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samedi 4 mai 2013

Hollande, rattrapé par les affaires du PS et appelé à témoigner devant la justice

Les huissiers défilent à l'Elysée

Invitations à témoigner : Hollande a-t-il tant à dire...


R. Teulade et F. Hollande

Question: Hollande a-t-il reçu des fonds mutualistes
de son ami socialiste ?




Jeudi, un huissier a remis à l'Elysée une invitation à témoigner dans l'affaire de René Teulade. L'ex-député suppléant de François Hollande en Corrèze est en effet poursuivi pour avoir bénéficié d' "avantages abusifs".


Ce vendredi, un nouvel huissier a remis une autre invitation du même type à l'Elysée.
Il s'agit cette fois du procès de Gérard Dalongeville, ancien maire PS d'Hénin-Beaumont mis en cause pour fausses factures présumées


Depuis le début de la semaine, les huissiers se pressent à la porte de l'Elysée. 
Dans l'affaire Teulade, l'un d'entre eux s'est vu refouler à deux reprises avant de pouvoir transmettre aux services de François Hollande une "invitation" à témoigner. Après un premier échec lundi, l'invitation a finalement franchi la porte de l'Elysée, jeudi, quatre jours plus tard.Lien PaSiDupes : Hollande, mouillé dans le procès Teulade

Le même scénario s'est produit dans le dossier Gérard Dalongeville, l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont, appelé à comparaître prochainement devant la justice pour "détournement de fonds publics". Un huissier s'est présenté jeudi à l'Elysée. Et l'homme de loi a été pareillement repoussé et invité à reprendre rendez-vous vendredi avec le commandant militaire de l'Elysée.

Un même avocat dans les deux dossiers

G. Dalongeville veut un président à son procès
N'a-t-il donc pas remarqué que la France n'en a pas à sa tête ?

Toujours est-il que, dans ces deux dossiers,
"l'Elysée fait pression sur les huissiers pour les empêcher de venir", accuse Maître Francis Terquem. A noter que cet avocat se trouve être à la fois celui de Gérard Dalongeville et celui des parties civiles dans le dossier René Teulade. "Rien n'interdit à un citoyen de demander à un président de la République de témoigner à un procès. On l'appelle citation, invitation... Ou il accepte ou il n'accepte pas", explique-t-il.

Pour son ami Teulade, François Hollande s'est dit prêt à "contribuer" au travail de la justicejeudi pour le 15 mai, ouverture du procès
Mais la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a précisé que ça ne passera pas forcément par un témoignage à l'audience

Pour l'affaire Dalongeville, en revanche, on ne connaît pas encore la position du chef de l'Etat. Mais il se pourrait fort que l'agenda présidentiel soit l'obstacle invoqué pour l'empêcher - à son corps défendant -  de contribuer !...

Dans les deux cas, il s'agit de dossiers politiquement embarassants pour lui. 
Sénateur depuis 2008, René Teulade, 82 ans, ex-député socialiste suppléant de François Hollande en Corrèze et ancien ministre des Affaires sociales du président François Mitterrand, est accusé d'avoir bénéficié d'avantages abusifs au détriment d'une mutuelle et de ses adhérents. 
Pour tout dire, Teulade fut un grand patron inamovible de la mutualité française: il présida notamment aux destinées de la Fédération nationale de la mutualité française de 1979 à 1992, ainsi que la Mutuelle de retraite de la fonction publique (MRFP) qui gérait le complément de retraite de la fonction publique.

Hollande, Dalongeville,Lienemann
Gérard Dalongeville, de son côté, soutient que les détournements dont il se serait rendu coupable ont servi au financement occulte de la fédération PS du Pas-de-Calais.

Me Terquem n'est pas un inconnu

=> Me Terquem a eu des problèmes en février 2007 après avoir tabassé sa femme, sous les yeux de son fils âgé de 8 ans, au cours d'une dispute. Me Terquem lui aurait « tiré les cheveux en l'insultant ». Il aurait ensuite "tenté de l'étrangler avec une laisse de chien". L'enfant se serait interposé. Lire PaSiDupes 

=> Dans une autre affaire, par arrêt rendu le mardi 6 novembre 2007, la Cour d’Appel de Paris avait interdit à cet avocat parisien d’exercer sa profession pendant deux ans, suite à sa condamnation à 18 mois de prison - avec sursis - dans un dossier lié à la banqueroute de la Compagnie papetière de l’Essonne.

=> Figure de la gauche judiciaire et créateur, avec Julien Dray, de SOS-Racisme, Me Francis Terquem est devenu l'avocat du MRAP, après avoir été condamné définitivement à 18 mois de prison avec sursis, le 5 avril 2006, dans l'affaire de banqueroute, pour « escroquerie au jugement ». Il a quitté SOS-Racisme en 2004 pour rejoindre le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
Or, le MRAP est une ONG pro-palestinienne
Il a pris part à la création de l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC). Il fait partie du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de Migreurop.
Mouloud Aounit, président du MRAP, est conseiller régional d'Île-de-France, élu tête de liste Alternative citoyenne sur une liste d'union avec le PCF dans la Seine-Saint-Denis, et a soutenu la candidate communiste Marie-George Buffet à l'élection présidentielle de 2007, sans pour autant avoir sa carte au Parti communiste.

Me Terquem n'est évidemment pas un proche du couple Brochen-Aubry.

Mais le monde est petit. Quand il fut poursuivi pour des appels malveillants au préjudice de son ex-épouse et de trois autres personnes, on apprit qu'à son départ du domicile conjugal,
son ex-femme Sylvie Benard, l'une des victimes des SMS et des appels malveillants de l'avocat Francis Terquem, co-fondateur de SOS Racisme, avait été hébergée chez un ami, le député-maire (PS) de Cherbourg, Bernard Cazeneuve, aujourd'hui ministre du Budget de Hollande.




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