La concubine répudiée se dit victime de "la soif du pouvoir" qui rend Hollande et Royal indissociables"
L'ex-première concubine se confie à nouveau pour la sortie de son livre choc, 'Merci pour ce moment', en édition de poche.
La femme la plus détestée dans l'entourage présidentiel, après Christiane Taubira, redevenue journaliste, assure l'après-vente de son bouquin dans un entretien avec le journal Le Parisien-Aujourd'hui.
Votre livre, qui sort aujourd’hui en édition de poche, s’est très bien vendu, mais il a aussi été très attaqué. Comment avez-vous vécu ces critiques ?
Valérie Trierweiler. Ce n’est jamais facile, mais c’était le prix à payer. Le crime de lèse-majesté existe encore dans les têtes.
Je n’avais pas saisi que nous étions toujours en monarchie. Bien souvent, ceux qui ont décoché les pires flèches ne l’avaient pas lu. Je ne suis pas dupe non plus. Après l’effet de surprise, "la cour " a été violente, systématique et souvent outrancière. Mais les 750.000 acheteurs du livre l’ont fait circuler. Plus de 2 millions de lecteurs aujourd’hui savent ce qu’il en est réellement de 'Merci pour ce moment'. Pour ceux qui ont parlé sans savoir, cette nouvelle version offre une session de rattrapage. Et il est toujours temps de lire avant de juger !
Vous réécririez aussi que François Hollande parle des 'sans-dents" et qu'il n'aime pas les pauvres, ce qu'il a nié ?
Oui, sans la moindre hésitation, parce que, hélas, c'est la vérité.
VOIR et ENTENDRE
Dans cette histoire, toutefois, vous avez perdu pas mal d'amis...
"Celui qui n'est plus ton ami n'a jamais été ton ami", dit le proverbe. Ceux qui se sont détournés de moi voulaient avant tout plaire au pouvoir, parce qu'ils s'y complaisent. Mes vrais amis, eux, sont toujours là. Nombreux sont ceux aussi qui m'ont ouvert leur porte et leur cœur.
Vous avez gagné beaucoup d’argent avec votre livre. Comment comptez-vous l’utiliser ?
Comme 60 % de Français, je vais devenir propriétaire de ma résidence principale et je paierai mes impôts. Pour le reste, je n’ai pas à faire étalage de ce que j’ai donné et de ce que je donnerai.
Ségolène Royal est de plus en plus présente au côté de François Hollande, certains media la désignent même comme une sorte de vice-présidente. Que vous inspire ce retour au premier plan ?
Je m’incline. Ils sont indissociables. Cela dépasse leurs enfants. Tous les deux partagent un goût immodéré pour la politique. Le pouvoir est leur raison de vivre, leur obsession commune. L’enjeu a longtemps été de savoir lequel des deux accéderait à l’Elysée. C’est tranché. Lorsqu’en 2005, leur rivalité a pris le pas sur leur complicité, j’ai servi d’instrument pour la conquête du pouvoir. J’ai été naïve. Ce n’est pas ce sang-là qui coule dans mes veines. J’ai cru à cet amour, mais il n’y avait pas de place pour une autre femme dans cette histoire. Maintenant, ils peuvent se retrouver et s’entraider. Et utiliser à leur profit les media et le pouvoir dont ils raffolent l’un comme l’autre. Rien de nouveau sous le soleil.
Etes-vous toujours en contact avec François Hollande ? Lui en voulez-vous encore ?
Connaissez-vous cette citation de Roland Barthes dans 'Mythologies' ? "Toute désinvolture affirme que seul le silence est efficace."
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