Le CSE se prononce contre le decret sur les sanctions scolairesOn sait désormais clairement d'où viennent les blocages.
Le Parlement lutte contre la débandade à l'école, mais les enseignants refusent les sanctions qui les protègent.
Le conseil consultatif enseignant a donné son avis sur la réforme des sanctions
Un décret du ministère de l'Education nationale réformant les sanctions dans les collèges et lycées a été rejeté par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE), ce jeudi 30 septembre 2010, selon les sources lycéenne (UNL) et parentale (FCPE).
L'avis du CSE n'est pas suspensif
Le Conseil représente notamment enseignants, lycéens, parents, étudiants et collectivités territoriales, mais ne formule qu'un avis.
Soumis au vote, le décret a recueilli quatre votes pour, 16 contre et il y a eu 17 abstentions et huit refus de votes, selon l'UNL. La première organisation lycéenne, comme la FCPE, a apprécié que les aspects concernant la récidive soient finalement retirés du texte. "Mais le ministère a refusé de remettre en cause l'automaticité d'une procédure disciplinaire en cas de violence verbale et nous avons donc voté contre", a prétexté le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan.
Les mesures à venir
Grâce à ce décret, si le chef d'établissement ne fait pas de l'obstruction, avec le soutien de la FSU et de la FCPE, toute "violence verbale" donnera désormais lieu à une procédure disciplinaire et toute violence physique à un conseil de discipline.
Quant à la refonte de l'échelle des sanctions, elle prévoit de donner aux expulsions un caractère exceptionnel, notamment en supprimant les exclusions temporaires de plus de huit jours, qui peuvent trop souvent conforter l'élève dans sa volonté de décrochage scolaire.
Fallait-il en revanche abandonner les élèves au laxisme enseignant ?
Le 15 septembre, le Parlement a choisi de voter définitivement, après un ultime vote du Sénat, une proposition de loi UMP prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire.
Le Sénat a voté le texte conforme, c'est à dire sans y apporter de modifications, ce qui vaut adoption définitive par le Parlement.
La proposition de loi du député UMP Eric Ciotti avait déjà été approuvée le 29 juin par les députés. Il répond à un voeu exprimé à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy de lutter contre l'absentéisme scolaire.
Sauvons nos retraites ?
L'opposition de gauche a combattu ce texte, également dénoncé par les principaux syndicats d'enseignants -majoritairement à gauche- et la fédération de parents d'élèves dominante, la FCPE, aux ordres du PS.
Le Parlement lutte contre la débandade à l'école, mais les enseignants refusent les sanctions qui les protègent.
Le conseil consultatif enseignant a donné son avis sur la réforme des sanctions
Un décret du ministère de l'Education nationale réformant les sanctions dans les collèges et lycées a été rejeté par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE), ce jeudi 30 septembre 2010, selon les sources lycéenne (UNL) et parentale (FCPE).
L'avis du CSE n'est pas suspensif
Le Conseil représente notamment enseignants, lycéens, parents, étudiants et collectivités territoriales, mais ne formule qu'un avis.
Soumis au vote, le décret a recueilli quatre votes pour, 16 contre et il y a eu 17 abstentions et huit refus de votes, selon l'UNL. La première organisation lycéenne, comme la FCPE, a apprécié que les aspects concernant la récidive soient finalement retirés du texte. "Mais le ministère a refusé de remettre en cause l'automaticité d'une procédure disciplinaire en cas de violence verbale et nous avons donc voté contre", a prétexté le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan.
Les mesures à venir
Grâce à ce décret, si le chef d'établissement ne fait pas de l'obstruction, avec le soutien de la FSU et de la FCPE, toute "violence verbale" donnera désormais lieu à une procédure disciplinaire et toute violence physique à un conseil de discipline.
Quant à la refonte de l'échelle des sanctions, elle prévoit de donner aux expulsions un caractère exceptionnel, notamment en supprimant les exclusions temporaires de plus de huit jours, qui peuvent trop souvent conforter l'élève dans sa volonté de décrochage scolaire.
Fallait-il en revanche abandonner les élèves au laxisme enseignant ?
Le 15 septembre, le Parlement a choisi de voter définitivement, après un ultime vote du Sénat, une proposition de loi UMP prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire.
Le Sénat a voté le texte conforme, c'est à dire sans y apporter de modifications, ce qui vaut adoption définitive par le Parlement.
La proposition de loi du député UMP Eric Ciotti avait déjà été approuvée le 29 juin par les députés. Il répond à un voeu exprimé à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy de lutter contre l'absentéisme scolaire.
L'opposition de gauche a combattu ce texte, également dénoncé par les principaux syndicats d'enseignants -majoritairement à gauche- et la fédération de parents d'élèves dominante, la FCPE, aux ordres du PS.
Pardonnez moi, mais la suppression des allocations familiales pour absentéisme n'existe-t-elle pas déjà dans la loi depuis des décennies? Qu'apportera cette couche législative supplémentaire? Si nous n'appliquons pas déjà une loi existante, comment pouvons nous prétendre faire mieux en votant une loi disant exactement la même chose?
RépondreSupprimerSuspension n'est pas suppression.
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