Ecologie punitive: la mère tape-dur promet que ça va faire mal
"Il n'y aura plus d'excuses pour ne pas agir", a "salué" (selon BFMTV!) Ségolène Royal, pour dire lancé, mercredi
L'étrangleuse veut-elle faire payer aux Français d'avoir été évincée en 2007 ? |
Ces menaces font suite à la publication d'un rapport du Sénat - dirigé par Jean-François Husson (LR, Meurthe-et-Moselle
) et dont la rapporteure est la sénatrice (Paris, 2011) Leila Aïchi (Ecologiste) - qui estime que la pollution de l'air en France coûte chaque année 101,3 milliards d'euros. A la sortie du Conseil des ministres, la ministre de l'Ecologie a d'ailleurs assuré qu'elle prendra des mesures "extrêmement fermes" la semaine prochaine.
" La semaine prochaine, je vais rendre publiques les décisions que l'État va prendre. Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent : Ce n'est pas le moment, on verra demain. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d'agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation", a déclaré Ségolène Royal dans la cour de l'Élysée, au sortir du conseil des ministres.
VOIR et ENTENDRE l'adjudant de quartier, Ségolène Royal, en crise mimétique sur le modèle Valls:
La presse a "spontanément" sorti des reportages sur l'asthme des enfants... Quand les écologistes n'interdisent pas les traitements contre la prolifération des moustiques, créant ainsi par leur inaction des nuisances graves en Languedoc-Roussillon, région touristique infestée d'insectes, l'écologie tourne à la psychose d'Etat.
"Ce rapport va être utile pour dire ce que l'on dit maintenant depuis longtemps, à savoir qu'il y a un grave problème de santé publique, avec des infections respiratoires, de l'asthme, un coût économique aussi très important. Maintenant, plus personne n'a d'excuse pour ne pas agir", a rebondi Royal, qui a initié ce rapport.
Pour être plus précis, ce rapport indique que la pollution de l'air représente "un coût majeur", une fois considéré les dépenses de santé pour prendre en charge les pathologies imputables à la pollution (particules fines, oxydes d'azote, etc.), l'impact de l'absentéisme professionnel sur la productivité des entreprises, la baisse des rendements agricoles, la perte de la biodiversité ou encore l'entretien des bâtiments dégradés.
61 mesures punitives avancées
Le sujet est un filon pour la sénatrice, soupçonnée de conflit d'intérêts.
Le coût global "est largement sous-estimé", indique Leïla Aïchi, avocate spécialisée dans les problèmes environnementaux (et militante pour la défense du droit des étrangers, ci-contre, élue qui incarne la "diversité" au Sénat, avec Bariza Khiari, Samia Ghali et Esther Benbassa), pour qui la France "est en retard" et "manque de recherches sur cette question". Les effets sanitaires de certains polluants sont ainsi mal connus, notamment 'l'effet cocktail' de la présence de plusieurs polluants. "L'air est globalement moins pollué", mais "la pollution a changé de nature", moins localisée au niveau des sites industriels et plus diffuse, via les transports, le chauffage, l'agriculture et l'air intérieur", constate le rapport.
Et, avec une inventivité toute française, la commission énumère 61 mesures plaidant pour "une véritable fiscalité écologique" et pour "compléter les normes existantes" mal définies ou ne couvrant pas tout le champ des polluants connus. Dans les transports, elle préconise notamment l'alignement progressif jusqu'en 2020 de la fiscalité de l'essence et du diesel, et la mise en place d'une taxe sur les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines. Le rapport veut également accélérer le soutien aux transports propres (véhicules hybrides et électriques, fret ferroviaire, roulage des avions), dans le même temps où la loi Macron veut imposer le développement des transports par car ! Ils viendront juste aggraver les conditions de circulation routière en s'ajoutant aux transports routiers de marchandises. "Il y a à la fois la pollution par le transport, par les voitures, le diesel, l'essence, etc. Donc, il faut déployer les véhicules électriques, insiste la ministre depuis son arrivée au gouvernement, sans pour autant avoir multiplié de manière significative et motivante les bornes et les points de charge pour leurs utilisateurs.
Dans l'agriculture, la commission recommande d'étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs du fait de certains types de cancers et de mieux contrôler les dispersions de polluants. "Il y a les pollutions agricoles avec les pulvérisations de produits chimiques qui sont ensuite rabattues sur les gens et les habitations. Et puis il y a les pollutions industrielles pour lesquelles, maintenant, il faut que les règles soient appliquées et respectées", a martelé le loup-garou du ministère.
"Des décisions extrêmement fermes vont être prises sur la base de ce rapport dont je salue la qualité, sur la base d'un consensus politique. Aujourd'hui, pour faire face à ce problème de santé publique -dont Marisol Touraine est exclue- et ce grave problème économique, il faut maintenant agir, agir vite et prendre des décisions qui soient à hauteur du problème", a encore prévenu Royal, menaçante.
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