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mercredi 15 juillet 2015

Le Maire règle leurs comptes à la Grèce et à Hollande

Hollande tire la couverture de l'Europe à lui et Tsipras lui tire ses euros

L'ancien ministre Bruno Le Maire votera pour le " fragile" accord Grèce-UE


Mercredi, à l'Assemblée, "je le voterai parce qu'il permet de maintenir la zone euro et je pense qu'une sortie de la Grèce de la zone euro présente des risques économiques et des risques politiques absolument considérables", a affirmé Bruno Le Maire sur RTL. Il explique qu'il ne veut pas "prendre le risque d'une instabilité politique en Europe." 

VOIR et ENTENDRE le député  Les Républicains, ex-UMP de l'Eure: 

Un accord "est nécessaire", mais "je ne trouve pas que ce soit un accord suffisamment précis sur certains points,
notamment certaines obligations vis-à-vis de la Grèce. Je pense qu'il reste fragile", a décrypté le député de l'Eure, possible candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de 2017.

Pour l'ancien ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy, "ces discussions infinies", "depuis cinq ans", sur la Grèce "qui ne pèse que 2 % du PIB européen " prouvent qu'"on ne peut pas continuer comme cela". "Si nous ne sommes pas capables de passer rapidement à cette autre Europe qu'attendent les citoyens, qui répond aux aspirations des citoyens, nous serons à nouveau dans un risque d'instabilité permanente qui n'est pas satisfaisant", a-t-il développé.

Appropriation par Hollande du compromis de la zone euro avec la Grèce

Cette autre Europe ? "Une Europe qui retrouve de la puissance, qui soit capable de prendre des décisions, de protéger nos entreprises, nos emplois, nos frontières, contre la menace islamiste et la menace terroriste", a défini Bruno Le Maire.

"Tsipras a été obligé d'avaler une couleuvre dont il est entièrement responsable. Lorsque les extrêmes se retrouvent au pied du mur, ils reculent", a-t-il estimé.

Quant au coucou français de l'eurogroupe, "cette manière de tirer la couverture à soi, ce n'est pas très digne et pas très respectueux de ses partenaires européens", a souligné Bruno Le Maire.
"Oui, il faudrait de l'audace, mais j'ai tout vu hier, sauf un président de la République audacieux. J'ai vu un président content, satisfait de lui-même, heureux d'être là où il se trouve, mais incapable de prendre les décisions nécessaires pour le pays et, dans le fond, indifférent", a dit Bruno Le Maire de l'entretien du 14-Juillet du chef de l'État, depuis Ô surprise, l'Elysée...

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