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vendredi 8 mai 2015

L'Education nationale a fiché 550 élèves musulmans radicalisés

L'Education nationale prend le droit de signaler des élèves pour leurs préférences politiques et religieuses 

Najat Vallaud-Belkacem se félicite du fichage d'élèves mineurs



Près de 550 signalements de radicalisation d'élèves ont été recensés par l'Education nationale depuis la rentrée 2014, précise la ministre de l'Education nationale de Manuel Valls, lors d'une audition par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale.
"A la mi-mars, ce sont 536 signalements de suspicion ou de faits de radicalisation qui ont été signalés depuis la rentrée de septembre 2014", a clamé mercredi la ministre devant la commission d'enquête sur la surveillance des filières et individus djihadistes, comme l'a rapporté vendredi Le Figaro.

Ce chiffre est à comparer avec les 12 millions d'élèves scolarisés en France, a banalisé la ministre. Ces signalements sont effectués "par les établissements, mais aussi par les parents eux-mêmes, dans des proportions qui nous échappent puisque dans ce cas les parents contactent directement le numéro vert prévu à cet effet sans passer par l'établissement scolaire", a-t-elle précisé.

La délation marche à fond



Le numéro vert de dénonciation de candidats potentiels au djihad (08.00.00.56.96), créé il y a un an, a permis de recenser 1.864 personnes radicalisées, soit plus de la moitié des 3.786 cas signalés aux autorités, selon un bilan dressé fin avril par le ministère de l'Intérieur.Dès avril 2014, avant les attentats de djihadistes  français de Paris,
les consignes spécifiques du ministère de l'Education ont été passées aux rectorats pour faire remonter les informations, des personnels ont été formés et des référents nommés au sein de chaque académie.
"Un livret consacré au phénomène de la radicalisation a été diffusé dans tous les établissements", a également précisé Najat Vallaud-Belkacem. Le livret cite les différents indices d'une possible radicalisation, "qui comprend le discours intransigeant, la marginalisation progressive, la contestation de la société, le processus d'emprise mentale proche des dérives sectaires, la rupture avec la vie antérieure, la modification de la vie sentimentale, morale, sociale de l'élève, l'allégeance inconditionnelle à une personne ou à un groupe", a détaillé la ministre.

La barre des 100 morts parmi les islamistes partis de France pour mener le djihad en Syrie et en Irak a été franchie début mai. Au total, environ 1.600 Français ou résidents français sont impliqués dans les filières djihadistes, qu'ils se trouvent en Syrie, en soient revenus ou cherchent à s'y rendre.


L'appel à la dénonciation de jeunes mineurs rappelle les "heures les plus sombres de notre Histoire", comme ils disent, à gauche...

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