Le front de gauche se lézarde
La gauche ne parle d'une seule voix que dans la rue
PS et PC ont affiché leurs divergences vendredi 10 septembre à l'Assemblée, deux jours après la grève unitaire dans la rue.
Les députés communistes se sont en effet opposés à leurs collègues socialistes en refusant l'allongement de la durée des cotisations, fracassant du même coup l'unité de la gauche sur la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy.
Le PC dénonce l' "arnaque" Royal sur France 2
A 60 ans, le montant des retraites est menacé
Si le PS et le PC sont d'accord pour dénoncer le relèvement progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, «nous sommes en total désaccord avec la position du Parti socialiste» sur l'allongement de la durée des cotisations, a déclaré le porte-parole des députés communistes et du Parti de gauche, Roland Muzeau.
Le PC abonde dans le sens de la majorité
Le ministre du Travail, Éric Woerth a dit sa conviction que le PS "ne reviendrait pas" sur la réforme en cours. "Si vous le faites, ce sera au prix d'une baisse massive des pensions, parce qu'il n'y aura pas d'autre solution (...). La retraite choisie, c'est la petite pension subie", a-t-il lancé.
La gauche ne parle d'une seule voix que dans la rue
PS et PC ont affiché leurs divergences vendredi 10 septembre à l'Assemblée, deux jours après la grève unitaire dans la rue.
Les députés communistes se sont en effet opposés à leurs collègues socialistes en refusant l'allongement de la durée des cotisations, fracassant du même coup l'unité de la gauche sur la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy.
Le PC dénonce l' "arnaque" Royal sur France 2
A 60 ans, le montant des retraites est menacé
Si le PS et le PC sont d'accord pour dénoncer le relèvement progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, «nous sommes en total désaccord avec la position du Parti socialiste» sur l'allongement de la durée des cotisations, a déclaré le porte-parole des députés communistes et du Parti de gauche, Roland Muzeau.
Le PC abonde dans le sens de la majorité
Le ministre du Travail, Éric Woerth a dit sa conviction que le PS "ne reviendrait pas" sur la réforme en cours. "Si vous le faites, ce sera au prix d'une baisse massive des pensions, parce qu'il n'y aura pas d'autre solution (...). La retraite choisie, c'est la petite pension subie", a-t-il lancé.
Roland Muzeau confirme
«Il ne faut pas mentir aux Français. Si on maintient la retraite à 60 ans, il faut arrêter l'allongement de la durée de cotisations». «Nous défendons et la retraite à 60 ans et le non-allongement de la durée de cotisation. Nous souhaitons bloquer les compteurs à 40 ans», a-t-il ajouté.
Agacée par «la partie de ping-pong UMP-PS» qui la relègue au second plan, Marie-George Buffet a défendu «la retraite à 60 ans à taux plein pour tous».
Slogan du Parti de Gauche
" Pas une seule retraite inférieure au Smic ! ", a rugi Marc Dolez.
Division consommée
Le PS s'est abstenu sur les amendements communistes s'opposant à l'allongement automatique de la durée de cotisations.
« L'allongement de la durée des cotisations a été la solution trouvée en 2003. Nous avons mis du temps à nous y rallier. Nous sommes prêts à l'accepter aujourd'hui », a expliqué Gaëtan Gorce (PS).
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