A Carcassonne, mardi soir, François Hollande a tenu un discours aux accents de campagne électorale
Disqualification au second faux-départ... |
Fébrile, le tricheur socialiste trouve correct de brûler la politesse à ses adversaires
Anaphore, allusion à son discours du Bourget en 2012, défense de ses actions et attaques contre Nicolas Sarkozy - qu’il n’a toutefois jamais nommé - mardi soir, François Hollande s'autorise tous les coups bas.
A quelques jours du vote des motions au Parti socialiste, première étape avant le congrès de Poitiers, il a aussi cherché à imposer sa candidature à ses rivaux au sein du PS, un parti qui hésite encore sur la tenue d’une primaire.
"On sent chez lui une sorte de démangeaison présidentielle", se félicite à Libération un parlementaire qui a assisté au discours de François Hollande. En 2012, c’est le discours du Bourget qui avait véritablement marqué l’entrée en campagne du candidat Hollande. Cette fois, le discours de Carcassonne annonce un combat où tous les coups seront permis.
François Hollande met visiblement ses fonctions à profit
Le secrétaire national de l'UMP, Guillaume Larrivé, "s'est fendu" d'un communiqué, selon les termes de Metronews (groupe TF1, dit de droite) où il a dénoncé un meeting "politique", au sens électoral du terme. Il s’interroge sur son financement: "Est-ce l'Elysée ? Est-ce le gouvernement ? Est-ce le Parti socialiste ? L'entrée en campagne du candidat François Hollande ne doit pas être financée par les contribuables !"
Contacté par metronews, le député revendique le droit d'interpeller le chef de l'Etat. "Il ne s’agit que d’une question", souligne-t-il, précisant qu’il compte "ne rien lâcher pour avoir une réponse".
Au Parti socialiste, on tente d'évacuer la polémique au plus vite.
"Il n'y a pas de sujet. François Hollande n'a pas déclaré sa candidature, il est président en exercice", nie-t-on.
Qui connaît Carlos da Silva,
député PS mal-léché ?
|
Le PS adopte dès 2015 la stratégie du double jeu qu'il reprochait au "président-candidat" de 2012. Fin 2011, le PS formulait exactement la même accusation contre Nicolas Sarkozy, qui n’avait officialisé sa candidature que tardivement, le 15 février 2012, mais c'était à cinq mois du scrutin présidentiel, non pas à 24 mois...
Dans un entretien jeudi 21 mai, Le Le Le président de l'UMP a attiré l'attention sur la "confusion des genres" créée par le président en exercice lors de son meeting politique de Carcassonne. "On ne sait pas si c'est le président de la République ou le candidat à la future présidentielle qui s'exprime."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):