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mercredi 6 mai 2015

Sarkozy souffle les trois bougies de Hollande à l'Elsyée

Nicolas Sarkozy : "La République ne doit plus reculer"

"Sans concession": Le Parisien n'est pas coutumier du fait ! 

A l'occasion des trois ans de présidence de François Hollande, son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, dresse un bilan sans indulgence qui contraste avec les analyses des thuriféraires de la presse. Le chef de l'UMP souligne que le socialiste élu par défaut le 6 mai 2012, suite à l'infamant procès new-yorkais du favori des sondages, Dominique Strauss-Kahn (PS), a affaibli la République française. 
Dans  Le Figaro de ce mercredi, l'ancien chef de l'Etat observee que son successeur "a déjà battu tous les records en promesses non tenues : "L'échec le plus flagrant est celui du chômage. (...) Le "Moi président, je réduirai le chômage" est devenu "Moi président, j'ai assisté impuissant au record du nombre de chômeurs", tacle Nicolas Sarkozy. François Hollande "a personnellement contribué à ce désastre par un politique fiscale d'une brutalité sans précédent", souligne l'ancien président.

"Trois années de tromperies"

Et d'insister : "Il a tant promis et au final si peu tenu. Trois années de tromperies. Quel triste anniversaire ! (...) De mémoire de citoyens, jamais la France n'avait été si profondément trompée." Et d'élargir : "Avec leur aveuglement idéologique, les socialistes ont fini par tourner le dos à des valeurs républicaines centrales
Pour nous la République, c'est l'autorité. Où est l'autorité républicaine après trois années de Madame Taubira [la ministre de la Justice] ?"

Nicolas Sarkozy réaffirme que "la République ne doit plus reculer". Quant à la réforme du collège récemment présentée par Najat Vallaud-Belkacem, elle est "détestable" : "On a l'impression que le gouvernement a voulu dans cette affaire additionner toutes les erreurs à ne pas commettre", estime encore le chef de l'UMP.

Hollande tente de récupérer les jeunes maintenant frappés par le chômage

Humour potache ?
François Hollande doit absolument maintenir la jeunesse à son côté, alors que les chiffres de l'emploi leur sont de plus en plus défavorables, après que Hollande les a proclamés priorité présidentielle. Ces jeunes qui ont contribué à son élection en 2012 et dont il a fait le fil rouge de son quinquennat commencent à déchanter à l'heure de ce troisième anniversaire. 
A 17 heures ce mercredi, le chef de l'État en retrouvera huit de 20 à 25 -triés sur le volet pour un débat au Conseil économique, social et environnemental (Cese). 
Les services de la communication du président n'innovent pas. Le président ne prend aucun risque alors qu'il est menacé dans les sondages par son premier ministre. Il a en effet déjà testé la formule il y a peu, avec des lycéens de Thiais le 19 avril sur le plateau de l'émission Le Supplément de Canal plus. Cette reprise de l'entretien en petit comité, mais cette fois en plus austère que le show politique sur la chaîne privée, doit conclure une intervention où il devrait tenter à nouveau de valoriser ses trois premières années de mandat.

Sarkozy défend les valeurs des Républicains, la nouvelle formation politique appelée à remplacer l'UMP.

Réagissant au scepticisme supposé de la presse polémique malgré les accords de Juppé et Fillon, et des critiques d'appropriation d'un critère général pour définir un mouvement politique, ce qui existe pourtant aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy note que le changement des habitudes suscite toujours une inquiétude. "J'ai beaucoup réfléchi à cette problématique. "Les Républicains" portent une promesse et incarneront notre ligne politique. Je ne voulais pas d'acronymes qui sont répétés mécaniquement et finissent par ne plus rien signifier. Nous avons besoin de nous élargir et d'envisager notre champ d'action et de pensée pour les vingt prochaines années. Dans cet esprit, nous ne pouvions nous en tenir aux clivages trop classiques entre la droite et la gauche. Ce clivage n'épuise plus le débat politique. En revanche, qui pourrait affirmer que le besoin n'existe pas d'une rénovation de notre République qui a trop souvent, ces dernières années, donné le sentiment de céder? La République ne doit plus reculer. Les Républicains en feront leur premier combat."

2 commentaires:

  1. triste France qui se prépare à une alternative entre bonnet blanc et blanc bonnet.
    Hollande a affaibli la France, certes mais ce n'est certainement pas à Sarkozy, expert en la matière de lui jeter la première pierre.

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  2. Sarkozy a le premier affronté la crise dans l'incrédulité des difficultés et l'hostilité de la gauche. Il a pris de bonnes mesures que la majorité actuelle a commencé par détricoter avant d'en prendre finalement qui ont déboussolé les acteurs économiques et épuisé les contribuables. Pour moi, Sarko n'a pas tout dit: qu'on lui permette de redresser le pays, ensemble.

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