L'"audacieux" président socialiste délègue aux consommateurs la responsabilité de sauver les éleveurs
Typiquement, le président de la République s'est contenté de lancer un appel aux grandes surfaces
pour qu'elles soutiennent les producteurs en détresse.
Alors que 22.000 éleveurs sont au bord de la faillite, sans que le ministre de l'Agriculture ait vu venir le risque, et pendant que François Hollande se consacrait à la Grèce, le président socialiste appelle la grande distribution à faire un effort sur les prix et donc ses marges.
Or, pour les producteurs, cela ne suffira pas.
Nathalie Marchand élève 2.500 porcs. Cette année, elle a fait 170.000 euros de pertes et pointe du doigt une mesure qui ne va pas assez loin. "Il ne faut pas qu'appeler, il faut les contraindre. Sans contrainte, on n'avance pas", s'impatiente-t-elle au micro de France 2.
"J'ai une famille à nourrir"
Patrick Vanderbeken, éleveur de porcs, compte parmi les producteurs en grande difficulté. Cet éleveur vend son porc 1,30 euro le kilo et accumule ainsi les pertes : "Nous on ne sait pas payer nos charges, nos frais d'aliments, nos prêts à la banque et puis j'ai une famille à nourrir", s'inquiète ce producteur que ni les coopératives agricoles, ni le ministre socialiste Stéphane Le Foll n'ont les moyens de secourir.
Coup de gueule de Bruno Le Maire qui fait trois propositions
"Monsieur le ministre [Le Foll], je vous en supplie, mettez-vous au travail et respectez les paysans français ! "
Bruno Le Maire, l’ancien ministre de l’Agriculture, est resté sensible aux difficultés des agriculteurs et à la crise que traversent les producteurs de lait, de viande bovine et porcine. Il pousse un coup de gueule contre Stéphane Le Foll et le gouvernement seulement préoccupés d'international.
Bruno Le Maire fait aussi trois propositions concrètes en matière de respect des prix, de débouchés à l’export et de normes environnementales.
Coup de gueule de Bruno Le Maire qui fait trois propositions
Pendant ce temps, la presse se satisfait des déclarations de Hollande et Valls...
Indifférente au désespoir des agriculteurs en colère et à la mise en cause de la grande distribution qu'ils pointent du doigt avec les consommateurs qu'ils veulent pénaliser dans leur pouvoir d'achat, la presse a choisi de militer au côté de l'exécutif socialiste contre la population.
"Quand le Gouvernement entendra-t-il la détresse des éleveurs ?", interpelle Xavier Beulin
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