Terroristes démasqués prématurément: "Ne pas cacher la vérité aux Français", réplique Cazeneuve
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je m'efforce de rétablir peu à peu ce qui peut l'être
Elément de langage du jour: Hollande ne parle pas à tort et à travers, il est... transparent
François Hollande a voulu faire le caïd devant son hôte de trois jours, le président tortionnaire du Mexique, lors de son passage à Marseille ce mercredi 15 juillet et avant d'aller dîner chez Gérald Passédat au MuCem. Lors d’un point informel avec la presse, Hollande n'a pas pu tenir sa langue en évoquant les explosions suivis de gigantesques incendies des cuves de l’usine pétrochimique à Berre-L’Etang -classé SEVESO- à deux pas de Miramas (Bouches-du-Rhône également) où des munitions et des explosifs avaient été volés dix jours plus tôt sur le site militaire sous protection VIGIPIRATE (niveau écarlate).
Le capitaine de pédalo a voulu faire croire qu'il y a quelqu'un aux commandes
Alors il a annoncé une communication de son ministre de l'Intérieur sur les résultats de l'action anti-terroriste du gouvernement. D'une part, le préfet niait jusqu'alors le caractère terroriste des "malveillances" de Miramas et Berre mais, d'autre part, Nanard Cazeneuve, qui arrosait le départ d'un préfet, n'était pas au courant.
"Les criminels seront pourchassés," avait fermement promis Flanby, lâchant au passage que les "malveillants" toujours en fuite sont bel et bien des criminels, selon les enquêteurs. Et l'"audacieux" d'insister sur le bilan positif de la brigade antiterroriste et l'efficacité des nouvelles mesures sécurité qui permettent d'interpeller des centaines de "malveillants" sans que la population n'en soit informée ni inquiétée.
Le ministère de l'Intérieur a donc dû improviser sur la sortie intempestive du président. Il lui fallait sortir des criminels de sa manche et non de simples malveillants. C'est ainsi que pour démontrer la détermination et l'audace de Pépère,Cazeneuve a prématurément révélé une enquête en cours. Fureur des services qui ont dû interrompre leurs recherches et laisser filer d'éventuels complices des quatre suspects.
François Hollande avait donc "créé la surprise" mercredi, selon les termes de la presse aux ordres
Suite à la bévue présidentielle révélant qu'un "acte terroriste" avait été "prévenu" dans la semaine, un certain malaise avait manifestement suivi l'annonce du chef de l'État, intervenue alors que le Premier ministre Manuel Valls et la plupart des hauts responsables de la sécurité participaient au pot de départ du regretté préfet de police de Paris, Bernard Boucault.
L'ancien directeur général de la police nationale et directeur général des Républicains (LR, ex-UMP), Frédéric Péchenard avait dénoncé jeudi matin "une volonté d'appropriation politique, probablement pour masquer un certain nombre d'échecs du gouvernement".
VOIR et ENTENDRE d'abord l'entretien de F. Péchenard avec Europe 1; il n'a posé aucun problème technique de transfert, à la différence du suivant:
BFMTV oppose en revanche des difficultés à l'intégration de ses vidéos soi-disant à disposition du public:
VOIR et ENTENDRE d'abord l'entretien de F. Péchenard avec Europe 1; il n'a posé aucun problème technique de transfert, à la différence du suivant:
BFMTV oppose en revanche des difficultés à l'intégration de ses vidéos soi-disant à disposition du public:
Alors que l'enquête en cours n'était pas arrivée à sa conclusion, trois jeunes hommes, dont un ancien militaire, furent alors officiellement soupçonnés pour les besoins de la cause du président d'avoir vaguement projeté l'attaque d'un fort des Pyrénées-Orientales et l'égorgement médiatisé d'un officier au nom du djihad. Ils étaient au quatrième jour de leur garde à vue, jeudi, entendus par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).
Jeudi, confirmant de son mieux la gaffe du président, le ministre de l'Intérieur a vivement critiquée par l'opposition, affirmant qu'on ne peut pas "cacher la vérité aux Français".
"Lorsqu'il y a des faits graves, il est du rôle du gouvernement d'en informer les Français. On ne peut pas cacher la vérité aux Français, c'est ce que souhaite le gouvernement, c'est ce que souhaitent le président de la République et le Premier ministre etnous le faisons, ce travail d'information, en très étroite relation avec l'autorité judiciaire et notamment le parquet", a assuré Bernard Cazeneuve, en déplacement à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise).
Et Cazeneuve de polémiquer sur les critiques de l'opposition, qualifiées de... polémique. "Nous ne pouvons pas être dans la polémique, car nous sommes concentrés sur l'essentiel (...), la protection des Français (...). L'information des Français doit être la règle en démocratie", a martelé le ministre, sans crainte de la surjouer et à l'aise dans l'auto-satisfaction.
Ségolène Royal a la première développé cette thèse ce matin
Ségolène Royal affirmait ce matin que "l'attentat terroriste n'est pas la piste privilégiée" dans l'incendie de Berre-l'Etang. Elle évoquait les règles "strictes" et "précises" de protection: inspections, grillages et badges...
Quant à la communication gouvernementale qui pose question, la ministre défend qu' "il est important que le gouvernement de temps en temps puisse faire savoir que les services de renseignement français sont très efficaces".
Pour la ministre, le bavard de l'Elysée a voulu communiquer car "il a estimé qu'à un moment il était important de montrer que les Français étaient protégés". Ségolène Royal estime de surcroît qu'il est "important que les Français le sachent à partir d'un exemple".
Cazeneuve fait un copié-collé de l'argumentaire Royal
VOIR et ENTENDRE Cazeneuve afficher sa satisfaction d'avoir bafoué la loi, au détriment du Parquet seul habilité à communiquer:
(Il manque encore des documents vidéos originels:
il faut espérer que Google permette l'existence de ce blog)
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