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mardi 5 mai 2015

Béziers: les faux-culs dénoncent le "fichage" des élèves à la cantine demandeurs de menus de substitution

La polémique politicienne révèle les hypocrites idéologiques

A 18h00, France Info juge que Ménard "tombe manifestement sous le coup de la loi"...


Les acteurs politiques de mauvaise foi provoquent une polémique politicienne visant Robert Ménard. Le maire de Béziers a en effet admis ce que taisent ses confrères politiquement corrects. Pour gérer les cantines scolaires au plus juste, tous - à droite et à gauche- ont pourtant besoin de connaître le nombre des scolaires susceptibles de bénéficier d'un repas halal. Sans doute les autres maires improvisent-ils et gaspillent-ils, mais Robert Ménard fait, sans langue de bois, état de statistiques des élèves musulmans de sa commune sur la base de leur prénoms, puisque les statistiques ethniques, raciales, philosophiques ou religieuses officielles sont interdites. A 19h00, France Info estime qu'il s'en "est vanté"...

Le Sénat avait souhaité des statistiques ethniques, mais a échoué à rationaliser la gestion de la diversité. Il y a "64,6%" d'élèves de confession musulmane à Béziers, a en revanche lancé R. Ménard lundi soir sur France 2 au cours de l'émission Mots Croisés. 
"Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardon de le dire, le maire a classe par classe les noms des enfants. Je sais que je n'ai pas le droit de le faire. Pardon de le dire, les prénoms disent les confessions. Dire l'inverse, c'est nier l'évidence", a répondu le fondateur de Reporters sans frontières à la fin de l'émission à un internaute qui s'interrogeait sur ce pourcentage.
VOIR et ENTENDRE Robert Ménard confirmer qu'il dispose de statistiques sur les scolaires musulmans des cantines de sa commune:
"Je sais que je n'ai pas le droit de le faire"
Aussitôt écharpé par les participants d'extrême gauche, comme Clémentine Autain (FdeG), ou du centre, comme Rama Yade (UDI) très agressive, outre au rédacteur en chef de l'Obs, Renaud Dély, plus modéré et narquois, Robert Ménard a dû s'expliquer sur sa méthode : "Pardon de vous dire que le maire a, classe par classe, le nom des enfants." "Je sais que je n'ai pas le droit de le faire", a déclaré le maire de Béziers, qui combat les mensonges de la classe politique : "Pardon de vous dire que les prénoms disent les confessions. Si vous vous appelez Mohammed…" 

Deux socialistes veulent saisir la CNIL et le défenseur des droits
Les associations partisanes du non-dit et des omerta ont vivement réagi. Mardi, des politiciens de la diversité, tous les deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet de Harlem Désir, et Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste d'Aquitaine (Culture-Patrimoine- Identités régionales-Sport-Solidarités) grâce à Vincent Feltesse,

directeur de campagne d'Alain Rousset, président PS du Conseil régional d'Aquitaine, ouvre la voie à cette native du Maroc qui, avec quatre frères et cinq sœurs, a bénéficié en 1976 d'un regroupement familial et a créé une association d'aide aux prostituées (IPPO), ont annoncé leur intention de saisir le défenseur des droits et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Ils ont le sentiment que ce "fichage illégal d'enfants 'musulmans'" est "une honte" particulière à Béziers, mais ils ne sont ni élus sur leurs noms, ni gestionnaires de cantines.


Les deux mêmes plaignants ont déjà saisi le CSA contre Alain Finkielkraut qui a prononcé les mots "Français de souche" sur France 2 dans "Des paroles et des actes". Ils accusaient alors le philosophe du contraire de ce qu'ils reprochent aujourd'hui à Ménard: "il est dangereux, écrivaient-ils dans leur lettre de délation, de dire, comme M. Finkielkraut, que certains Français seraient oubliés et d'autres privilégiés en raison de leurs origines, et d'inciter à leur comparaison et à leur confrontation."

Manuel Valls, instigateur de la loi renseignement liberticide, crie au loup

VOIR et ENTENDRE le premier ministre se livrer à une exploitation politicienne, à l'instigation de son compère le député Christophe Borgel (PS) sur l'occasion de se venger des claques électorales que l'électorat frontiste lui a infligées:
Dans un tweet, ce dernier a lancé : "Honte au maire" de Béziers, estimant ensuite devant l'Assemblée nationale qu'il appartient maintenant à Robert Ménard "de répondre devant la justice".
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education, est dans un total déni de ses préférences 

Hollande fustige le "fichage" d'élèves musulmans contraire aux valeurs de la République


Le président de la République a d'ores et déjà annoncé des "sanctions"... par un juge "indépendant"... François Hollande est intervenu mardi depuis Ryad pour estimer que "le fichage d'élèves dans les écoles", comme celui effectué par le maire apparenté FN de Béziers, Robert Ménard, est "contraire à toutes les valeurs de la République".
"Il y a des principes dans la République et quand ils sont gravement atteints, les tribunaux en sont saisis et des sanctions seront prononcées par les juges compétents", a aussi prévenu le président de la République, lors d'une conférence de presse en terre étrangère.



Le locataire de l'Elysée nie la nécessité pour un maire de connaître sa population pour gérer la commune. "Dans un pays comme la France, il ne peut y avoir de fichage d'élèves dans les écoles, en fonction de leurs noms (qui suggérerait) leur religion. C'est contraire à toutes les valeurs de la République", a-t-il insisté.

"Au-delà de la saisine des tribunaux, il était important que le gouvernement puisse se prononcer, dire que ce n'était pas la République et donc que ça ne serait pas toléré, a affirmé Hollande, faisant écho à son premier ministre, Manuel Valls.


L'association SOS Racisme dit étudier "les recours juridiques pour faire cesser ce fichage ethnique". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) établit un parallèle entre le fichage des... juifs en 1940 et l'initiative de Robert Ménard. La FCPE, fédération dominante de parents d'élèves, évoque à son tour la même période quand "ces mêmes procédés, stigmatisant des citoyens, ont conduit par le passé à l'horreur". La loi du 6 janvier 1978 précise qu'il est interdit de "collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques".

Et s'il manquait le commentaire d'un ancien trotskiste...
Les révolutionnaires du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) se déchaîne avec la meute: "Cet homme est dangereux. C'est un délinquant. Par ses propos il révèle sa pratique raciste et discriminatoire en tant que maire. Il avoue ouvertement organiser le fichage illégal des enfants scolarisés dans sa ville, et en tire des conclusions du même ordre que celles qui ont prévalu sous Pétain contre les juifs. Il a simplement changé de bouc émissaire. Aujourd'hui le gouvernement condamne et annonce une enquête. Ce n'est malheureusement pas suffisant. Robert Ménard n'en est pas à sa première provocation raciste et il met en évidence ce que serait la politique menée par un gouvernement d'extrême droite. Il faut engager des poursuites contre lui, le condamner, le révoquer en tant que maire".

Méprisante de la démocratie, l'écologiste radicale Cécile Duflot, altermondialiste d'EELV, a une réaction totalitaire
L'ex-ministre du Logement de Jean-Marc Ayrault a mis Manuel Valls au pied du mur lors des questions au gouvernement ce mardi après-midi, lui réclamant de "suspendre Robert Ménard de ses fonctions au regard de la gravité des actes qu'il revendique lui-même"
La députée écologiste Cécile Duflot s'est adressée à Manuel Valls lors des questions au gouvernement ce mardi après-midi. Elle a réclamé à Manuel Valls de "suspendre Robert Ménard de ses fonctions au regard de la gravité des actes qu'il revendique lui-même". Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée, n'a pas manqué de s'y coller : "Je ne suis pas surprise, ça ne fait que concrétiser dans des faits condamnables par la loi des positions de l'extrême droite. Ce serait impensable qu'il n'y ait pas de réaction des pouvoirs publics."

"Le PCF se félicite de l'ouverture d'une enquête préliminaire suite au propos de Robert Ménard (...) Le racisme anti-musulman et anti-arabe du maire de Béziers s'exprime aujourd'hui, en visant des enfants de la République, de la façon la plus abjecte. Ses pratiques nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. L'utilisation des listings scolaires pour ficher des enfants en fonction de leurs origines et établir des statistiques ethniques est parfaitement scandaleuse. Robert Ménard doit s'expliquer devant la justice. L'enquête doit aller à son terme et si les faits sont avérés, il doit être condamné avec la plus grande sévérité".

Le maire de Béziers a cependant nié mardi tout "fichage" constitué dans sa ville.
"Il n'y a pas de fichage" des élèves scolarisés, a-t-il dit au cours d'une conférence de presse, précisant qu'il réserve à la justice ses explications sur la méthode employée pour aboutir au chiffre de "64,6%" d'élèves de confession musulmaneRobert Ménard a rassemblé sur son nom 46.98 % des suffrages exprimés au second tour de la municipale 2014. 

"Cette polémique a le mérite de relancer le débat sur les statistiques ethniques", a également lancé l'édile, rappelant que Manuel Valls, alors député-maire d'Evry, avait annoncé fin 2009 son intention de déposer une proposition de loi allant en ce sens.

La ministre de la Justice est aussitôt passée à l'action



Dernière heure: perquisition en urgence à la mairie de Béziers, en fin d'après-midi, menée par le SRPJ de Montpellier, a-t-on appris de source proche du ministère. Bien que ministre, Christiane Taubira se veut insultante en parlant de "lâcheté": 

VOIR et ENTENDRE Florian Philippot confirmer qu'il n'existe pas à Béziers de "fichage" des scolaires musulmans et dénoncer un "mauvais procès" (à partir de 0:36): 

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