.
Et pourquoi pas une vue générale ?
La place était aux trois-quarts vide !
Ayrault et Valls ont brandi la menance extrême droite

Le ministre socialiste de l'Intérieur avait clamé son fantasme de craintes de débordements
. Il a ainsi missionné la presse dévote pour "avertir" les groupes extrémistes qu'il y aura "une réponse policière et judiciaire pour faire respecter les lois de la République", dimanche, lors de la manifestation contre le mariage homosexuel. 
Il a tenté aussi de démobiliser les Français concernés en lançant une offensive de dissuasion en direction de familles avec enfants. Bilan, 1.000.000 de participants, quand en l'absence de Frigide Barjot menacée de mort, les organisateurs en espérait donc seulement entre 250 et 500.000.

Quelque 4500 policiers et gendarmes ont été déployés pour encadrer trois cortèges de manifestants. 

Le Premier ministre Ayrault avait également exercé des pressions
Tandis que dans le sillage de Manuel Valls Libération annonçait la montée d'une tension à la veille de la manifestation contre le mariage homosexuel  et que Frigide Barjot renonçait sous les menaces à prendre part au défilé, Jean-Marc Ayrault accusait l'UMP de mettre de l'huile sur le feu et Harlem Désir en rajoutait une couche en appelant Jean-François Copé à ne pas manifester.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, samedi matin, a accusé les responsables de l’UMP appelant à manifester dimanche de prendre "une lourde responsabilité en provoquant la crispation et la radicalisation" de certains manifestants, et appelé à une "très grande vigilance".
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, a renchéri en accusant le président de l’UMP Jean-François Copé de "jouer la radicalisation" du mouvement anti-mariage homosexuel et en l'appelant "solennellement", dans un communiqué, à renoncer à manifester dimanche.

A ces "tentatives inacceptables de pression et d’intimidation", les manifestants ont répondu par une sereine détermination.

L'Union de la Droite Nationale (UDN) a publié une liste brune des députés à sanctionner :

Députés UMP ayant voté pour
(à faire battre lors des prochains scrutins) :
Benoist Apparu
Franck Riester
A noter que M. Marcel Bonnot, M. Luc Chatel, M. Alain Chrétien, Mme Marianne Dubois, M. Henri Guainoqui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote, ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter contre", mais ils apparaissent comme ayant voté oui.

Députés UMP s'étant abstenus (à faire battre lors des prochains scrutins):
Nicole Ameline
Nathalie Kosciusko-Morizet
Pierre Lellouche
Bruno Le Maire
Édouard Philippe

Députés UDI ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :
Jean-Louis Borloo
Philippe Gomès
Yves Jégo
Sonia Lagarde
Jean-Christophe Lagarde
Les députés non-inscrits ont tous voté contre.
Cherchez les élus de la majorité présidentielle.


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