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mercredi 6 mai 2015

UMP: le bureau politique approuve le nouveau nom "Les Républicains" et son logo

Le renouveau de l'UMP progresse 

Le président de l'UMP a fait approuver le nouveau logo et a présenté les futurs statuts du parti

Mardi à Paris, Nicolas Sarkozy a obtenu l'approbation des membres du bureau politique qui ont voté pour le nom "Les Républicains". En attendant le verdict des militants, l'ancien chef de l'Etat a présenté une version possible du futur logo du parti. Au terme de débats consensuels, les membres du bureau politique ont donné leur avis sur la création choisie parmi trois déposées à l'INPI fin 2014 et réalisée à titre gracieux par une agence de communication. 
Et comme les 210.000 adhérents à jour de cotisation, ils ont aussi pu répondre, à titre indicatif, aux trois questions qui seront posées les 28 et 29 mai: nouveaux statuts, nouveau nom, et principe d'une liste unique pour le bureau politique, a précisé la vice-présidente déléguée de l'UMP.

Concernant la constitution du bureau politique, sorte de gouvernement interne du parti, "deux hypothèses" se présentent : "plusieurs listes en compétition soumises au congrès des militants ou un liste de large rassemblement", estime Alain Juppé, ancien Premier ministre. "Nicolas Sarkozy souhaite se poser en rassembleur. C'est son intérêt. C'est aussi celui du parti, notamment pour mieux préparer les prochaines élections régionales. C'est également, on le sait, ma démarche".
Dès la mi-avril, François Fillon avait affirmé: 
"Les Républicains? Je n'y vois pas d'inconvénients, même si je comprends qu'il y ait une sorte de confusion avec les Républicains américains", répond François Fillon. "D'une certaine façon, ça permettra de dire au Premier ministre [Manuel Valls] que la République, c'est aussi la droite et le centre"
Avant de consulter les adhérents à l'occasion d'un vote lors du congrès du parti le 30 mai, Nicolas Sarkozy a défendu le nouveau nom qu'il propose pour son parti. Les membres l'ont approuvé à la quasi-unanimité, validant les nouveaux statuts.
Sur les 51 membres présents, une abstention seulement a été notée lors du bureau politique de l'UMP ce mardi: celle d'Edouard Philippe, parlementaire proche d'Alain Juppé.

La presse inféodée à la majorité présidentielle promettait des remous  en interne. Plusieurs cadres du parti, notamment dans le camp Juppé, critiquaient, disaient-ils, la nouvelle appellation proposée, réclamant une consultation des militants. Malgré la tentative de polémique des media, il n'en était rien. L'ancien président de la République n'a donc pas eu à "trancher," comme l'écrit Le Figaro. Dans un billet de blog, le maire de Bordeaux,  Alain Juppé, a affirmé dimanche 3 mai n'avoir "pas d'objection" sur le nouveau nom de l'UMP" proposé par Nicolas Sarkozy, "Les Républicains". "J'en ai parlé longuement au téléphone avec Nicolas Sarkozy il y a quelques jours", a précisé Alain Juppé.

Nicolas Sarkozy a donc pu annoncer l'organisation d'un vote électronique, les 28 et 29 mai prochains

Les 210.000 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2014 pourront ainsi donner leur avis sur le nom, les nouveaux statuts et le principe d'une liste unique pour le bureau politique.

BFMTV, qui n'est pourtant ni comptable ni bienfaiteur de l'UMP, s'intéresse au coût d'un changement de nom pour l'UMP. La direction l'estime à 70.000 euros, alors que le parti souffre toujours de difficultés financières, indique la chaîne d'information socialiste en continu. Il comprend par exemple le rachat du logo choisi à l'agence, l'achat du nom de domaine pour le site internet, la mise à jour des supports existants ou encore le changement de sigle sur la façade du siège dans le 15e arrondissement de Paris. Le futur congrès fondateur des "Républicains" sera "low-cost", explique un membre de la direction, à environ 450.000 euros.

Spécialiste des sondages inutiles, comme de savoir si Manuel Valls sera candidat en 2017, alors que Hollande refuse des primaires socialistes, Odoxa continue à sonder les reins et les coeurs à tort et à travers. 
Les sondeurs ont ainsi découvert mi-avril que 57% des sympathisants de droite préfèrent le bon vieux sigle UMP au nom des Républicains. Pour 55% des Français, ce nouveau nom de parti parait "trop américain", un précédent notable que les partisans de la majorité présidentielle veulent taire, prétextant que la notion est trop générale pour être revendiquée par un seul parti. 

La vérité est évidemment ailleurs. La gauche sait parfaitement que son usage abusif du terme et de son contenu, au même titre que celui de "démocratie", dont elle se fait la garante exclusive et jalouse, est une usurpation. Elle n'a aucune légitimité à revendiquer un droit de propriété. Si elle était pour le partage et l'équité, elle devrait logiquement accepter de rendre ce qu'elle s'est appropriée, mais ses réseaux sont déjà mobilisés pour défendre les fonds de commerce du receleur socialiste.  

En fait, "beaucoup ont souffert de ces trois dernières années et veulent tourner la page", a expliqué le chef de file du principal parti d'opposition. Les polémiques ne le feront pas changer d'avis. "Jamais je n'ai vu un nom s'installer aussi rapidement", s'est-il félicité, cité par Le Parisien.


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