Le Front national serait une forme de Syriza à la française, selon le ministre de l'Economie de Hollande
Le ministre de l'Économie ferait fureur au Café du Commerce
Le petit Macron a estimé lundi à Marseille que le Front national est "une forme de Syriza à la française, d'extrême droite", y voyant une "coagulation des contraires" entre extrême droite et extrême gauche.
Le FN "n’est que le visage du populisme," a assuré Emmanuel Macron, interrogé sur la montée du FN en région PACA lors d'une rencontre organisée dans les locaux du quotidien régional La Provence, à Marseille.
Sa vision du souverainisme est aussi fine que sa politique économique
"Mais, d'ailleurs, vous voyez cette coagulation des contraires se faire: qui adore Syriza chez nous? Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Avec qui s'allie Alexis Tsipras en Grèce? Avec son extrême droite souverainiste", a-t-il insisté, selon une vidéo mise en ligne par La Provence.
Une incapacité des partis démocratiques à apporter une réponse crédible
"Ces populismes sont le même symptôme d'un même mal, qui est l'incapacité des partis démocratiques à apporter une réponse crédible, visible, forte. Et donc notre première responsabilité, ça n'est pas stigmatiser les électeurs, c'est de leur apporter des réponses fortes, visibles, concrètes, de leur expliquer ce que l'on fait, de leur donner du sens, d'assumer nos choix dans toutes leurs dimensions", a encore développé le ministre de l'Économie, en termes généraux et flous, quant à lui incapable d'apporter par sa politique une réponse économique crédible.
Au Théâtre des Deux Anes, Manu peut faire les deux
"Moi je crois à l'économie du réel, moi je crois que redonner des droits, des opportunités, remettre le pied à l'étrier des plus jeunes -quand bien même ils sont Blacks, Blancs, Beurs", a ajouté Emmanuel Macron dans une envolée pathétique de démagogie creuse." Le populisme, c'est les autres.
Les "bonnes" raisons aux bons sentiments de Manu
"Si on s'intéresse qu'aux petits Blancs [sont-ils tous "petits"?], on aura beaucoup de mal à financer nos retraites, sauf à bosser jusqu'à 80 ans. Ca Mme Le Pen ne l'explique jamais."
Pour l'heure, et depuis bientôt un an (26 août 2014), on attend d'Emmanuel Macron, penseur du dimanche ouvré, des actes et non une enfilade de brèves de comptoir au Café du Commerce.
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