Ce proche de Tsipras met en cause Hollande et attaque Merkel frontalement
François Hollande n'était qu'un "simple assesseur" de la chancelière allemande, Angela Merkel,
explique Jean-Luc Mélenchon, PG, en rupture totale avec les éléments de langage initiés par Valls et Sapin et repris en choeur par la presse aux ordres. A cet égard, BFMTV aura manqué de la plus élémentaire pudeur et de l'objectivité élémentaire qu'impose la déontologie professionnelle aux media qui se respectent.
Co-fondateur du Parti de gauche, proche de Syriza, le parti d'extrême gauche de Tsipras, Mélenchon a critiqué lundi un accord arraché à Alexis Tsipras "un revolver sur la tempe", dans lequel François Hollande n'est qu'un "simple assesseur" de Mme Merkel.
VOIR et ENTENDRE Mélenchon dénoncer ce compromis et les efforts des Européens condamnés à garder l'enfant prodigue grec dans la famille:
VOIR et ENTENDRE Mélenchon dénoncer ce compromis et les efforts des Européens condamnés à garder l'enfant prodigue grec dans la famille:
VOIR et ENTENDRE comment, en revanche, le pompeux Valls glorifie le rôle prêté à Hollande, aux limites du ridicule de l'outrance:
Dans une tribune publiée par le Journal du dimanche, F. Fillon (LR) accuse Hollande : "une solution aurait peut-être été possible plus tôt si vous n'aviez pas joué un trouble jeu : rigoureux en compagnie d'Angela Merkel, complaisant en coulisses avec Alexis Tsipras", écrit Fillon. "Votre activisme pour sauver Athènes éclipse temporairement nos propres échecs économiques, sociaux et financiers. "
Et Alain Juppé, quant à lui, ne juge "pas étonnant que les Français fassent plus confiance à Merkel qu'à Hollande."
Valls: "La France refuse que la Grèce sorte de la zone euro". A n'importe quel prix? Irresponsable. Qui va payer ?
— Alain Juppé (@alainjuppe) 8 Juillet 2015
Pas étonnant que les Français fassent plus confiance à Merkel qu'à Hollande pour sortir de la crise! Du jamais vu.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 8 Juillet 2015
"Telle est dorénavant l'Union européenne, poursuit le leader d'extrême gauche. Un revolver sur la tempe, une nation déjà asphyxiée et placée sous blocus financier doit conclure un 'accord' après treize heures de 'discussion' ", a dénoncé l'admirateur de Castro et Gargamel de la BD (ci-dessus), ennemi déclaré des Schtroumpfs européens.
Sur quelle base, les membres de la zone euro auraient-ils retrouvé la confiance perdue en Tsipras ?
Alain Juppé (LR) écrivait le 6 juillet :
"La Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l’ensemble du système. Nous devons l’aider à organiser sa sortie, sans drame."
"Le gouvernement d'Alexis Tsipras a résisté pied à pied comme nul autre ne l'a aujourd'hui fait en Europe," considère Mélenchon mais, sans illusions sur la capacité du premier ministre à réformer et sur la volonté des Grecs de se responsabiliser, le patron radical du Parti de gauche estime, entre autres, qu' "il [Tsipras] accepte donc un armistice dans la guerre qui lui est menée."
L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2012 a également reproché à Hollande d'avoir "beaucoup trop tardé à intervenir" et "beaucoup trop tardé à envoyer ses experts aider les experts grecs". "Le résultat le voilà: c'est l'agenda de Mme Merkel qui sert de base aux discussions", a-t-il aussi dénoncé sur i-télé.
A l'inverse d'Alain Juppé, Nicolas Sarkozy (LR) a apporté son soutien à la stratégie de l'actuel chef de l'État. Au 20 heures de TF1, il a tout de même tenu à apporter une condition sine qua non :
"Tout doit être fait pour trouver un compromis. Je partage ce point de vue exprimé par monsieur Hollande et par monsieur Valls. Mais il y a une ligne rouge, c'est que le compromis qui doit être trouvé ne doit pas détruire la crédibilité des 18 autres pays membres de la zone euro."
Cela dit, le président de Les Républicains juge qu'actuellement, il n'y a "que des mauvaises solutions". "La moins mauvaise étant de trouver un compromis acceptable", selon lui. Car, affirme-t-il, l'objectif n'est "pas seulement d'éviter la faillite de la Grèce, c'est d'éviter la destruction de la zone euro."
Pour Eric Woerth, "l'appel de Nicolas Sarkozy n'est pas resté lettre morte" dans les négociations visant à maintenir la Grèce dans la zone euro.
Pour Eric Woerth, "l'appel de Nicolas Sarkozy n'est pas resté lettre morte" dans les négociations visant à maintenir la Grèce dans la zone euro.
Dimanche, le président des Républicains a en effet appelé François Hollande à "se ressaisir" et a jugé "préférable" d'atteindre un "compromis". "L'appel d'un ancien président de la République est important", souligne Eric Woerth.
VOIR et ENTENDRE Eric Woerth mettre en évidence le lien entre l'accord trouvé et l'appel de Sarkozy:
Après avoir fustigé la chancellière allemande, quand l'eurogroupe exprimait son manque de confiance en Tsipras, maintenant qu'un compromis à l'arraché est obtenu hors limites, les socialistes vantent le couple Merkel-Hollande...
Clairement, Valls est un bouffon. Grave.
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