POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 30 septembre 2009

PS - Les rats ségoléniens quittent le navire de la Royal

Le bateau coule

Les pertes sont encore plus sérieuses qu'on ne pense

Ceux qui sont encore là, et surtout las: Pierre Bergé, Delphine Batho, Najat Belkacem, Guillaume Garot et Gaëtan Gorce.
Ceux qui ont pris leurs distances: Jean-Louis Bianco, François Rebsamen, Aurélie Filippetti, Jean-Pierre Mignard...
Ceux qui l'ont quittée: Manuel Valls, Vincent Peillon, Gérard Collomb, Dominique Besnehard ou Jean-Noël Guérini et Patrick Mennucci.

Quelques rats emblématiques

  • Aurélie Filipetti
    Selon Le Nouvel Observateur, la députée de Moselle n'a pas mis les pieds au sein du conseil politique de son ex-icône depuis le mois de juin. Dans Le Monde, Michel Noblecourt précise que la jeune socialiste, venue des Verts, "s'est rapprochée de Manuel Valls".
  • David Assouline
    Le sénateur de Paris aurait été "écarté violemment et et sans aucune explication" par l'autocratique Royal, selon Le Nouvel Observateur. Du coup, selon Le Monde il serait allé se faire voir chez Vincent Peillon et le courant L'Espoir à gauche, qui fait de la récup.
  • Maître Jean-Pierre Mignard
    Les relations semblent se tendre entre Désirdavenir Royal et son avocat. Le Nouvel Observateur et Le Figaro rapportent la même histoire: l'ex-candidate à la présidentielle aurait justifié l'absence de l'ancien président de son association-pompe à fric à la fête de la fraternité de Montpellier, en expliquant qu'il était retenu par des obligations professionnelles, à Libreville, au Gabon, chez Bongo. En fait, il a expliqué à ses amis qu'il était à Paris, à son bureau, en train de préparer le dossier Clearstream...

    La nécessité d'un nouvel organigramme

    Le Nouvel Observateur a par ailleurs signalé la révision cet été de son organigramme. Les départs devaient être comblés: "son attachée de presse est partie", comme son directeur de cabinet, qui "a démissionné". Aucun des deux nouveaux attachés de presse de Sa Cynique Majesté Royal ne souhaite commenter les nouveaux départs dans l'entourage de l'éternelle prétendante socialiste à l'Elysée.

    Le Nouvel Obs tente d'expliquer ces bouleversements par une sorte de 'rénovation' qui ne trompe personne.
    L'amère Royal serait en train de passer à autre chose, mais personne ne sait à quoi ! Personne ne sait vraiment dans son entourage. ?
    Claude Bartolone hasarde une explication: elle revient à sa stratégie de la campagne de 2007 du "seule contre tous". Elle reprendrait la posture de la victime innocente, de l'agneau immolé, de la femme victime du machisme du monde politique. Pour ce proche de Laurent Fabius et Martine Aubry, l'amère Royal en est réduite à se rabattre sur les militants et "joue les Français contre le parti socialiste". Au risque de se couper un peu plus de ses propres soutiens ?

    La consultaion de la base

    Les militants PS sont appelés demain jeudi à trancher les 11 points d'un QCM élaboré par une commission multi-tendances pilotée par Nono Montebourg, qui donne aujourd'hui le premier coup de pioche (par oui ou par non !) de ce qui doit être un «chantier en profondeur». Nono a lancé un «appel» à la mobilisation pour que la base socialiste «s'empare de ce scrutin».
    Fin août à la Rochelle, Martine Aubry a en effet voulu engager un processus de modernisation qu'elle a toutefois délimité, de «C comme cumul» à «P comme primaires».

    Or, si le vote des militants socialistes ce soir est important pour Martine Aubry et le bureau national, c'est le taux de participation qui sera révélateur de l'état du PS. Il n'est pas certain que la mire de Lille ait plus à en craindre que l'amère de Melle.
  • mardi 29 septembre 2009

    Impôts locaux 2009: les élections passées, les élus se lâchent

    Les électeurs doivent maintenant avaler la pillule

    6,1% de hausse moyenne de la taxe d'habitation et de la taxe foncière

    Le Tiers-Etat supporte les communes et les départements

    Prévisibles, les hausses d'impôts locaux sont à l'heure au rendez-vous.
    Les avis d'imposition arrivent en ce moment dans les boîtes aux lettres. Les ménages ont jusqu'au 15 octobre pour régler la note de la taxe foncière et jusqu'au 16 novembre pour celle de la taxe d'habitation.

    Les élus locaux ne sont pas seuls responsables

    Le montant de la taxe foncière et de la taxe d'habitation s'obtient en multipliant la valeur locative du logement, déterminée par l'administration fiscale, par un taux d'imposition. Or, cette valeur locative est majorée chaque année pour suivre l'inflation. Pour 2009, le gouvernement a fixé la barre à 2,5%. S'y ajoute une hausse des taux d'imposition de 3,6%, qui, elle, est du ressort des élus locaux. Quel échelon a été le plus vertueux en 2009 ? Les régions, qui n'ont relevé leurs taux que de 0,7% d'après la Direction générale des collectivités locales (DGCL). Mais les élections restent à venir...

    Contrecoup des élections passées

    Les communes et les intercommunalités ont voté des hausses de 2,7%.
    Les départements demandent plus: 6,3%.

    Les régions, quant à elles, n'ont qu'un appétit marginal dans la fiscalité locale : elles mangent à tous les râteliers départementaux et municipaux et ne captent à chaque fois que 9% de la taxe foncière, l'essentiel de cet impôt étant perçu par les communes et intercommunalités (62%) et les départements (29%). Quant à la taxe d'habitation, elle se partage entre l'échelon communal (67%) et le département (33%), deux collectivités qui ont la main lourde cette année.
    Les maires et les conseillers généraux élus en 2008 «profitent» du début de mandat pour faire passer la pilule fiscale. À l'inverse, la sagesse des élus régionaux en 2009 s'explique largement par la perspective des élections en 2010.

    Déficits interdits

    Mais les cycles électoraux ne sont pas seuls en cause.

  • Les départements
    Le retournement de l'immobilier a fait chuter de 35% cette année les recettes des droits de mutation, les fameux «frais de notaire». Or, ces droits représentent 14% des recettes fiscales des départements, voire plus de 25% dans les Alpes-Maritimes, les Yvelines, les Hauts-de-Seine… Et les départements doivent en outre faire face à une hausse des dépenses sociales, du fait de la crise. Ce sont eux qui versent l'essentiel de l'aide sociale à l'enfance, de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) et du RSA. Au total, les aides sociales absorbent 60% de leurs dépenses de fonctionnement des Conseils Généraux. «Comme toutes les collectivités, nous n'avons pas le droit d'avoir des budgets de fonctionnement en déficit. Pour boucler nos comptes, nous n'avons d'autres solutions qu'augmenter la fiscalité», se jus­tifie-t-on à l'Assemblée des départements de France (ADF).
    Il faut bien admettre aussi que l'ADF joue un rôle d' uniformisation. Les départements s'y alignent les uns sur les autres: tel anticipe les années de vaches maigres sur tel autre qui traverse une période difficile et ainsi la tendance est-elle à la hausse générale.
  • Les communes, qui perçoivent des droits de mutation et ont des dépenses sociales, mais dans une moindre mesure, ont pris les devants. «Et puis les élus, qui étaient inquiets de la réforme de la taxe professionnelle, ont pu vouloir sécuriser des recettes avec les impôts des ménages», ajoute Philippe Laurent, président de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF).

    Reste que les collectivités auraient aussi pu essayer de faire des économies sur leurs dépenses ordinaires et leur train de vie… Et les dépenses démagogiques, tels les apéritifs offerts par les mairies riches aux diverses catégories socio-professionnelles ou les ordinateurs distribués aux familles des élèves de collèges... (cf. Ordina13, par exemple)

  • Il faut bien payer la note un jour. Est-elle alors équitablement répartie?

    Désobéisseur ou fonctionnaire de l'Etat, il faut choisir

    Le prof désobéisseur de Marseille est muté

    Erwan Redon, «enseignant désobéisseur» et fier de l'être (ci-contre) parce qu'il refuse d’appliquer certaines réformes de l’Education nationale, a appris vendredi dernier par huissier qu’il était muté d’office dans une autre école pour «faute professionnelle» et «insuffisance».

    Le fonctionnaire n'a pas été pris par surprise

    Le professeur des écoles de 36 ans, qui enseignait à l'école des Convalescents (1er), avait été convoqué début juillet dernier devant une commission disciplinaire de l'inspection académique pour «insuffisance professionnelle» après avoir refusé d'appliquer les réformes de Xavier Darcos...

    Ce membre du mouvement des «désobéisseurs» pouvait s'attendre à une mesure disciplinaire en août. L'enseignant, qui risquait cette fois une sanction allant de l'avertissement à la révocation, devait se représenter en août. Il fut convoqué de nouveau devant une commission disciplinaire (CAPD) le 17 septembre dernier.
    Une «maladresse», a indiqué Gérard Trève, l'inspecteur d'académie, « c'est un problème de forme. Mes services ont formulé la convocation à la commission disciplinaire en utilisant le terme d'insuffisance professionnelle, qui ne peut se traduire que par un licenciement. Or, on n'est pas dans cette logique-là. Il s'agit seulement d'une sanction disciplinaire pour non exécution des tâches qui sont dues par un fonctionnaire.»

    Des soutiens radicaux
  • SUD Education
    Ce syndicat soutient le professeur désobéisseur qui refuse notamment de faire passer les évaluations de CM et qui remplace l’aide personnalisée par des ateliers éducatifs libres et ouverts à tous. Et estime que la « commission disciplinaire s’est vite révélée être une mascarade de justice ». Il reproche à l’Inspecteur d’Académie d'avoir maintenu la convocation pour 15 heures tout en sachant parfaitement que la séance pouvait durer plus de dix heures... Tactique qui a eu pour effet de pousser les défenseurs à claquer la porte de la commission à 4 heures du matin face à une assemblée qui s’endormait »...
    A l’aube, la commission a délibéré à huis clos et a voté, non pas à main levée, mais à bulletin secret. Elle s’est prononcée pour une sanction de « mutation d’office » après un vote de 10 « pour », 8 « contre » et 2 « abstentions ».
  • CNT
    Après une 1ère commission paritaire départementale le 7 juillet dernier qui n’a pas abouti, le syndicat extrémiste considère que « l’Inspecteur d’Académie (IA) des Bouches-du-Rhône, Gérard Trève, n’a pas hésité à reconvoquer Erwan le 27 août. Erwan étant absent ce jour-là, les syndicats ont refusé de siéger. Qu’à cela ne tienne, Gérard Trève reconvoque Erwan Redon le 17 septembre à 15h, en changeant de surcroît le motif de la convocation. Il n’est plus question d’insuffisance professionnellle mais de faute professionnelle.L’acharnement de l’Inspection Académique des Bouches-du-Rhône à l’encontre d’Erwan Redon a assez duré ... » La rentrée 2009 des enseignants était le

    La décision de conciliation

    Entre avertissement, mutation ou radiation, l'autorité hiérarchique a choisi le moindre mal, une sanction intermédiaire, un compromis.
    Le fonctionnaire rebelle devra donc quitter la classe de l’école primaire des Convalescents, qui lui est confiée dans le 1er arrondissement de Marseille, pour une autre école, situé dans le 9ème de la ville. L’enseignant n'est en effet propriétaire ni de sa classe ni de ses élèves, ni du fonds, ni des murs.

    Il devait prendre son nouveau poste lundi, mais il ne s’est pas présenté à l’établissement. «Sous pression» depuis des semaines, il a été mis en arrêt maladie pour une quinzaine de jours...



    Ici, debout à droite et en t-shirt noir, Erwan Redon anime le rassemblement de SUD eDUCATION devant le rectorat d'Aix-Marseille

    La commission disciplinaire ne manquait pas de raisons

    Le rapport fournit quatre motifs pour justifier cette sanction:
    - le refus d’appliquer les deux heures d’aide personnalisée,
    - le refus d’inspection,
    - le refus de faire passer des évaluations
    - et enfin des insuffisances dans les rapports hiérarchiques avec les élèves.

    Erwan Redon fait également l'objet de 32 jours de retenues sur salaire.
    Pour travail non fait.
    Et qui dit que les fonctionnaires sont payés à ne rien faire ?
  • lundi 28 septembre 2009

    Qui veut la peau de Bayrou ?

    Bayrou, pousse au crime ?
    Le Point du 24 septembre assure que quelqu'un en voudrait à la pauvre vie de Zizou-Bayrou. Dany-le-Rouge, vous dites-vous. Et vous avez tort, ils s'adorent ! Alors qui ?

    Il veut tuer Bayrou
    "La formule est de Guillaume Bachelay [PS], normalien et élu de Seine-Maritime, proche de Fabius et Aubry:

    "Certains socialistes ont fait du bouche-à-bouche à François Bayrou au lieu de l'achever. Il fallait lui donner l'extrême onction. Ce n'est pas la peine d'être agrégé de philo pour comprendre cela."

    Visé: l'agrégé, Vincent Peillon, partisan d'un rapprochement avec le MoDem que réprouve Guillaume Bachelay: "Bayrou, dit-il, fabrique de l'électorat anti-Sarko, mais à son unique profit."

    Corbeil - Dassault ne fait pas l'union de la gauche contre lui

    Le mirage de l'unité de la gauche

    Une municipale partielle
    En juin 2009, le Conseil d'Etat a annulé la victoire (50,65%) aux élections de mars 2008 du sénateur-maire UMP et ancien P-DG du groupe Dassault, le déclarant inéligible pour achat de voix, de même que son adversaire du deuxième tour, Bruno Piriou, un communiste qui n'est pas sans ressources puisqu'accusé de n'avoir pas respecté les comptes de campagne.
    Les deux hommes ont cependant soutenu publiquement les nouveaux candidats du parti présidentiel et du PCF le 27 septembre 2009.

    Serge Dassault a viré en tête à Corbeil-Essonnes (Essonne) dimanche, mais la gauche peine pourtant à s'unir en vue du second tour de l'élection municipale partielle face à l'UMP Jean-Pierre Bechter, un fidèle de l'ex-maire, l'homme d'affaires.

  • Si les trois candidats de l'opposition à Serge Dassault s'accordent pour dénoncer le "système Dassault", le communiste Michel Nouaille (24,33%), le socialiste Carlos Da Silva (19%) et le candidat Europe-Ecologie Jacques Picard (7,76%), arrivés dans cet ordre au premier tour, n'avaient toujours pas trouvé d'accord lundi à la mi-journée en vue de second tour dimanche prochain.
  • Face à eux, Jean-Pierre Bechter, 30,75% des voix, prépare la fusion avec la liste de l'ancien premier adjoint Jean-Michel Fritz (9,64%) et compte sur le report des 4,63% d'une autre première adjointe, Nathalie-Boulay Laurent.

    Le second tour

  • A gauche

    L'appel au rassemblement est lancé par Michel Nouaille (PCF, ici à droite avec Piriou), qui, debout sur une table à la mairie, annonçait : "Dès demain lundi, j'en appelle à tous mes partenaires pour construire la liste du second tour. Martine Aubry et François Lamy appellent le PS de Corbeil-Essonnes au rassemblement. […] Jean-Pierre Bechter a fait dix points de moins que Serge Dassault en mars 2008. Nous voyons que ce système est à bout de souffle et déconsidéré..." Mais cette exaltation pourrait retomber.
    Les négociations seront plus compliquées qu'il ne le dit.

    Suppléant du député-maire socialiste d’Evry, Manuel Valls, et premier secrétaire fédéral du PS de l'Essonne, Carlos Da Silva est réticent.
    Déçu de son score, le socialiste n'a pas souhaité s'exprimer dimanche soir, se contentant de remettre un communiqué : "L'alternance est possible. Mais elle exige un très large rassemblement. J'ai constitué une équipe solide. C'est avec eux tous que j'entends contribuer à la victoire dimanche."
    Or, sur sa liste figure le nom de François Zambrowski, ancien adjoint de M. Dassault, que les communistes refuseront sans discussion. Carlos Da Silva maintiendra-t-il sa stratégie d'ouverture à droite ? Une erreur, selon Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon : "Le sarkozysme de gauche est en échec ce soir."

    Quant au candidat Verts, Jacques Picard (7,76 %), il admet. « Nous sommes en train de discuter très difficilement sur une fusion".
    Il soupçonne d'ailleurs les communistes d'être prêts à perdre cette élection pour retenter leur chance dans huit mois. Bruno Piriou et Serge Dassault ne seront alors plus inéligibles et le conseil municipal pourrait être dissous pour provoquer de nouvelles élections. "D'un côté et de l'autre, il y a deux hommes qui n'attendent que d'en redécoudre. (...) La non-dissolution du conseil dans un an ferait partie d'un accord de fusion", affirme-t-il.

    Reste encore l'inconnu des reports de voix des deux listes issues des quartiers, Mourad Saadi (2,81 %) et Rachid El Mahdi (1,06 %), et de la participation, dix points inférieure à celle de mars 2008.

  • A droite

    Jean-Pierre Bechter se régale d'être opposé au PCF plutôt qu'au PS, et aiguise sa rhétorique anti-communiste, jouant sans fard la carte Dassault.
    "Je n'en reviens pas, avoue Jean-Pierre Bechter. Vingt ans après la chute du mur et la fin de l'URSS, il reste la Corée, Cuba... et Corbeil-Essonnes !"
  • Quant à Serge Dassault, il estime que "le PCF est devant le PS, c'est très bon pour nous". « Etre face aux communistes m'avantage considérablement. Je ne crois pas que Corbeil en veuille. (...) » , poursuit-il.

    Jean-Pierre Bechter ne cache pas cette semaine que Serge Dassault monte au front dans la campagne électorale et sera présent dans la gestion de la mairie à l'avenir, s'il l'emporte. "Je suis là pour laver l'honneur de Serge Dassault. Si je l'emporte, il aura une place prééminente à tout point de vue. Si on perd, il n'est plus à Corbeil-Essonnes lundi matin", a-t-il assuré.

    Il met d'ailleurs clairement dans la balance l'avenir de l'usine Altis Semiconductor, le fabricant de puces électroniques de Corbeil dont la reprise est en négociation depuis près de deux ans. L'entreprise représente 3.000 emplois directs et indirects et 18 millions d'euros de taxe professionnelle par an pour la commune. "Comme le repreneur est un de mes amis, il ne viendra que si je suis élu", menace Jean-Pierre Bechter, qui refuse de révéler l'identité du possible repreneur, de nationalité française.

    Huit listes se présentaient aux élections de Corbeil-Essonnes...
    Trois à gauche, quatre à droite et une sans étiquette. Le tribunal administratif de Versailles a refusé, mardi, le retrait de bulletins de vote UMP mentionnant le nom de Serge Dassault.

    Régionales: le PCF désespère de monter des listes communes avec le NPA et le PG

    Besancenot et Mélenchon travelleraient-ils pour Europe-Ecologie ? Comme l’alliance aux Européennes, la tentative d’alliance pour les régionales entre le NPA d’Olivier Besancenot, le PCF de Marie-George Buffet et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon risque d'échouer et ce n'est pas Dany-le-Rouge qui s'en plaindra. Il pourra s'attribuer le mérite de la progression des Verts, sans même lever le petit doigt, ni le poing.

    Au PCF

    Trois jours après un conseil politique national du NPA posant des préalables très exigeants à une alliance, les responsables voient peu d’espoir d’aboutir à un accord sur des listes communes en mars. Cela «durcit de manière extrêmement préoccupante les conditions d’un éventuel accord pour les élections régionales», expliquait hier Pierre Laurent, numéro 2 du PCF, lors de la présentation des «Ateliers du projet de la gauche» organisés par les communistes en vue des régionales.

    Les conditions posées par le NPA dans une motion

    Les trotskistes rappellent la volonté de leur porte-parole, Olivier Besancenot, de rester «indépendant vis-à-vis du PS et du parti des Verts». Ce qui implique «le refus de toute majorité de gestion et par conséquent de participer à tout exécutif de région avec eux».
    Le NPA menace du maintien de «listes unitaires» au second tour, si le PS ou les Verts refusent la fusion ou s’allient avec le Modem.
    «On ne peut pas mettre quarante conditions avant de discuter sérieusement», reproche la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet. «Si on voulait rendre cette discussion difficile, voire impossible, on ne s’y prendrait pas autrement», poursuit Pierre Laurent.


    Le dialogue entre les deux formations n’est pas rompu pour autant !

    Les responsables communistes se rendent lundi, à l’invitation du NPA, à un groupe de travail auquel participera également le PG. «Mais cela ne présage pas d’une discussion productive», prévient déjà Pierre Laurent.
    Les communistes préfèrent ainsi se concentrer sur l’organisation de leurs dix Ateliers de la gauche qui débuteront le 10 octobre à Marseille et à Grenoble, pour lesquels le NPA a d'ailleurs décliné l’invitation. En revanche, le PS et les Verts y participeront aux côtés de militants associatifs et syndicaux.

    Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon reculera-t-il ?

    Allié aux communistes dans le Front de gauche au moment des Européennes, le chef du PG, qui plaide aux régionales pour des listes unitaires sans le PS au premier tour, avait souligné que son parti ne participerait pas - et coorganiserait encore moins - de tels ateliers si les socialistes étaient présents.

    Parions que Daniel Cohn-Bendit ne les juge pas « minables », mais intéressants !

    L'indépendance de la presse est-elle proportionnelle à la sur-repésentation de l'opposition ?

    La sous-représentation de la majorité présidentielle sur France 2
    avérée par le CSA

    Le fameux entretien de Nicolas Sarkozy depuis New York le 23 septembre en marge du G20 aurait pu faire des victimes collatérales.

    Alors qu'à l’issue de l’entretien télévisé avec Laurence Ferrari et David Pujadas (suivi par plus de 11 millions de téléspectateurs), Nicolas Sarkozy a partagé un verre avec les journalistes français présents et s'est entretenu avec Bernard Kouchner à qui il a reproché une de ses déclarations sur l'Iran dans le “New York Times”. Le président et son ministre des Affaires étrangères échangeaient donc leurs points de vue sur la politique à suivre sur l’Iran, la drolatique Arlette Chabot aurait finement suggéré que «cela aurait fait un beau débat sur France 2».
    A la différence du magazine Le Point, le journal Le Monde n'aurait pas entendu la proposition de sa consoeur et s'étonne que le chef de l’Etat dise alors sa façon de penser à Arlette Chabot, la directrice de l’information de France 2, déplorant en effet «l’absence de vraies émissions politiques» sur le service public. Aussi évoque-t-il avec nostalgie "L'heure de vérité", une émission de débats en direct qu'animait le journaliste François-Henri de Virieu dans les années 1980, sous le règne de Tonton Mitterrand. "Il est vrai qu'aujourd'hui il y a moins de bons clients pour faire ce genre de débat", souligne N. Sarkozy dans un sourire.

    Puis, très subjectivement, selon plusieurs témoins, « d'un ton "nettement plus vif", il s'emporte (sic) sur la nouvelle répartition du temps de parole des partis politiques à la télévision avec "un manque de représentation de l'UMP". » Malheureusement, Le Monde ne parvient pas à identifier ses témoins anonymes, bien qu'il ait au préalable précisé que «côté France Télévisions, David Pujadas retrouve Arlette Chabot, la directrice de l'information de France2 et Patrick de Carolis, PDG du groupe public, de passage à New York pour s'entretenir avec ses homologues américains. Pour TF1, Laurence Ferrari est accompagnée de François Bachy, le chef du service politique de la "Une" et Catherine Nayl, la patronne de l'information. » Des témoins anonymes, en effet. « Plusieurs », de surcroît ! Après cela, le poids des témoignages dans la presse trouve toute la légèreté qu'ils ont dans les tribunaux.

    Piquée au vif, Arlette Chabot, la journaliste star, lui rétorque sèchement -bien qu'on la dise soumise au pouvoir- que France Télévisions ne diffuse pas moins de trois émissions politiques sur France 2, France 3 et France 5, dont la sienne. Outre "A vous de juger", France Télévisions ne programme que Mots croisés, présentée par Yves Calvi tous les quinze jours, et Les Quatre Vérités environ sept minutes quotidiennement dans Télématin, et encore ces émissions sont-elles consavrées à divers sujets de société. Tout bien considéré donc, ça ne fait guère qu'une seule émission véritablement politique par chaîne, ce qui alimente ainsi le débat sur le sur-nombre de chaînes publiques...
    Laurence Ferrari intervient d'ailleurs pour préciser que: "Justement, sur TF1, on prépare une émission politique..."

    Arlette Chabot, la grande prêtresse de l'info sur la chaîne dominante du service publique est mortifiée.

    "Il n'y a eu aucune altercation", affirme Franck Louvrier en démentant l'article du Point qui, sur son site Internet, a initié le récit repris par Le Monde. "L'ambiance était attentive et sans tension, affirme t-il. Il n'y a eu aucun énervement de la part du président, mais juste quelques considérations dans le cadre d'une conversation privée."

    Tout au plus une tentative de lancement de polémique. Une de plus; une par jour...

  • Sur le " manque de représentation de l'UMP" sur le service public, la surprise est quelque peu surjouée, car ces griefs ont déjà été formulés par Xavier Bertrand.
  • La réputation d'impartialité du journal Le Monde dût-elle en souffrir, nous sommes contraints d'observer -non sans impertinence- qu'il se garde bien de citer Le Point qui fait pour sa part référence au CSA.
    Suite au bilan annuel publié par le CSA début août, le chef de l'UMP avait en effet écrit une lettre à Patrick de Carolis. "La situation est particulièrement marquée sur France 2 où le temps de parole de la majorité représente 19,3 % du temps de parole politique, contre 33,5 % pour l'opposition", écrivait Xavier Bertrand, tout en incitant Patrick de Carolis à lui faire connaître les mesures de correction de ce déséquilibre. Ce bilan ne fait que faire état du constat quotidien des Français.
    La nouvelle règle de répartition du temps de parole (grosso modo, 50 % majorité, 50 % opposition) est en vigueur depuis le 1er septembre, suite à une condamnation du CSA par le Conseil d'État. Les règles du jeu ont changé... Les moeurs du service public perdurent.

    L'impertinence n'a rien à voir avec l'indépendance et bien moins encore avec l'objectivité.



    Fin juin dernier France Télévisions était chaud-brûlant !

    Arlette Chabot
    , la directrice de la rédaction de France 2, est-elle responsable de tout? Elle est en fait le fusible entre le public et les syndicats. Ne se fait-elle pas régulièrement malmener par le SNJ (Syndicat National des Journalistes) sur de nombreux sujets à l'approche de la canicule ? Ce syndicat a en effet un comportement de caïd de hall d'immeuble.

    Le syndicat dominant et garant de la bonne ligne éditoriale de France2 l'accusa alors de "souverain mépris". Le SNJ et leur "patronne" devait aborder l'invitation des journalistes vedettes de TF1, David Pujadas à Patrick Poivre d'Arvor, dans le JT de la chaîne militante. Fêter les 60 ans du journal télévisé, c'est bien, mais pour le SNJ, cette invitation relève "d'un exercice d'autocongratulation, d'autosatisfaction et d'autopromotion afin de remettre sur orbite un présentateur qui peine à convaincre sur France 5".
    Le syndicat maître de la rédaction a aussi dénoncé la sur-médiatisation de la chaîne sur la mort de Michael Jackson et l'absence de grands reporters en Iran.

    Alors, peut-on parler de dictature des syndicats ?
    Quant à la sur-représentaion du SNJ, il est clair qu'elle est taboue.
  • dimanche 27 septembre 2009

    Législative partielle: J.-F. Poisson (UMP) tient la gauche en respect

    L'UMP l'emporte à Rambouillet

    Chaque voix compte

    Les abstentionnistes (74,01%) réalisent, mais un peu tard, que chacun voix exprimée pèse.


    Cinq voix
    dimanche 27 ont fait de Jean-Frédéric Poisson (UMP) le vainqueur de la législative partielle à Rambouillet, dans la 10e circonscription des Yvelines. Il s'est imposé au second tour avec 50,01% des suffrages contre 49,99% pour Anny Poursinoff (Verts/Europe Ecologie), selon des résultats provisoires.

    Jean-Frédéric Poisson était le suppléant de l'ex-ministre Christine Boutin.

    Ces résultats seront rendus définitifs après les travaux de la commission de recensement des votes, qui les proclamera lundi à compter de 9h, a précisé la préfecture des Yvelines.
    Joint au téléphone, Jean-Frédéric Poisson, absent dimanche soir, annonçait «attendre avec sérénité» le recomptage des voix. «A ma connaissance, il n'y a eu aucun incident de vote. Maintenant, il y a eu une très forte mobilisation de l'électorat de ma rivale tandis que le nôtre s'est un peu moins déplacé, ce qui explique le très faible écart.» Et le candidat de droite de relever son mauvais score dans le canton de Montfort-l'Amaury : «le projet de circuit de F1 a fait peur à beaucoup de gens, j'espère que le Conseil Général en tirera des conclusions

    Au premier tour, Anny Poursinoff avait obtenu 20,15% se classant deuxième derrière Jean-Frédéric Poisson (43,93%). Elle avait battu Georges Mougeot, candidat divers gauche soutenu par le MoDem (9,56%), et la PS Françoise Pelissolo (12,44%).
    Le PS avait appelé à voter "massivement" (12,44% !) en faveur d'Anny Poursinoff.

    Bien que la candidate Europe-Ecologie fût sa rivale, le PS s'était résigné à appeller à voter pour la candidate de Dany-le-Rouge.

    Mais, avec 42,12% au second tour, la candidate de la gauche n'a donc pas fait le plein des voix de l'opposition du premier tour.

    La gauche perd le Conseil général du Val-d'Oise

    Cantonale: le département du Val-d'Oise passe à droiteL'UMP Philippe Métézeau (Radical valoisien, ci-dessus au centre) a remporté dimanche l'élection cantonale partielle d'Argenteuil-Est, assurant du même coup le basculement d Conseil général du Val-d'Oise à droite.
    Avec 20 conseillers généraux sur les 39 de l'assemblée départementale, la droite valdoisienne devient majoritaire et la gauche repasse dans l'opposition.

    Un score sans appel

    Avec une participation en hausse de six points (32.06% contre 26.44% dimanche dernier), Philippe Métézeau obtient 58,96% des voix contre 41,04% à son adversaire, la communiste Marie-José Cayzac, dont l'élection en mars 2008 avait été annulée par le Conseil d'Etat. (Et non pas 58% /42%, comme annoncés hâtivement par Le Monde à 21h43...)
    Aux côtés de sa suppléante, Françoise Inghelaere (ci-dessus à gauche), et de l'ancien maire d'Argenteuil (à droite), Georges Mothron, le grand vainqueur lève les bras. Après quelques minutes d'ovation, des « Arnal démission! » se sont élevés, avant de laisser place au slogan encore plus fortement ressenti: « Doucet démission! ».
    Philippe Doucet
    Le vice-président du CG est certes le secrétaire national du PS en charge du droit des consommateurs, mais il fut surtout élu maire d'Argenteuil en mars 2008 avec seulement 50,6% des voix.
    Dans un véritable bain de foule, le tout nouveau conseiller général du Val d'Oise reçut donc les felicitations des militants qui trouvent ce soir leur revanche.

    Didier Arnal
    Le président PS de l'assemblée départementale a convoqué les élus en séance publique lundi à 9h30.
    Député du Val-d'Oise de 2001 à 2002 (7e circonscription) et suppléant de 1997 à 2001 du député Verts Yves Cochet, Didier Arnal a été le candidat malheureux du PS dans la 7e circonscription du Val-d'Oise aux élections législatives de 2007. Sa suppléante était Charlotte Brun, conseillère régionale d'Île-de-France, ancienne présidente du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) et proche de Benoît Hamon.

    Les autres cantonales

  • La Réunion balance
    A Saint-Paul, à la Réunion, c'est la députée communiste Huguette Bello qui est arrivée en tête avec 47 % des voix dans une municipale partielle, face au maire sortant UMP Alain Bénard. L'élection municipale de Saint-Paul avait été annulée par le tribunal administratif de Saint-Denis qui avait relevé "plus d'une centaine de signatures significativement différentes" sur les listes d'émargement entre le 1er et le second tour, faisant planer le doute sur l'authenticité de ces votes.

  • Le Puy-en-Velay confirme sa poussée à droite
    Dans une autre cantonale partielle, organisée au Puy-en-Velay (Haut Loire), la candidate UMP Christiane Mosnier est arrivée largement en tête avec 55% des voix au premier tour, mais un second tour est organisé, avec un duel UMP-PS, en raison de la très forte abstention (68,20 %). Pour qu'un candidat puisse être élu au premier tour, le scrutin doit rassembler au moins un quart des inscrits.
    Depuis le 14 mars 2008, le maire du Puy-en-Velay est l'actuel secrétaire d'État à l'Emploi auprès de la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi du deuxième gouvernement Fillon, après avoir été auparavant porte-parole de ce même gouvernement.
    Dès le premier tour avec 56,45% des voix, Laurent Wauquiez défit la socialiste Arlette Arnaud-Landau, maire PS depuis 2001, vice présidente du Conseil régional d'Auvergne et maman de l'ex-président de l'UNEF, Bruno Julliard, devenu adjoint au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de la jeunesse et secrétaire à l'éducation du PS depuis le Congrès de Reims.

    Le népotisme à gauche
    Le monde est petit et dans l'opposition, qui ne fait pas exception, on ne progresse qu'au mérite...
  • "Nul à chier", le site de Désirdavenir Royal, selon Jean-Louis Bianco

    Et quant à elle ?...

    L'ancien secrétaire général de l'Elysée sous Mitterrand, député socialiste des Alpes de Haute-Provence, Jean-Louis Bianco, dit crûment à Guy Birenbaum ce qu'il pense du site.
    VOIR et ENTENDRE un extrait bien senti de l'émission Arrêt sur images du 22 septembre 2009


    Ainsi, outre que Bianco s'est fait larguer, apprend-on que Sego-parano soupçonne un "gigantesque complot" permanent contre elle...
    Qui peut encore la supporter, elle et ses infidélités politiques ?

    Riton Emmanuelli choisit le Che-Besancenot contre le Zizou-Bayrou

    Plutôt les trotskistes du NPA que les girouettes du MoDem

    Les travaux des "universités" d'été du courant socialiste qu'anime Henri Emmanuelli à la gauche du PS, avec Benoît Hamon, le porte-parole de la Ch'tite Aubry, auraient pu passer totalement inaperçus.

    Depuis vendredi, les rencontres du PS ont réuni des militants et sympathisants, mais aussi des représentants de grandes confédérations syndicales. Les débats ont notamment été consacrés à la précarité, aux licenciements, aux délocalisations et à la redistribution des richesses. Ils ne doivent pas manquer de propositions constructives...
    Ils auraient démontré que, pour les participants, "les objectifs sont les mêmes, à part quelques nuances avec les écologistes ou le NPA", selon Riton.

    Riton à fond à gauche

    Le président du Conseil général des Landes se targue donc d'avoir attiré des "représentants de toutes les sensibilités de gauche, y compris le NPA" d'Olivier Besancenot.
    Le rassemblement de la gauche est possible "sans chercher sur notre droite", a assuré au Vieux-Boucau (Landes) Henri Emmanuelli, député socialiste en pré-retraite, à l'issue des "universités de rentrée" de son courant "Un siècle de retard" "Un monde d'avance".

    Riton fossoyeur du PS

    Le scrutin des Européennes, "un échec pour le PS", s'est traduit par une "redistribution des voix au sein de l'électorat de gauche, mettant à mal la place centrale du PS comme principal parti d'opposition", ont estimé les camarades Emmanuelli et Hamon, qui semblent se féliciter que les courants socialistes préfèrent regarder par les fenêtres.

    Mais Riton sauveur du PS

    "Dans une période de crise, traduction d'un modèle à bout de souffle, nous devons être ceux qui travaillent à un nouveau paradigme pour la gauche", ont-ils affirmé, ajoutant que leurs universités "seront le point de départ de cette refondation".
    Ainsi, était-ce donc eux que le PS attendait ?...

    samedi 26 septembre 2009

    Fraude: délivrance de faux certificats médicaux pour des sans-papiers

    Bordeaux en 2009, après Marseille en 2008, eT les autres...
    En février 2008, une affaire d' « aide au séjour irrégulier en bande organisée et établissement de faux certificats médicaux" secouait Marseille.
    Trois responsables de l’APAS, Association pour l’aide au séjour, (Germaine Toboul, présidente, son adjointe et sa fille) et un psychiatre étaient mis en examen et écroués pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, établissement de faux certificats médicaux et usage de faux. (Lire PaSiDupes) Deux autres psychiatres, — Malek Gouni et Michel Cori — ainsi que Taoufik Dhif, un autre membre de l’APAS étaient également écroués. Le digne fils de Germaine Toboul et un autre notable, encore un psychiatre, étaient également mis en examen et laissés en liberté.
    Le Dr Khalil, un psychiatre des Hôpitaux de Marseille, mis en examen en octobre pour des faits similaires avec trois membres d’une autre association d’aide aux immigrés, faisait également partie des psychiatres utilisés par l’APAS.

    Les quatre médecins mis en examen sont soupçonnés d’avoir aidé des clandestins en fournissant des certificats de complaisance. Une trentaine de personnes ont été interpellées au total dans le cadre de cette affaire.

    Le réseau fonctionnait depuis janvier 2006 et a permis à plusieurs centaines de personnes de toutes nationalités, notamment des Maghrébins, d’obtenir un titre de séjour. Le réseau avait recruté un expert de la DDASS et donc de la préfecture, qui donnait son aval aux certificats émis par ses confrères. Ce psychiatre nécessiteux « a reconnu avoir agi pour l’appât du gain ». Préjudice évalué : environ 1,6 million d’euros, à raison de 1.500 à 2.000 euros par dossier, parfois 4.000 euros. (source Nouvel Observateur)

    A-t-on évalué le « préjudice » pour les contribuables français ? Et les familles françaises qui se verront passer une HLM sous le nez, on les a comptées ?

    C'est le tour de Bordeaux...

    Septembre 2009

    Pour avoir aidé illégalement des sans-papiers, un médecin militant bordelais a été écroué à la maison d'arrêt de Gradignan
    (Gironde). Il est présumé coupable d'avoir établi et monnayé des certificats de complaisance pour des étrangers en situation irrégulière, afin que des clandestins soient prioritaires pour l'obtention d'un titre de séjour pour raisons médicales et d'allocations sociales multiples et variées.

    Le docteur Jean-Michel Thomas (dont Le Post ne donne que les initiales...) est soupçonné d'avoir agi en réunion en équipe avec un rabatteur, Joran Suils, ex-gérant de discothèque et responsable de l'association «Citoyen du monde», qui a été mis en examen pour complicité et placé en détention provisoire à Angoulême (avec Alain Diaz, le meurtrier -arrêté en 2002- du petit Larbi Fanousse, 10 ans et demi ? cf. lien Le Parisien). L'enquête, menée pendant plus d'un an par la division criminelle de la police judiciaire de Bordeaux, a établi pour l'instant qu'une soixantaine d'étrangers - Turcs, Bulgares, Albanais - aurait bénéficié de ce service. Mais ce chiffre pourrait être supérieur.
    ..
    Les profiteurs ne gravitent pas seulement autour de la 'jungle' de Calais

    Une certaine presse s'est indignée qu'Eric Besson rétablissent le droit dans la 'jungle' de Calais. Elle nie en effet l'existence de passeurs qui font leur beurre sur la misère des sans-papiers: il ne faut pas toucher à leurs migrants !

    C'est pourtant entre 300 et 2.000 euros le faux certificat

    Président du collectif Larbi, Joran Suils est un bordelais de 43 ans et ancien candidat aux élections législatives de la 1ère circonscriptions de Bordeaux en 2002, pour l'UVE, le parti de l´Union des Victimes de l´Etat, présidé par Jean-Claude Delarue (le papa de Jean-Luc). un bordelais de 43 ans, ancien candidat aux élections législatives de la 1ère circonscriptions de Bordeaux. Il est en contact avec des immigrés via sa noble association. Il aurait ainsi pu leur faire miroiter une régularisation, tout en leur demandant entre 300 et 2.000 euros pour les conduire chez le médecin, lequel leur aurait délivré un certificat médical de complaisance prétextant une pathologie grave qui justifierait une admission dans un de nos trop rares hôpitaux. Munis de ce certificat, les sans-papiers pouvaient alors obtenir un titre de séjour provisoire, selon le quotidien Sud Ouest, qui révèle l'affaire. La presse mentionne l'exploitation le samedi 26 septembre, mais l'oublie dès le dimanche.

    Le médecin-citoyen (du monde !) est mis en examen pour «corruption passive d'un personnel de santé en vue d'établir des certificats inexacts, aide au séjour irrégulier d'étrangers en France et complicité d'offre et de cession de substances vénéneuses».

    Les migrants avaient bien placé leur confiance et leur argent durement économisé.

    Pour faire bonne mesure, le bon Dr Thomas est également poursuivi pour avoir délivré des ordonnances de complaisance à des toxicomanes.

    Citoyens du monde

    Il s'agit d'une organisation mondialiste vertueuse qui n'a rien à faire des Français et du trou de leur Sécu.
    Cette association propose une mondialisation égalitaire grâce à une forte implication démocratique des citoyens, l'usage de l'espéranto, des propositions d'alternatives institutionnelles à travers, notamment, le « congrès des peuples ».
    La plupart expriment une vive hostilité à l'Etat-nation et par là même à l'ONU. Ils préconisent le refus de toute discrimination basée sur la nationalité, sur l'origine, sur la race, la religion ou le sexe. Parmi eux, des activistes altermondialistes. Et le pas n'est pas grand vers les Black blocks libertaires, tels ceux qui ont mis à sac Strasbourg, lors du Sommet de l'OTAN (3 et 4 avril 2009).

    Pour Dray, rien moins que le procureur de Paris en personne !

    Le socialiste n'est pas monsieur tout le monde...
    En juillet dernier, Jean-Claude Marin, le procureur de Paris a décidé de communiquer les conclusions de l'enquête de la brigade financière aux personnes visées par les investigations, en leur proposant de remettre des observations pour leur défense.

    Malgré des réticences face à ce cas procédural inédit, une série de documents a été remise hier 25 septembre 2009. «J'ai hésité, mais quand on est sûr de son bon droit, on va jusqu'au bout», déclare au journal Le Figaro Julien Dray qui, après cet épisode, doit désormais attendre que le parquet de Paris étudie le sort qui lui sera réservé : soit un classement sans suite, soit un renvoi devant le tribunal correctionnel, où le parlementaire devrait notamment répondre d'abus de confiance à la suite des détournements de fonds présumés aux dépens de deux associations pour un total de 350 000 euros.

    La justice de classes accorde un traitement de faveur au socialiste ?

    Julien Dray considère sans doute que la procédure inédite proposée par le procureur de la République de Paris comporte des corolaires. Parce qu'à sa demande il a finalement choisi de produire une expertise-comptable, le député demande aujourd'hui à être entendu par Jean-Claude Marin en personne.

    Ce face-à-face inédit et totalement inhabituel à l'issue d'une enquête préliminaire serait, selon le député, dans la logique des choses. «S'il refuse cette confrontation, c'est comme s'il m'avait transmis le dossier uniquement comme s'il s'agissait d'avaliser les accusations», explique Julien Dray, bien conscient que les aménagements de procédure qui lui ont été offerts sont observés comme un cas d'école dans la perspective de la réforme de la procédure pénale qui devrait suivre la suppression du juge d'instruction.

    Sur le fond du dossier, la bataille est chiffrée.

    Le député veut démontrer que sa comptabilité personnelle, au cours de ces quatre dernières années, ne comporte pas un «trou de 400 000 euros», comme le rapport final de la brigade financière semblait le souligner. Les policiers, à l'issue de leur exposé, avaient en effet dressé la liste des dépenses et des recettes du député au cours des années 2005, 2006, 2007 et 2008, sans toutefois faire eux-mêmes l'addition de ces quatre années. À la lecture des chiffres, il apparaît que le montant de ses dépenses est à chaque fois plus élevé que ses recettes, renforçant la suspicion sur la provenance de ses revenus.

    Le socialiste caviare conteste les chiffres
    Julien Dray conteste ces calculs et affirme qu'il s'agit d'une addition de l'ensemble de ses mouvements bancaires, y compris les versements de compte à compte. Ses conclusions remises au procureur par ses avocats Léon-Lef Forster et Florence Gaudillière contiennent donc une étude réalisée à sa demande par un cabinet d'expertise-comptable, sorte de «jury d'honneur» constitué par le parlementaire aux premiers mois de ses déboires judiciaires. Ce document arrive à la conclusion que le déséquilibre sur les quatre années n'est pas un «trou de 400 000 euros», mais un solde positif de quelque 38 000 euros. Selon eux, les recettes seraient donc supérieures aux dépenses.

    Figure par ailleurs au dossier de défense l'attestation d'un horloger sur la valeur de l'une des montres de collection apparaissant dans le dossier…

    Enfin, dernier point des observations remises au procureur, sont détaillées les activités des deux collaborateurs du député soupçonnés d'avoir servi de «comptes taxi» dans le système des malversations présumées. Concerts, manifestation en mémoire d'Ilan Halimi, service de presse, rassemblement des associations… la liste des activités de ces deux personnes au sein des associations concernées tente de justifier la réalité des prestations effectuées.

    Ces prochains jours, les avocats des associations mises en cause dans l'enquête - SOS-Racisme et l'organisation lycéennne FIDL, - devraient à leur tour déposer des conclusions pour leur défense.

    Une dénonciation est-elle synonyme de diffamation ?
    Convaincu qu'une dénonciation calomnieuse est à l'origine de l'enquête qui le vise, Julien Dray reste quant à lui accaparé par son dossier. «Je suis comme les gens qui viennent me voir à ma permanence et qui sont obnubilés par une affaire judiciaire», admet-il en s'arrêtant sur tous les détails des accusations qui pèsent sur lui. Ces gens-là peuvent toujours essayer de se rapprocher du procureur Marin...

    Sur la génèse de l'affaire, il confirme cependant avoir connu des difficultés de trésorerie personnelle à compter de janvier 2006 alors qu'il venait tout juste de placer sous hypothèque sa villa de Vallauris (Alpes-Maritimes). Le député socialiste de l'Essonne a investi dans la pierre non pas dans le 9.1 qu'il aime tant, mais dans une ville de potiers sur le golfe de Juan, à laquelle sont associés les noms de Picasso et de Jean Marais et où le Prince Aly Khan et Rita Hayworth, se sont mariés, le 27 mai 1949. Pour autant, la zone est-elle si bien fréquentée que cela ? Les Ségollande ne possédaient-ils pas un modeste pied-à-terre avec terrain et piscine à Mougins sur les hauteurs de Cannes ? Cette opération, comme le racontent les auteurs du livre L'Argent des politiques (Albin Michel), lui avait été imposée par des interrogations répétées de la commission pour la transparence de la vie politique. L'organe de contrôle s'étonnait du fait que Julien Dray n'ait pourtant contracté aucun emprunt pour rembourser la villa.

    En plus de l'hypothèque, le député avait alors dû commencer à verser des remboursements à Pierre Bergé, qui avait financé la villa, comme il finance les bureaux de Désirdavenir Royal. À compter de cette date, il devait ainsi payer des échéances de prêt de 2 000 euros par mois qui ne lui étaient pas soumises jusque-là. Cet épisode, affirme Julien Dray, est «la preuve qu'[il] a été contrôlé comme personne d'autre». Faut-il se plaindre qu'un élu ne soit pas moins contrôlé que ses électeurs ?
    Mais il souligne, pour justifier les prêts personnels dont il a bénéficié à compter de 2006, qu'il était «financièrement dans une passe difficile, comme cela peut arriver à tous». Sauf que tous les précaires dans sa situation ne font pas leurs emplêtes Place Vendôme...
    L'enquête préliminaire, dont le procureur de Paris doit à présent décider du sort, porte précisément sur la période 2005-2008…

    vendredi 25 septembre 2009

    G2O de Pittsburgh: la détermination de Sarkozy est contagieuse

    Mais la presse n'est pas gagnée...
    Les montants faramineux des bonus des traders et banquiers ont déclenché la colère de l'opinion publique et la vive réaction du Président Sarkozy, qui, pour le coup, est apparu bien moins libéral que ses homologues, dont le démocrate Barack Obama.
    Lors de sa propre conférence de presse, Nicolas Sarkozy a annoncé un accord pour que les banques centrales des principales économies développées et émergentes puissent limiter le montant global des bonus dans les banques: ils seront conditionnés aux performances des traders. Les pays du G20 sont également "d'accord pour exiger que les banques qui ont des activités risquées soit obligées d'augmenter leurs fonds propres". Croyez-vous que les Français en sont satisfaits ?

    R****** a manifestement des sources !

    Malgré la portée des décisions des 20 plus grandes puissances industrielles du monde sur lesquelles les analystes les plus perspicaces avaient exprimé les doutes les plus forts, certaines dépêches d'agence sont parfois tellement creuses qu'elles jettent un doute sur le sérieux de leurs rédacteurs.

    Voici en effet, dû à ...R******, un exemple de ces commentaires éclairés de la presse qui fait l'opinion (Vendredi 25/09/09 - 19h05):

    Accord au G20 sur l'encadrement des bonus bancaires
    « Le texte définitif de l'accord est jugé bon du point de vue de l'Union européenne, a déclaré la source.
    Ce texte inclut aussi un accord sur le rééquilibrage de l'économie mondiale et souligne la nécessité de la responsabilité budgétaire et des réformes structurelles, a ajouté la source. »
    Son laconisme et son style interpellent.

    En 5000 mots, l'A*P ne réussit pas à rendre justice au rôle de la France

    Nous apprenons que le président américain Barack Obama a offert un dîner de travail aux 20 dirigeants. L'agence française ne manque pas de souligner que le poids des pays émergents comme la Chine, le Brésil ou l'Inde dans l'économie mondiale est désormais reconnu.
    Mais si notre agence de presse nationale cite les déclarations historiques du président russe Dmitri Medvedev qui signale à propos de la question de la réforme du Fonds monétaire international (FMI) que « le G20 était proche d'un accord sur la future gouvernance du FMI » et d'un « un haut responsable chinois [qui] a affirmé que le sommet allait prendre une décision "très importante" sur ce sujet », elle n'a retenu qu'une déclaration de la délégation française aurait assuré que « ce sont les Européens qui vont "faire des sacrifices". Il s'agira de "la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, de l'Arabie Saoudite, de l'Iran, de la Russie et de l'Argentine", a-t-on ajouté de même source.

    Notre gauche appréciera que son icône noire,
    Barack Hussein Obama, soit tenté de paraphraser John Bowden Connally, ancien Secrétaire au Trésor de l'administration Nixon
    , auteur de la phrase célèbre -il n'y a guère que 37 ans- affirmant que « le dollar est notre monnaie mais votre problème ». Qu'importe si l'euro ne s'était pas encore dressé face aux 'impérialistes américains', les 'tigres de papier', stigmatisés par les Chinois de l'époque...

    Ainsi le black-out est-il complet sur la France.
    Qu'elle soit ou non victime, il semblerait à parcourir la presse hexagonale qu'elle était absente.
    Mais si elle n'apparaît pas dans la liste noire des pays sacrifiés, est-ce à dire qu'elle est actrice, voire moteur dans le concert des grands ? Se trouvera-t-il un journaliste impertinent pour admettre que l'action du Président de la République aura été déterminante? Sa modestie naturelle ne risque pas de souffrir du traitement de faveur que, dans son immense objectivité, la presse française accorde à ses dirigeants. Lui rendre justice serait légitime, mais pour cela faudra-t-il sans doute attendre une déclaration qui tarde d'ailleurs à venir de Melle et de la Rue de Solférino... En revanche, attendons-nous aux mots 'déception' ou 'mascarade' et à l'expression toute faite 'le compte n'y est pas' !

    La presse est-elle digne de notre confiance ?

    C'est encore R***** qui lance, narquois: « Le G20 crie victoire face à la crise »
    L'agence a noté la présence du Premier ministre britannique: " Ici à Pittsburgh, les dirigeants représentant les deux tiers de la population mondiale ont adopté un plan international pour l'emploi, la croissance et une reprise économique durable", s'est félicité Gordon Brown. »
    Elle a aussi remarqué que « Barack Obama, hôte pour la première fois d'un grand rendez-vous international, n'a pas caché sa satisfaction. "On ne peut tolérer que perdure l'économie du passé, avec ses hauts et ses bas." »

    Et lorsque Nicolas Sarkozy entre en scène, il semblerait que ce soit en assesseur de John Lipsky, directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI): « La République Islamique, a-t-il déclaré en présence de Nicolas Sarkozy et de Gordon Brown, a été avertie qu'elle devait faire un choix quant à la "poursuite d'une voie qui mène à la confrontation", lors de la réunion du 1er octobre à Genève avec les grandes puissances. »
    Et c'en est fini pour le président français. Sans doute retourné à son jogging ?

    Au total, pour Le Monde du 24, et sans doute à la différence des autres chefs d'état, « G20 : M. Sarkozy doit composer avec les réticences américaines "
    Mais qui, à l'inverse, et de manière ambigüe, a écrit de Sarkozy: « il a salué le "bon travail" du Conseil de stabilité financière qui a émis des recommandations s'inspirant largement des décisions déjà annoncées par la France, comme l'interdiction des bonus garantis de plus d'un an, ainsi qu'un versement des bonus étalé dans le temps et lié à une performance économique sur la période. » R****** admettrait-il la vérité au bout du compte ? A l'arrache...

    Sans doute parce qu'à l'évidence Sarkozy noyaute la presse !

    jeudi 24 septembre 2009

    Bonus - Vers un compromis: des régles, mais pas de limite

    L'opposition avait donc sous-estimé Sarkozy...

    La gauche doutait

    'Le compromis sera difficile', assurait RFI.
    Le sommet G20 court un grand risque, celui de voir chaque Etat membre exhiber son propre ordre du jour. Trois grands blocs se dessinent : les Européens d’un côté, les Anglo-saxons de l’autre et enfin les pays émergents. Les Européens, France et Allemagne en tête, insistent sur la nécessité d’encadrer les bonus excessifs distribués par les banques.

    Or, les dirigeants des 20 pays les plus industralisés
    n'imposent pas encore de plafond, mais s'accordent sur le principe d'un encadrement des bonus versés dans les métiers financiers.
    Les 20 réunis au sommet de Pittsburgh (Etats-Unis) devraient préconiser vendredi de "limiter les bonus à un pourcentage du produit net bancaire quand ils menacent un niveau de saine capitalisation", a déclaré un responsable d'un pays du G20 citant un extrait du projet de communiqué.
    Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a réfuté l'existence de profondes divergences avec les Européens et les Français en particulier. "En fait, nous sommes très proches et je crois que nous avons les mêmes positions", a-t-il dit. "Nous voulons des normes très vigoureuses qui limitent les risques". C'est pourquoi "nous avons conçu, et vous le verrez demain, une série ambitieuse de règles très détaillées, qui soulignent cet engagement", a-t-il dit.

    La pression européenne fait bouger les lignes

    Les positions de départ
    La gauche hexagonale avait mis le Président libéral français au défi d'obtenir quoi que ce soit des Américains, mais saluera probablement volontiers la limitation des bonus obtenue. La question des primes avait pourtant considérablement divisé Américains et Européens, sur fond d'indignation populaire devant les bonus versés aux banquiers ou aux opérateurs de marchés, accusés d'avoir fortement contribué à la crise par leurs comportements à risque. Les membres du G 20 ont aussi souligné que l'objectif était que chaque pays, individuellement, instaure en outre "un mélange de régulations, de lois et de mesures de supervision nécessaires pour appliquer ces normes".
    L'administration démocrate du Président Obama continue d'ailleurs de s'opposer à un plafonnement des rémunérations auquel poussent les Européens.

    Mais les participants au sommet ont assuré qu'il existait un "fort soutien" parmi les pays du G20 à la mise en place d'un cadre pour des politiques concertées entre les membres afin d'éviter les déséquilibres économiques et veiller à la stabilité financière.

    Les avancées

  • Mardi, était annoncé un accord "sur les priorités essentielles de réforme pour renforcer les normes de capital, réformer les pratiques de rémunérations, soumettre les marchés dérivés et les fonds spéculatifs à un cadre de supervision approprié, essayer de faire en sorte que nous ayons de meilleurs outils pour répondre à de futures crises financières", mais aussi sur des calendriers pour faire entrer en vigueur ces réformes.
  • Il y avait alors bon espoir que, sur une autre question qui les divise, les pays du G20 accompliraient des progrès : l'octroi aux grandes économies émergentes de droits de vote accrus dans les institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Il en a affirmé la nécessité, malgré les réticences européennes, mais a dit la volonté américaine de procéder "par étapes".
    Une "norme très claire" pour les exigences de capitaux propres des banques était aussi envisagée.
  • L'administration Obama a toutefois affirmé l'opposition américaine à une sortie prématurée des stratégies de relance économique, à laquelle poussent de grands pays européens inquiets de leurs déficits. "Nous prenons des mesures pour réduire nos déficits budgétaires à un niveau supportable", a-t-il assuré.
    Mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis comptent laisser les mesures de relance en place "jusqu'à ce que nous ayons toute confiance dans le fait que le système financier est en mesure de fournir le crédit nécessaire à la reprise. Nous veillerons aussi à ce que les gens comprennent que nous renverserons ces mesures dès qu'il sera raisonnable de le faire".

    Il a néanmoins déclaré qu'un dollar fort était "très important" pour les Etats-Unis et que ce pays avait la "responsabilité particulière" [Sa Cynique Majesté Royal va hurler au plagiat...] de préserver la confiance internationale, face aux inquiétudes internationales devant la faiblesse du dollar ou aux appels à une nouvelle monnaie de réserve.
    Selon lui, le dollar devrait rester la principale monnaie de réserve "pendant très longtemps", bien que l'euro ait pourtant démontré sa résilience.
  • Législative partielle: A. Poursinoff sera-t-elle refoulée des terres de Ch. Boutin ?

    Europe-Ecologie se cherche une quatrième députée Verts

    Dimanche 20 septembre 2009, dans la 10e circonscription législative des Yvelines, où Christine Boutin ne s'est pas présentée, la candidate d'Europe-Ecologie, Anny Poursinoff a créé la surprise à gauche au 1er tour des législatives partielles en distançant ses camarades, avec 20,15 % des suffrages. "C'est énorme ! la première fois dans l'histoire des Verts qu'on arrive en tête devant le PS dans une législative !", pavoisait, lundi, Jean-Vincent Placé, le numéro 2 des Verts. " La preuve que la parenthèse des européennes de juin n'est pas refermée", a renchéri Cécile Duflot, la secrétaire nationale du parti écologiste, lors de la journée parlementaire de son mouvement, lundi à Paris.


    Les socialistes ont aussitôt tempéré l'ardeur des amis de Dany-le-Rouge.

    "Depuis l'été, toutes les élections partielles ont montré une progression de la gauche et du PS et un effritement des Verts par rapport aux européennes, commentait, Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections au PS depuis juin. L'élection de Rambouillet est un cas à part", ajoutait-il.
    Mais les Verts n'en démordent pas : le score d' Anny Poursinoff est "l'exact décalque" de celui de Daniel Cohn-Bendit (20, 87 % aux européennes en Ile de France).

    L'espoir des Verts affrontera seule, au second tour, dimanche prochain, le candidat de l'UMP, Jean-Frédéric Poisson, suppléant de l'ancien ministre, Christine Boutin, arrivé largement en tête (43,94 %).
    Le premier maire-adjoint de Rambouillet a fait un excellent score mais inférieur à celui de Christine Boutin lors du premier tour de juin 2007 quand cette dernière avait réuni 49,23% des votes. La participation au 1er tour 2009 a toutefois été très faible (22,76%).

    En troisième position, la socialiste Françoise Pelissolo a rassemblé 12,44% des voix devant le maire DVG de Maurepas, Georges Mougeot (9,58%), qui avait le soutien du MoDem.


    L'inconnue de cette élection était la candidature de Maxime Rouquet du Parti pirate. D'inspiration suédoise, il milite pour la légalisation du partage de fichiers sur Internet et la défense de la vie privée. Il présentait un candidat pour la première fois en France et son ambition était de "gagner en visibilité", quelques jours après le vote à l'Assemblée de la loi Hadopi II. Le Parti pirate a réuni 472 voix (2,08%).

    Le second tour de la partielle 2009

    Le 17 juin 2007, Christine Boutin avait été réélue au second tour en rassemblant plus de 58% des voix, devançant ainsi le candidat socialiste Didier Fischer.

    Le 20 septembre 2009, la gauche était divisée
    Et le bon résultat de la candidate des Verts, n'est pas dû qu'à son mérite. Face à Anny Poursinoff, deux candidats se prévalaient du soutien du PS : Georges Mougeot (9,58 %), maire (divers gauche) de Maurepas et Françoise Pelissolo (PS) (12,44 %), officiellement soutenue par son parti.

    La candidate écologiste a aussi bénéficié d'une abstention record
    : 77,24 %. "En Ile-de-France, plus qu'ailleurs, le PS paye cash l'abstention forte dans les quartiers populaires car c'est là que se situe notre électorat", insiste M. Borgel, secrétaire national chargé des élections au PS. M. Huchon, candidat à sa réélection à la tête de la Région en mars est persuadé qu'"aux régionales, la participation sera beaucoup plus forte, et le PS ne sera pas émietté".

    Le MoDem
    Dimanche, la candidate Europe-Ecologie se présente en revanche avec le soutien déjà annoncé du PS et du MoDem.
    François Bayrou,le président du Mouvement Démocrate (MoDem), a appelé jeudi 24 à voter dimanche pour la candidate des Verts, voyant dans ce scrutin l'occasion pour les Français d'exprimer "leur inquiétude".

    Les candidats

    Anny Poursinoff

    Infirmière (nom de jeune fille : Poursinoff) née en 1951, directrice d’un service de soins à domicile pour personnes âgées dépendantes géré par l'ADMR et conseillère municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines (78) depuis 2001, elle est aussi conseillère régionale d’Ile de France. Candidate en 2005, son suppléant était alors André Lebreton (1934). En 2009, il est Jean Sindou-Faurie, conseiller municipal de Maurepas. Et "lanceur d'alerte" (photo n°1 ci-dessus)
    ...
    Sur le terrain, les activistes connaissent bien Anny Poursinoff
    Elle milite au Collectif national des droits des femmes, pour la Marche mondiale des femmes et chez Bonnelles Nature.

    Or, pour la circonstance, sa profession de foi ne fait pourtant pas état de son action militante au côté du réseau Education sans fronrière (RESF), un réseau de collectifs, de mouvements associatifs, de mouvements syndicaux et de personnes issues de la société civile, activistes militant contre l'expulsion d'enfants scolarisés en France liée à celle de leurs parents en situation irrégulière.

    La législative partielle est-elle le moment de dissimuler aux électeurs qu'elle est aussi membre du comité de soutien des 9 de Guyancourt, des syndicalistes faucheurs soutenus en justice par la Confédération paysanne, Sud, Attac, Greenpeace, Casseurs de pub (association critique de l'idéologie de consommation et engagée dans un combat argumentaire contre la publicité, spécialement dans le journal La Décroissance, hostile à Nicolas Hulot et dénonçant les « écotartuffes médiatiques ») ?

    Jean-Frédéric Poisson

    Le député sortant est né en 1963.


    Cet ancien maire de Rambouillet (2004 - 2007 ) a été élu député (2007 – 2009) et siège au sein du groupe UMP de l'Assemblée nationale, où il est membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales.

    Son activité parlementaire
    122 questions écrites ; cosignature de 35 propositions de loi (trois dont il est l'auteur). Il est intervenu à 44 reprises dans l'hémicyle, et 16 en commission. Il est l'auteur de 2 rapports parlementaires, l'un concernant la pénibilité au travail, le second relatif au projet de loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail. Il a déposé près de 200 amendements.
    À l'Assemblée nationale, où il intervenait sur des sujets tels que les conditions de vie carcérales (il est vice-président du groupe d'étude parlementaire), l'aménagement du territoire ou encore la protection de l'enfance, il a la réputation d'un gros « bosseur ».
    Par décret du 4 novembre 2008, il est nommé en mission auprès de Xavier Bertrand pour établir un rapport (remis le 28 avril 2009) sur le rôle des branches professionnelles dans le renouvellement du dialogue social et de la négociation collective.
    Pourquoi la presse d'opposition ne nous a-t-elle pas communiqué toutes ces précisions sur ce candidat ? Les électeurs n'ont-ils pas droit à une information équitable ?

    Certains au PS ne cachent d'ailleurs pas leur inquiétude

    "C'est une illusion de penser que le PS va reprendre mécaniquement sa place aux régionales. Les Verts confirmeront leur percée particulièrement en Ile-de-France " pronostique Christophe Caresche, chef de file du Pôle écologique au PS.