Le journal socialiste refuse à un photographe de presse la liberté de travailler
Les deux célèbres bénéficiaires de fuites et du secret des sources, selon le cas,
Gérard Davet et Fabrice Lhomme (ci-contre à gauche), journalistes du journal Le Monde, se disent victimes d'une traque par le photographe Sébastien Valente, proche de Nicolas Sarkozy, affirme le quotidien qui les emploie. Ils auraient été suivis par un "paparazzo", Sébastien Valente, au volant d'une Fiat noire, raconte longuement Le Monde, dans un article du mardi 26 mai 2015.
Qui est la victime de la fatwa socialiste ?
"Photographe people" (sic) de profession, Sébastien Valente a été engagé fin septembre 2014 par l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, pour couvrir son retour à la vie politique: Valente n'est pas pour autant photographe de presse politique ? "Son nom ne dit rien à personne. Ni à ses collègues photographes de presse, ni même aux directeurs de la photo des journaux", assure toutefois le malveillant organe officieux du PS.
La menace d'un goulag professionnel les guette et souvent tombe la fatwa.
A 34 ans, celui qui a fait ses gammes auprès de Daniel Angeli -surnommé le "roi des paparazzi"- est étiqueté "protégé" de Carla Bruni, l'épouse de Nicolas Sarkozy, par Le Monde. "Un intime" du couple du seul fait qu'il a accepté le "shoot" de la petite famille au Cap Nègre, à l'été 2013. Aucun chanteur, aucun acteur, aucun artiste n'échappe à la suspicion de cette gauche sectaire: tous deviennent leur cible et sont bannis de leur profession.
Le parti-pris du journal Le Monde honore la profession
Fin septembre, Sébastien Valente est entré avec la plus grande discrétion dans le cercle très fermé et très prisé des photographes de candidats politiques, malgré l'ostracisme du milieu. Au grand dam des jaloux restés à la porte, il est désormais admis dans le staff de campagne, shoote les coulisses et truste les images. "C'est un professionnel, il n'y a pas d'autre commentaire à faire", déclare Véronique Waché, responsable de la communication de Nicolas Sarkozy.
"J'ai essayé de faire une photo de M. Davet [...] Je pensais que cette photo allait intéresser des magazines. C'est mon métier de faire des photos d'actualité", s'est justifié Sébastien Valente, interrogé par Le Monde qui mène la cabale.
Gérard Davet et Fabrice Lhomme sont sous protection policière depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir
L'Express cite les affaires qu'ils ont montées mais qui n'ont pas été jugées: leurs révélations sur les écoutes de Nicolas Sarkozy et son avocat dans l'affaire des financements libyens de la campagne de 2007. Rien n'est prouvé !
Les Dupond-Dupont du Monde sont également soupçonnés dans l'affaire du cabinet-noir voulu par François Hollande pour nuire à Nicolas Sarkozy, depuis les révélations de Valeurs Actuelles, en octobre 2014. Fabrice Lhomme semble tout prêt à le croire à une opération de représailles. "Quand Nicolas Sarkozy a quelqu'un dans le nez, il l'élimine", affirmait-il à l'Express en 2011, à la veille de la présidentielle... Mais l'inverse n'est pas vrai...
Rarement traînés en justice comme de vulgaires citoyens, notamment pour avoir mis au jour le scandale SwissLeaks ou l'affaire Jouyet, les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont souvent été déjugés par la justice. Il apparaît que nombre de leurs révélations ne sont que des montages issus de fuites organisées à des fins politico-judiciaires. Mais elles de plus en plus souvent démontées par la justice.
Ainsi, après cinq années de harcèlement à partir d'un article de Mediapart, site trotskyste, la justice a-t-elle accordé deux relaxes à Eric Woerth, soupçonné à deux ans de la présidentielle 2012. C'était déjà le cas dans l'affaire Clearstream. Leur mode opératoire est toujours le même: des fuites, des écoutes téléphoniques illégales ou des enregistrements volés, comme dans le cas de la diffamation contre François Fillon accusé d'avoir demandé à l'Elysée au cours d'un dîner par l'intermédiaire de Jean-Pierre Jouyet de "taper vite" sur Nicolas Sarkozy.
L'employeur des deux sulfureux journalistes cite des paroles de paparazzi de tous bords, malgré le profond mépris qui transparaît dans ses commérages de journal "sérieux". "Il se vante d'avoir niqué tout le monde et clame qu'il sera bientôt à l'Elysée", rapporte Pascal Rostain, le paparazzi qui tutoie les présidents et qui a dû croiser Lhomme et Davet, invités permanents de l'Elysée, jusqu'aux heures avancées de la nuit. "S'entourer de gens pareils... Ce n'est pas pro !", commente Jean-Claude Elfassi, le moins apprécié des paparazzi. Entre jalousie et stupéfaction, voilà les commentaires obligeants que déclenche l'arrivée dans la campagne Sarkozy d'un nouveau venu, selon L'Express, juge et partie solidaires du Monde: Sébastien Valente, le photographe que le candidat s'est choisi pour couvrir son retour. Malgré la piètre estime qu'il leur porte, L'Express vole au secours du Monde, faisant état de leur déontologie professionnelle pour "taper vite" sur Sarkozy. Brillant !
Une nouvelle campagne présidentielle se profile: tous les coups sont permis ?
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