POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 31 juillet 2011

Egypte: les islamistes, en force lors des manifestations place Tahrir


Des dizaines de milliers d'islamistes égyptiens ont investi le centre du Caire

Vendredi 29 juillet, les fondamentalistes religieux ont provoqué de vives tensions avec les manifestants laïcs qui sont rassemblés depuis trois semaines place Tahrir. Des slogans religieux, comme " il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu " ou " l'Égypte est islamique ", ont été scandés par les Frères musulmans et les salafistes, qui avaient participé à une grande manifestation le 8 juillet pour réclamer l'accélération des réformes, mais s'étaient désolidarisés ensuite du mouvement contestataire. Un dirigeant des Frères musulmans a parlé de "vendredi de l'unité de toutes les forces politiques", mais cette déclaration d'intention ne masque pas de profondes divergences entre contestataires sur la place de la religion et le type de pression à exercer sur l'armée au pouvoir, à cinq jours du début du procès d'Hosni Moubarak.

De nombreux manifestants présents vendredi sur la place Tahrir appartenaient à des mouvements fondamentalistes salafistes. Certaines banderoles proclamant "la loi islamique est au-dessus de la Constitution " ont ravivé l'inquiétude des libéraux et des laïques qui craignent que les islamistes ne cherchent à imposer un État religieux s'ils remportent les élections législatives de l'automne prochain. Selon le calendrier fixé par l'armée et validé en mars par référendum, le Parlement désignera une assemblée constituante qui sera chargée de rédiger la nouvelle Constitution. Les libéraux plaident pour l'adoption d'un État "civil" et moderne, mais ils ont peu de chances d'être entendus.

Un sentiment grandissant d'oppression islamiste

" Il y a tellement de barbes (islamiques). On se sent clairement oppressés ", souligne Sami Ali, un étudiant présent sur la place Tahrir, selon lequel les salafistes ont essayé de séparer les hommes et les femmes qui campent sur la place depuis trois semaines. " Il y a des signes préoccupants qui laissent penser que le vendredi de l'unité va se transformer en vendredi de la division. Espérons que ce ne soit pas le cas ", ajoute Shadi Hamid sur Twitter. Les tensions entre salafistes et laïcs ont gagné d'autres villes du pays, notamment Suez (est), où le parti libéral Wafd et la Coalition révolutionnaire de Suez ont quitté la manifestation. " Nous avons décidé de ne pas y participer quand il est devenu évident que les groupes religieux tenaient à scander des slogans qui sèment la division ", a expliqué Ali Amin, un membre du Wafd, cité par l'agence officielle Mena.

Tous les mots d'ordre lancés vendredi sur la place Tahrir n'étaient cependant pas religieux.
" L'armée et le peuple, main dans la main ", ont scandé certains manifestants en reprenant un slogan de la "révolution du Nil" tombé en désuétude, les jeunes révolutionnaires accusant le Conseil suprême des forces armées (CSFA) de ne pas avoir rompu assez franchement avec le régime d'Hosni Moubarak. Maîtres du jeu, les islamistes disent vouloir laisser du temps à l'armée, alors que les libéraux, comme le mouvement du 6 Avril, entendent maintenir la pression pour obtenir une accélération des procès des symboles de l'ancien régime, la purge des institutions étatiques ou la fin des procès devant des tribunaux militaires. " Nous sommes heureux que les forces politiques montrent leur unité à ce stade critique de la révolution ", a déclaré Mohamed Adel, porte-parole du 6 Avril, dans un souci d'apaisement.
Egypte: un manifestant égyptien brandit un Coran,
place Tahrir, le 29 juillet 2011

Radicaux, les libéraux veulent effacer les traces de Moubarak

Après les violents affrontements qui ont émaillé le week-end dernier, lors d'une marche des manifestants en direction du ministère de la Défense, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, chef du CSFA, a accusé des "acteurs étrangers" de fomenter des troubles en manipulant les manifestants. Le 6 Avril a rejeté ces accusations. "Les récentes tentatives de nous marginaliser ont échoué, car l'opposition sait très bien que si un groupe est diabolisé, cela affectera tous les autres groupes qui veulent protéger les acquis de la révolution", a dit Mohamed Adel. Mohamed Beltagui, un dirigeant du parti Liberté et justice créé par les Frères musulmans, a apporté vendredi son soutien au mouvement du 6 Avril. "La confrérie refuse que l'on discrédite toute force révolutionnaire qui choisit de manifester pacifiquement", a-t-il assuré.

L'une des principales revendications des manifestants est l'accélération du procès d'Hosni Moubarak, renversé le 11 février et hospitalisé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh depuis qu'il a été placé en détention provisoire en avril. Les autorités judiciaires ont annoncé jeudi que son procès ainsi que celui de ses deux fils, Alaa et Gamal, et celui de l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib al Adly, tous poursuivis pour meurtres de manifestants, se dérouleraient au Caire, et non à Charm el-Cheikh. Mais une source proche de Moubarak a confié que son avocat dirait au tribunal que le président déchu est trop affaibli pour assister à l'audience inaugurale du procès, programmée le 3 août. Hosni Moubarak, 83 ans, refuserait de s'alimenter, selon des sources médicales, mais beaucoup d'Égyptiens soupçonnent l'armée de ne pas vouloir infliger une humiliation publique à son ancien commandant en chef.

L’Egypte referme sa frontière avec Gaza pour des raisons de sécurité

Samedi, les autorités égyptiennes ont refusé l’entrée sur le territoire national de 450 gazaouis qui tentaient de traverser le passage de Rafah.
Cinq personnes ont été tuées lors d’affrontements entre l’armée et les Islamistes à El Arish ” explique le ministère de l’intérieur. “ Nous devons faire la lumière sur ces événements et comprendre pourquoi les gens de Gaza sont impliqués dans tous les troubles du Sinaï.

Le ministère de l’Intérieur du Hamas a, pour sa part, publié un communiqué où il explique que “ toute personne qui a voulu sortir de Gaza et qui en a été empêchée par les forces égyptiennes pourra retourner au point de passage dans les prochains jours pour passer en Égypte.” “Espérons que les malades pourront attendre jusqu’à jeudi pour passer de l’autre côté de la frontière” ajoute t-on du côté de Gaza.

Le point frontière de Gaza a été partiellement ouvert il y a quelques mois pour faire croire que l’”Égypte avait changé” mais les considérations sécuritaires demeurent importantes pour le Caire puisque le gouvernement considère les gazaouis comme des “trafiquants illégaux” et des “dangers publics” (voir communiqué du Premier Ministre égyptien le 11 juillet).

Le PS et Mediapart ont pris le risque de l'islamisme en soutien des libéraux

La presse française a sacrifié la population égyptienne aux idées

Des centaines de manifestants occupaient toujours dimanche la place Tahrir au centre du Caire au lendemain d'une manifestation contre les autorités militaires qui s'est terminée par de violents affrontements faisant plus de deux cents blessés.

Tandis que PaSiDupes refusait le choix de la peste contre le choléra (lien PaSiDupes d'avril), le PS et Mediapart demandaient à voir !
Politis
s'est posé les vraies questions sur le printemps arabe...: "A Tunis comme au Caire, la peur de voir arriver les islamistes au pouvoir va-t-elle freiner la dynamique du printemps arabe ?"

Le 8 juillet encore, la rédaction de Mediapart (A l'affût des révolutions - 14/16) écrivait: " Voilà que le monde arabe se réveille, et n’en déplaise aux sceptiques − ceux qui n’y voient que des complots « impérialistes » ou qui agitent le spectre des islamistes −, c’est une bonne nouvelle pour tous les Arabes en quête de liberté et de dignité."

Et puis nous ne résistons pas au plaisir de citer ce pauvre Nono Montebourg qui écrivait dans son blog, avec la perspicacité aveuglée par la haine socialiste qu'on lui connaît: " Les nouvelles jeunesses arabes ou la défaite de l’islamisme: A force d’instrumentaliser la peur de l’islam et de l’islamisme, on finit par ne plus voir la réalité de la jeunesse arabe. Lorsque Moubarak est tombé, le Président de la République a mis en garde contre l’islamisme. Mais en Tunisie, en Egypte, en Jordanie, au Yémen et même en Libye, ce ne sont pas les islamistes qui mènent les révolutions, ce sont les jeunes et internet." Et il est candidat à la primaire socialiste... Vraiment de la graine de président ...

Mais puisqu' "une vague de démocratisation parcourt le monde arabo-musulman ", n'est-ce pas...

Norvège : l'extrémiste exige la démission du gouvernement pour parler


Le meurtrier d'Oslo fait du chantage

Anders Behring Breivik exige la démission du gouvernement et de l'état-major, ainsi que l'abdication du roi de Norvège pour en dire plus aux enquêteurs, rapporte la télévision publique norvégienne NRK. Outre la démission entre autres du Premier ministre socialiste Jens Stoltenberg et l'abdication de Harald V, l'auteur du double massacre du 22 juillet en Norvège a réclamé d'être nommé à la tête de l'armée
lors de son deuxième interrogatoire vendredi, a indiqué NRK samedi soir. Même si la police a refusé ses exigences, l'auteur du carnage, qui a tiré sur un rassemblement de quelques 600 jeunes travaillistes rassemblés sur l'île d'Utoeya et fait 77 morts à Oslo, au siège du gouvernement socialiste (Det norske Arbeiderparti, membre du Parti socialiste européen et de l'Internationale socialiste), a finalement coopéré lors d'un interrogatoire de dix heures.

Samedi, le chef de l'enquête judiciaire Paal-Fredrik Hjort Kraby a dit que l'extrémiste norvégien de 32 ans, poussé au désespoir par la politique socialiste du gouvernement, s'est montré "très disposé" à répondre aux questions de la police, à l'exception d'un domaine : les autres "cellules" de son organisation, dont il avait auparavant évoqué l'existence.

En détention provisoire dans une prison de haute sécurité pour une période renouvelable de huit semaines, Behring Breivik doit faire l'objet d'examens psychiatriques pour déterminer s'il est pénalement responsable, l'expertise de deux médecins norvégiens devant être rendue d'ici à novembre. Son avocat avait affirmé la semaine dernière que son client était probablement "dément", mais jugé qu'il était trop tôt pour dire si cela serait sa ligne de
défense.

Avant même d'en savoir plus sur ses mobiles, les pro-palestiniens qualifient le meurtrier de néo-nazi et demandent aux agences de renseignement occidentales d'intervenir immédiatement contre les Israéliens et les agents sionistes... La photo de l'extrémiste la plus répandue dans la presse montre d'ailleurs un jeune 'aryen': blanc et blond aux yeux bleus.

Selon un sondage réalisé dans la semaine qui a suivi les drames, les 29 et 30 juillet, et publié dimanche dans le tabloïde Dagbladet, le parti travailliste bénéficie du soutien de seulement 41,7% des Norvégiens.

Surenchère sécuritaire dans l'opposition en campagne


Compétition PS-FN vers plus de "dérive sécuritaire" !


Le député UMP Eric Ciotti, suite au discours de Grenoble, a proposé cette semaine un service citoyen pour les mineurs délinquants encadré par d'anciens militaires.
Lien L'Express

Dans sa logique du déni systématique, le Parti socialiste - comme le Front national - dénonce donc paradoxalement, l'"inaction" et les actions de communication de Nicolas Sarkozy sur la sécurité et l'immigration.
L'intervention de Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010, qui s'était pourtant traduite par plusieurs projets de loi, avait conforté le discours de l'aile droite de la majorité et, un an après ce discours de Grenoble.

L'opposition en campagne relance les polémiques


A gauche, François Hollande, l'ex-premier secrétaire inactif primaire du PS se déclare frappé
par " l'écart entre la provocation verbale du discours et l'inaction concrète de la politique" de Nicolas Sarkozy.
Dans le Dauphiné Libéré paru samedi, le candidat à la primaire socialiste n'a retenu que des "annonces fracassantes", selon lui, faites il y a un an par Nicolas Sarkozy. Il regrette qu'elles aient été "soit abandonnées", comme la déchéance de nationalité, "soit annulées par le Conseil constitutionnel", même partiellement. Faut-il comprendre qu'il envisage donc de mettre en oeuvre la déchéance de la nationalité pour les néo-arrivants coupables de crimes et de délits ?
Lien PaSiDupes

"
Quant au démantèlement des camps de Roms, qui avait suscité tant de réactions justifiées y compris au plan européen, la circulaire du ministère de l'Intérieur a dû être abrogée et les pouvoirs des préfets limités encore une fois par le Conseil constitutionnel", assure-t-il, omettant de rappeler que la Commission européenne n'a finalement pas ouvert de procédure d'infraction contre la France pour sa politique à l'égard des Rom en situation irrégulière.
Lien PaSiDupes

L'irresponsable socialiste esquive et adopte la langue de bois
Lorsqu'il est invité à dire s'il entend réconcilier la politique de sécurité et la gauche, il passe à l'abstration, disant vouloir en tout cas " incarner une cohérence dans l'action "... Comprenne qui peut !

Et ça continue, dans les formules magiques floues.
" Pour combattre la violence, les trafics et les bandes, il faut agir non par des incantations bruyantes ou des inflations législatives, mais par des mesures concrètes et continues qui passent par une politique éducative, économique, sociale, urbaine et pénale ", "précise"-t-il.

Flamby 1er critique sans rien proposer
L'ancien Premier secrétaire du PS reproche ainsi à Nicolas Sarkozy d'avoir supprimé 10.000 postes de policiers et gendarmes depuis son accession à l'Elysée, mais n'évoque pas les déficits publics.

Interrogé sur les moyens qu'il consacrerait à la sécurité - tout en respectant les objectifs de réduction de la dette publique -, François Hollande répond évasivement: " Il y a des domaines où il faudra renforcer notre action : c'est l'éducation et la sécurité intérieure, d'autres où il faudra faire des économies ". Lâchement, le candidat évite de nommer les 'domaines', c'est-à-dire les familles qu'il compte frapper.

François Hollande propose, lui, que les mineurs délinquants "soient écartés de leur quartier en ouvrant des établissements de rééducation renforcés bien plus nombreux qu'aujourd'hui." Sur son financement en temps de crises économique et financière internationales, motus !

En mal de reconnaissance, Sa Cynique Majesté Royal, candidate à vie à l'Elysée, se félicite pour sa part que son vainqueur de la présidentielle 2007 ne soit pas sectaire et la valorise. « Nicolas Sarkozy se rallie à une de mes propositions de la présidentielle de 2007 et d'aujourd'hui », a-t-elle réagi. Sans attendre son évaluation, elle estime dans Le Parisien: " J'ai trouvé une solution: la droite s'en empare, qu'elle le fasse tout de suite ". Selon elle, alors de passage vendredi dans le quartier sensible du Mirail à Toulouse (Haute-Garonne), le président de la République doit mettre en œuvre l'encadrement militaire des jeunes délinquants, " sans attendre une loi. " Sur RTL, la présidente de la région Poitou-Charentes a ajouté à destination de la Ch'tite Aubry : « Ce n'est pas parce qu'un député de droite reprend l'une de mes bonnes idées que je vais la critiquer. Bien au contraire, j'attends qu'il passe des discours aux actes. » Pour cela, cette fille d'officier supérieur de l'armée française de colonisation demande « un moratoire sur la fermeture des régiments pour qu'il y ait des lieux où les jeunes puissent être accueillis ». Euphémisme délicieux de franchise: comprendre "redressés"...

Sur l'autre bord de l'opposition, Marine Le Pen, présidente du Front national (FN), estime que le discours de Grenoble "est devenu le symbole de la duperie sarkozyste ".
Nicolas Sarkozy " a tellement promis, mais tellement rien fait ensuite, qu'il apparaît aujourd'hui pour ce qu'il est vraiment: le président de l'inaction ", affirme-t-elle dans un communiqué.

Marine Le Pen, qui appelle le président de la République à "présenter ses excuses aux Français", estime que deux mesures peuvent être prises immédiatement: " la suppression de toutes les pompes aspirantes de l'immigration " et l'arrêt de la réduction des effectifs de policiers et de gendarmes.
Ce dernier point réunit FN et PS.

samedi 30 juillet 2011

Les démocrates plus raisonnables sur la dette publique US


L'administration Obama, face à ses échecs


Pour éviter un défaut de paiement de la dette publique américaine, les sénateurs démocrates majoritaires cherchaient samedi à ajuster leur plan de réduction du déficit aux éventuelles possibilités de compromis avec l'opposition républicaine majoritaire à la Chambre des Représentants.
A l'approche de la date couperet du 2 août, les divergences des deux partis font encore obstacle à un compromis, les dirigeants démocrates accusant leurs homologues républicains d'obstructionnisme: une situation qui rappelle curieusement l'obstructionnisme du PS face à la "règle d'or".

Le président Obama est intervenu pour la deuxième fois de la semaine afin d'exhorter les parlementaires des deux bords à conclure un accord et à repousser le spectre d'un défaut qui serait à ses yeux "impardonnable".
" Il y a maintes façons de résoudre ce problème", a dit le chef de la Maison blanche dans son allocution radiodiffusée hebdomadaire. "Le Congrès doit trouver un terrain d'entente sur un plan que les deux parties puissent approuver à la Chambre. Et il doit s'agir d'un plan que je puisse signer d'ici mardi."

Le Sénat a fait obstacle vendredi soir à une proposition républicaine de réduction du déficit votée peu avant par la Chambre des représentants, dominée par les républicains. Mais son adoption par la Chambre a suscité l'espoir qu'elle s'intègre à un compromis final.

Le Parti démocrate tente de se concilier les Républicains

L'atmosphère a d'abord viré à l'aigre au Sénat
, les dirigeants démocrates accusant Mitch McConnell, chef du groupe républicain à la chambre haute, de refuser de leur parler.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a pour sa part dû modifier son projet de réduction du déficit en reprenant des éléments d'une proposition précédente de Mitch McConnell dans l'espoir de rallier des voix républicaines.
Mais il a encore repoussé du pied une proposition de Mitch McConnell d'un que l'on vote immédiat sur ce plan remanié. Ce qui laisse penser que Harry Reid ne dispose pas encore de soutiens suffisants.

Le Sénat devrait se résoudre à voter sur ce projet dimanche matin, en vue d'une adoption définitive lundi matin, peu avant l'ouverture des marchés. La Chambre des représentants doit quant à elle voter samedi vers 18h00 GMT sur une version du plan de Harry Reid.

Le gouvernement pourrait se trouver mardi en défaut de paiement et donc incapable de payer ses créanciers si le Congrès ne relève pas le plafond de la dette, actuellement déjà considérable, à 14.300 milliards de dollars.
" Le pays est en crise. Ce n'est pas le moment de faire de la politique à la petite semaine", a reconnu le sénateur démocrate Charles Schumer lors d'une conférence de presse.
Il reste un espoir que les tractations menées en coulisses débouchent sur un compromis durant le week-end. Selon des démocrates qui tentent de diviser l'opposition, de nombreux élus républicains de la base y seraient prêts, même si Mitch McConnell essaie toujours d'amener les démocrates sur ses thèses.
Le patron des sénateurs républicains veut s'assurer que la Maison blanche est partie prenante pour que tout projet final obtienne l'aval de Barack Obama, déclarent des collaborateurs d'élus républicains.

Les difficultés attendus et les risques encourus

Le Trésor, qui a atteint son plafond d'endettement en mai a besoin du feu vert du Congrès pour emprunter davantage.
Il a averti qu'il serait à court d'argent mardi, ce qui fait courir aux Etats-Unis le risque d'un défaut de paiement vis-à-vis de leurs créanciers, d'un abaissement de leur note souveraine et de graves dysfonctionnements dans les versements fédéraux.

Investisseurs et gouvernements étrangers resteront donc dans l'incertitude jusqu'au bout, du fait notamment que des questions de procédure rendent difficile avant lundi soir la transmission par le Congrès d'un accord à Barack Obama.
Mais les parties comptent arriver à un compromis raisonnable. Le président démocrate et ses alliés n'ont certes pas fait ce qu'il fallait pour éviter des affrontements parlementaires en série avant l'élection présidentielle.
Lien PaSiDupes

Mais la nouvelle version permettrait à Barack Obama de relever le plafond de la dette en trois temps pour couvrir les besoins d'emprunt en 2012, année où le président briguera un second mandat...
Et la proposition révisée de Harry Reid, qui fixerait la baisse du déficit à 2.200 milliards de dollars sur dix ans, intègre des éléments d'un "plan de soutien" d'abord avancé par Mitch McConnell.

Le texte adopté par la Chambre prévoyait 917 milliards de dollars d'économies sur les dix prochaines années ainsi qu'un relèvement pour quelques mois seulement du plafond de la dette d'un montant de 900 milliards de dollars, avant une nouvelle décision au printemps 2012, en pleine année électorale.

Le jeu politique qui s'éternise provoque l'inquiétude des marchés, mais aussi des acteurs de l'économie mondiale.
Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale, a estimé vendredi que les Etats-Unis jouaient avec le feu.
La Chine, premier créancier des Etats-Unis, a dénoncé vendredi une économie mondiale "prise en otage" par des "jeux politiques dangereusement irresponsables". Samedi, le Quotidien du Peuple déplore que la perspective de l'élection de 2012 paralyse la situation. "La farce qui se déroule sur la scène politique américaine a montré au monde entier où sont les problèmes politiques des Etats-Unis", écrit le quotidien.

Barack Obama a dit que les querelles politiques pourraient provoquer la perte du triple A des Etats-Unis, leur note souveraine qui leur permet de se financer à des taux avantageux.
"Si le pays perdait son triple A , a-t-il expliqué, ce serait "parce que nous n'avons pas un système politique AAA à la hauteur de notre note souveraine".

L'agence de notation Moody's a apporté un peu de répit aux marchés en annonçant vendredi qu'une absence d'accord à Washington ne provoquerait sans doute pas immédiatement la dégradation de la note souveraine AAA des Etats-Unis.

Règle d'or américaine: Obama ne convainc pas le Congrès

Aubry refuse à la majorité ce qu'aux USA Obama réclame aux Républicains

Barack Obama, lui aussi, buveur de bière

Les démocrates américains, droit au gouffre, comme les socialistes grecs !

Engagé dans un bras de fer avec les républicains pour régler la crise de la dette, le président des Etats-Unis tente d' afficher un certain optimisme. Il vit à l'inverse le refus qu'oppose le PS à Nicolas Sarkozy.
Lien PaSiDupes

Contraint à des négociations ardues pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, pratique la méthode Coué, estimant que les deux parties n'étaient "pas si loin l'une de l'autre", devant micros et caméras et sur le Web .

Le président minoritaire souligne la nécessité d'un accord qui aurait "le soutien des deux partis qui ont été envoyés (au Congrès) pour représenter le peuple américain, et non pas seulement d'une fraction d'un parti". La date fatidique du 2 août se rapproche et le compromis n'est pas encore trouvé.

Pour faire pression sur les élus républicains, Barack Obama a de nouveau misé sur l'Internet ce vendredi et tenté une offensive sur Twitter, en incitant les internautes à impressionner leurs élus. Mais, affirme Daily News, cette opération lui aurait fait perdre 40 000 "followers' (abonnés à son compte Twitter).
Et la prochaine élection présidentielle américaine aura lieu le mardi 6 novembre 2012.

Aux abois: "Nous n'avons presque plus de temps"

Vendredi, le Sénat a encore nettement rejeté, par 59 voix contre 41 un texte" des républicains de la Chambre. Un amendement qui voulait relever le niveau d'endettement autorisé et pris des mesures pour pousser son propre plan. Peu avant, la Chambre des représentants américaine avait adopté le plan républicain par 218 voix contre 210.
Dans la foulée du vote de la Chambre basse, la Maison Blanche a publié un communiqué: " Maintenant que cette nouvelle manoeuvre politique est derrière nous, au moment où le temps vient à manquer, les chefs (du Congrès) doivent commencer à travailler ensemble immédiatement afin de parvenir à un compromis qui évite un défaut de paiement et établisse la base d'une réduction équilibrée des déficits ".

" Nous n'avons presque plus de temps ", a dramatisé Barack Obama lors d'une intervention télévisée, en appelant les Américains à " maintenir la pression " sur leurs élus à Washington pour qu'ils trouvent une solution rapide à la crise actuelle.

La ré-élection du président Obama en balance

Selon un nouveau sondage publié par l'institut Gallup, l'impasse budgétaire entame
la popularité du président Obama, qui est tombée à 40% contre 50% début juin.

Obama n'est pas à la hauteur

41% des personnes interrogées estiment que M. Obama a mal géré le blocage au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette, actuellement fixé à 14.294 milliards de dollars, qui met Washington au bord du défaut de paiement, avec de possibles répercussions sur l'économie mondiale. Selon un sondage Gallup récent, la cote de popularité du Congrès ne dépasse pas 18%. Chez les démocrates, la cote de M. Obama est de 72% contre 13% chez les républicains et 34% chez les électeurs non affiliés à un parti. Le démocrate Barack Obama devint à 47 ans le 44e président américain.

Premier président 'noir' (bien que métis)
Une grande émotion traversa la planète en 2008. "La face du monde est en train de changer", assuraient les gauches... C'était le début de l' 'Obamania' et Désirdavenir Royal déclara retrouver "beaucoup de ses convictions" chez Barack Obama.Lui seul pouvait remettre l'Amérique, mais aussi le reste du monde, sur les rails. « C'est notre chance de changer le monde », a-t-il lui-même martelé pendant quelques mois.

En swahili,« Barack » veut dire « béni des dieux ».
God bless America !

Menaces de mort contre F. Fillon, par un habitant de Lille


Un administré de Martine Aubry arrêté à Nîmes

Originaire de Hem, dans la banlieue lilloise, un homme de 46 ans a envoyé des lettres au Premier ministre dans lesquelles il menaçait d'égorger: une méthode peu commune sous notre latitude et réservée ailleurs aux moutons.

Plusieurs courriers postés en début de semaine, dont l'un était adressé à Nord éclair, ont été envoyés aux ministères de l'Intérieur, de la Culture, à l'Élysée, au PDG de France Télévisions, à la gendarmerie de Nîmes et à la mosquée de Lille Saint-Maurice.

La mosquée El Forkane, une ex-chapelle de sœurs dominicaines, a été achetée au diocèse de Lille par l'association Amal (association des musulmans d’Alsace, créée en 1973 à Mulhouse), pour 1,6 million de francs, grâce au soutien financier des fidèles et de l'état algérien et convertie en centre religieux et culturel musulman en 1972. Pas de minaret, pas de dôme, pas même une plaque. Qui pourrait imaginer que, derrière ces murs, jusqu'à 1 200 personnes assistent à la prière ? Formé en Algérie, en Egypte et à l'université tunisienne de Zitouna, Mohamed Guenzoul est l'un des 70 « imams fonctionnaires » rémunérés par l'Etat algérien en France et gérés par la grande mosquée de Paris et l'ambassade algérienne. La Turquie procède de la même façon pour une cinquantaine d'imams, et le Maroc pour une dizaine. Cet imam exprime volontiers sa solidarité avec le peuple palestinien.

L'une des enveloppes contenait dans une pochette rouge une lettre adressée à François Fillon à l'adresse de l'hôtel Matignon. Elle contenait également une lame de cutter collée à l'intérieur, précise TF1 News (cf. photo ci-dessus). Le malade menaçait le premier ministre d'égorgement.
Récidive d'un détraqué
Vendredi, la police judiciaire de Montpellier a arrêté l'individu à Nîmes (Gard) où il avait déménagé.
En 2009, ce fanatique avait en effet déjà été arrêté et libéré dans la métropole lilloise après l'envoi de courriers de menaces à plusieurs personnalités politiques.

Le quadragénaire de 46 ans, qui a reconnu les faits sans justifier ses actes, a été une nouvelle fois placé dans un hôpital psychiatrique vendredi.

Son identité n'a pas été révélée.

vendredi 29 juillet 2011

Thierry Henry est très bien où il est: qu'il y reste !


Mais que les journalistes l'ignorent donc plutôt que de se prendre des rateaux

La mode est à la barbe,
mais toujours pas au respect


C'est confirmé: Thierry Henry est vraiment odieux

Le buteur des Red Bulls fait toujours la gueule .
Le Bleu a mis l'Atlantique entre la France et la honte de la Coupe du monde et n'accorde plus d'entretiens aux media français. Exilé aux Etats-Unis où il joue depuis l'an passé, Thierry Henry a visiblement du mal à affronterles journalistes français et à faire face à son passé.
Un journaliste du 10 Sport en a fait l'amère expérience à l'issue d'un match du joueur.
Le 10 Sport est tout de même allé à New York tenter sa chance...

Thierry Henry reste mortifié par sa participation au fiasco de Knysna.
Le meilleur buteur de l'équipe de France refuse toujours d'imputer le désastre aux Bleus.
L'entretien a été filmé et mis en ligne par l'hebdomadaire sportif: on y voit l'arrogant champion manquer de respect aux journnalistes qui lui font l'honneur de prendre de ses nouvelles et cela dès la première question des Français alors qu'il vient de terminer de répondre à des médias américains.
D'abord interrogé sur sa préparation physique, il répond : " Je l'ai déjà dix mille fois ". Il récidive quand on le questionne sur sa nouvelle vie à New York : " J'ai déjà répondu à ça plein de fois. C'est la cinquantième fois qu'on me pose la question. C'est très bien". Quand un journaliste tente d'en tirer quelque chose - avec le sourire pourtant - et s'intéresse à son nouveau look et à sa nouvelle barbe : " Ce sont des questions que vous me posez, sérieux ? La saison sera longue..." répond alors Thierry Henry avant de fuir précipitemment les micros. Avec mépris, il tourne le dos aux journalistes qui ont pourtant largement participé à sa notoriété des beaux jours et cet adulte respectueux d'autrui les plante là !

Pour recueillir des explications sur ses grands airs, il avait fallu le cueillir à la sortie des vestiaires. Encore ne fallait-il pas froisser le personnage et les questions décalées du 1O Sport n'ont pas eu l'heur de plaire au Titi ! Il a daigné dire pourquoi.
VOIR et ENTENDRE le dialogue avec le barbu irresponsable et hautain qui élude les questions:


On remarque que le journaliste du 10 Sport repart à la charge après une interruption et une fois le Bleu en état de répondre. Moins incorrect, le mercenaire délocalisé depuis déjà 12 ans à l'Arsenal FC (1999 – 2007) et au FC Barcelone (2007 – 2010) explique alors qu'il est agacé de ne plus être interrogé sur ses performances sportives.

A 34 ans, il monnaye ses derniers feux: lors de la Coupe du monde 2010, Raymond Domenech décida en effet de le faire débuter en tant que remplaçant, suite à la baisse de son temps de jeu au FC Barcelone et à sa saison mitigée.

jeudi 28 juillet 2011

Dans sa musette, Aubry a un milliard d'euros et 10.000 emplois pour la culture

My Aubry is rich !

Martine Aubry promet un milliard d'euros et 10.000 emplois publics au monde de la culture en cas de victoire à l'élection présidentielle de 2012, dans une tribune publiée mercredi dans Le Monde.

Pointée par la droite sous l'angle de l'irresponsabilité budgétaire, l'ancienne numéro un Parti socialiste souligne qu'une hausse de 200 millions d'euros par an pendant cinq ans du budget de la culture n'est qu'une goutte d'eau par rapport aux "cadeaux fiscaux" de l'actuel gouvernement.

Les cadeaux aux intermittents, c'est productif, sans qu'on sache néanmoins dans quoi ils ré-investissent... Le bien-être, à n'en pas douter !
" J'ai proposé une évolution de 30 à 50%, 200 millions d'euros de plus par an pour l'Etat. C'est un redéploiement que l'on peut assumer, au regard des cadeaux fiscaux que nous supprimerons ", écrit la maire de Lille, favorite avec François Hollande de la primaire du PS... Les Français apprécieront que Tartine Aubry-Brochen retrouve prochainement son poste de premier secrétaire du PS, car ils souhaitent que leur argent durement gagné et redistribué soit bien placé.

" Cet effort [des Français créateurs, mais de richesse] commencera par le financement de 10.000 emplois d'avenir, 10.000 jeunes formés à la médiation culturelle ", poursuit la gestionnaire.

Les délires de Martine Aubry ne lui font pas que des amis au PS

Ainsi le candidat à la primaire socialiste Manuel Valls a-t-il jugé cette proposition intenable lorsqu'elle l'avait lancée une première fois il y a deux semaines.

François Hollande
s'est également pris la tête à deux mains.


La vie de bohême pour les Français; oui, mais sauf pour les artistes

Martine Aubry évoque d'autre part " la nécessité (vraiment, elle a dit ça ? ] de consolider et de rendre plus juste un régime, "l'intermittence (...) qui permet à des milliers d'artistes de faire face aux aléas de la création, et qui donne le temps et la liberté d'inventer ".

Comme François Hollande, Martine Aubry s'est finalement ralliée à la promesse de la France à l'Union Européenne de ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut en ...2013, - la limite fixée par le Pacte de stabilité européen - contre 7,1% fin 2010. Jérôme Cahuzac, le président (PS) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, avait pourtant délaré le 27 juin qu'arriver à 3 % en 2013 ne serait pas envisageable.

Le secrétaire national à l'économie du parti socialiste, Michel Sapin, estime aussi que ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013 " est l'objectif souhaitable ".

Le ralliement -même tardif et discret- du PS à cet objectif lève donc un risque politique sur un possible relâchement de l'effort de redressement des comptes publics avec un éventuel retour de la gauche, même si les socialistes ne savent pas encore précisément comment ils comptent y parvenir, au train où filent les dépenses promises.
Mais alors pourquoi le PS continue-t-il d'accuser la majorité de mauvaise gestion des finances alors qu'il apporte son accord au gouvernement sur la trajectoire de réduction du déficit ? Peut-être est-ce le fait que l'U.E. fait pression et qu'ils sont déjà en campagne ?...

Après l'appel de Nicolas Sarkozy à l'union sacrée pour remettre en ordre les comptes publics, le gouvernement accuse l'opposition de prendre le parti des déficits, soulignant en effet son refus de soutenir l'inscription dans la Constitution d'une "règle d'or" budgétaire.

Et les dernières promesses de la candidate Aubry confirment le bien-fondé de ces critiques de la majorité.

Maxime Brunerie demande à adhérer au MoDem

Embarrassé, Bayrou repousse l'agresseur du Président Chirac

Maxime Brunerie , qui avait tenté de tuer Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002, a assuré jeudi avoir adhéré au MoDem.
François Bayrou a reconnu les sympathies du détraqué pour ses idées, mais a tenté de démentir, évoquant une simple demande d'adhésion. Il a affirmé que l'homme n'a de toute façon pas sa place dans son parti.

L'ancien militant d'extrême droite, libéré en août 2009 après sept ans de prison, a déclaré sur France Inter: " Je suis devenu membre du MoDem (...) Avec humour, je dirais que j'ai un faible pour les causes perdues ".
"Il y a un côté pragmatique et réaliste qui m'a plu", dans le mouvement présidé par François Bayrou, a-t-il insisté, ajoutant à propos de ce dernier : " je ne dis pas que c'est le meilleur, je dis que c'est le moins pire ".

Le responsable centriste s'est défendu
"
Les déséquilibrés n'ont pas de place chez nous ", a assuré Fanfan Bayrou, interrogé par RMC sur ce ralliement.
" Au MoDem, on n'entre pas comme dans un moulin", a déclaré François Bayrou. " On peut aller sur le site demander une adhésion mais cette adhésion naturellement est soumise à approbation, on fait une petite enquête ", a poursuivi l'ancien ministre de l'Education de ...Jacques Chirac.

Le secrétaire général du MoDem, Marc Fesneau, a insisté pour confirmer que Maxime Brunerie n'était "pas adhérent".
" Il a fait une demande d'adhésion par internet. Mais toute adhésion passe statutairement par la validation du bureau exécutif national du MoDem. Une procédure qui peut prendre au maximum un mois ", a-t-il soutenu.
" M. Brunerie sera traité comme tout le monde mais compte tenu de son parcours, il n'a pas sa place au mouvement démocrate et donc, son adhésion est rejetée ", a tranché Marc Fesneau.

Reste le cas des socialistes !

Comme Maxime Brunerie, Manuel Valls
, le maire PS d'Evry, apprécierait le MoDem...
Il a tendu la main à la droite et au centre, appelant à la constitution d’une majorité ouverte à Bayrou, Lepage et Villepin pour 2012.


Autre candidate socialiste de second rang à la primaire, Sa Cynique Majesté Royal se disait prête à « tendre la main aux gaullistes ». Le 17 juillet,avant de prendre une pelle, elle avait en effet sorti son large rateau pour rassembler " d'abord les socialistes, ensuite les écologistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes mais aussi la droite gaulliste ", en cas de victoire à la primaire. Ainsi cohabiterait-elle sans états d'âme avec l'auteur néo-nazi de la tentative manquée d'assassinat, puisqu'elle a exprimé des sympathies électoralistes pour le MoDem et son peu viril patron qui, selon elle, tel un amant craintif, aurait peur de la panne...

Pécresse n'épargne ni Aubry ni Hollande pour leurs pessimisme et double langage


Valérie Pécresse dénonce les dégats causés par Hollande et Aubry en campagne

Valérie Pécresse a dénoncé la " mauvaise foi consternante " de Martine Aubry , candidate à l'investiture socialiste pour 2012, qui - toute en nuance - avait jugé Nicolas Sarkozy " totalement disqualifié " pour donner des " leçons de maîtrise des comptes publics". " Martine Aubry est d'une mauvaise foi consternante parce que la France aujourd'hui est totalement crédible économiquement ", a déclaré sur France Info celle qui est aussi ministre du Budget.
Depuis une lésion de la cornée -janvier 2009), l'amère de Lille ne voit que d'un oeil, comme Jean-Marie Le Pen.
Lien PaSiDupes: Aubry a le mauvais oeil: c'est officiel, elle s'est mise le doigt dans l'oeil.

Mme Brochen-Aubry perd de vue l'intérêt de la France et des Français
" Comme les crédibilités économiques sont fragiles, nous devons donner des signaux de vertu (...) budgétaire, donc voter la règle d'or, comme le font les autres pays " européens, a-t-elle ajouté.
La candidate à la primaire PS " devrait aller voir ce que font les socialistes espagnols qui (...) sont aujourd'hui pour des règles de retour à l'équilibre budgétaire" et " aller voyager en Allemagne, puisque c'est le ministre socialiste allemand des Finances qui a proposé la règle d'or en Allemagne", a rappelé Valérie Pécresse.

La France n'a rien à gagner de l'incessante polémique du PS

Mme Pécresse estime que les deux socialistes pratiquent "le double langage".
Sur la dette, "ils se disent préoccupés, mais dans le même temps, ils n'ont eu de cesse de s'opposer à toutes les mesures de redressement des finances publiques engagées depuis 2007", poursuit la porte-parole, citant notamment le "non renouvellement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique", "la réforme des retraites" ou "le refus de la règle d'or".

En réaction à la lettre d'appel du chef de l'Etat aux parlementaires de droite et de gauche à s'unir pour remettre en ordre les comptes publics, un appel indirect à inscrire la règle d'or de l'équilibre budgétaire dans la Constitution, Martine Aubry a dénoncé mardi une " opération de pure communication" et mis en cause sa gestion. " L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de Nicolas Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits ", avait-elle allégué.
La ministre a en revanche souligné que "le président de la République a depuis deux ans inscrit le redressement de la France dans le cadre du retour à l'équilibre budgétaire", et réaffirmé l'objectif du gouvernement d'un déficit public sous les 3% du PIB en 2013. " C'est notre objectif, nous le tiendrons mais pour l'avenir il vaut mieux que la France se dote d'une règle constitutionnelle anti-déficit (...) surtout quand on entend Mme Aubry dire qu'elle veut rajouter des milliards à la culture, créer des emplois jeunes, augmenter le nombre de fonctionnaires ", a-t-elle dit.

" La dette a augmenté d’un tiers, alors que la dette espagnole, et la dette anglaise, ont doublé".
La dette de la France, explique en revanche la ministre, a été " exemplaire dans sa gestion de la crise. C’est le FMI qui le dit. Ca a conduit à une hausse de l’endettement. Cette dette nous ne pouvons pas la léguer à nos enfants. Il n’y a pas le choix : ou on est pour les déficits, ou on est pour la règle d’or". D’ailleurs, la ministre veut croire "que la gauche puisse changer d’avis".

=> "La règle d’or, c’est une règle anti-déficit, une règle de bon sens ."
Valérie Pécresse est particulièrement didactique, au lendemain de l’envoi de sa lettre aux parlementaires. " Ce que nous voulons, explique-t-elle, c’est inscrire cette règle la graver dans le marbre pour qu’aucun gouvernement ne puisse se dérober".
Evoquant la légèreté du PS qui envisage sereinement de laisser la dette en héritage aux générations montante, tout en annonçant une politique axée sur la jeunesse, la ministre se féliciter de leur respect par la majorité: " Ca vaudra mieux quand on entend madame Aubry dire qu’elle veut rajouter des milliards à la culture, créer des emplois jeunes, augmenter le nombre de fonctionnaires..."
Deux pessimistes, candidats irresponsables en campagne
La porte-parole du gouvernement et ministre du Budget Valérie Pécresse a en outre mis en garde dimanche les socialistes Martine Aubry et François Hollande qui "se livrent à une dangereuse compétition sur l'euro, de nature à fragiliser les efforts" des Européens "pour protéger la zone euro".
Les deux 'terroristes' ont tour à tour tiré sur la crise de la zone euro, la maire de Lille évoquant un " risque d'explosion" de la zone euro et le député de Corrèze " un péril devenu imminent ".
Or, les récentes promesses de François Hollande et de Martine Aubry promettant un doublement du budget de la culture, ou une remise en cause de la réforme des retraites ou encore le report après 2013 de retour à l’équilibre des comptes publics sont autant d’illustrations de ce double langage de nature à affecter gravement la crédibilité de la France et à empêcher toute réduction de la dette publique.

Déficits: la gauche refuse l'union sacrée à la France et le FMI la désapprouve


Le président cherche à responsabiliser les gouvernements à venir sur les déficits

Nicolas Sarkozy écrit aux parlementaires pour les convaincre

Le Président de la République souhaite encadrer les déficits publics par la Constitution.
Nicolas Sarkozy a donc écrit à tous les parlementaires pour les appeler à « se rassembler » au-delà « des intérêts partisans » pour remettre en ordre les comptes publics du pays
, après l'adoption la semaine dernière d'un nouveau plan gouvernemental d'aide à la Grèce.

L'Elysée a donné l'exemple
Dans un rapport publié lundi 25 juillet, la Cour des comptes a salué les efforts entrepris par l’Elysée en 2010 pour permettre " une gestion plus rigoureuse " des dépenses.
Si son président, le socialiste Didier Migaud, suggère encore des améliorations " tant du côté de l’allègement des charges que de la transparence des coûts " - comme sur la participation financière des journalistes dans les déplacements -, le comptable des comptes de la Nation rend aussi hommage pour la première fois à la " réduction des coûts de fonctionnement " de la présidence de la République.
La gauche caviar ne s'offusquerait pas d'une présidence en peau de lapin.

Déficit public

Dans cette lettre rendue public mardi, le chef de l'Etat affirme vouloir une « France exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie » afin d'« entraîner » ses partenaires européens et permettre à l'Europe de « sortir grandie et renforcée » de la crise actuelle.

Le chef de l'Etat a également veillé à « informer personnellement » des décisions prises au sommet des dirigeants européens du 21 juillet à Bruxelles, se déclare « convaincu » que «seule une volonté commune et inébranlable peut permettre à l'Europe de sortir grandie et renforcée » de cette grave crise.
Les mesures prises à Bruxelles l'ont été « en pensant à l'avenir des peuples et des générations futures, en privilégiant l'intérêt général, au détriment de sensibilités politiques parfois différentes et d'intérêts nationaux qui, dans le passé, ont pu contribuer parfois à nous diviser», dit-il.

La Règle d'Or et la réforme de la Constitution
« En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans », poursuit le président Sarkozy, qui demande vraiment l'impossible à la gauche.

Une convocation du Congrès pour inscrire dans la Constitution des règles de retour à l'équilibre budgétaire doit donc être débattue à la rentrée.
« La représentation nationale que vous incarnez jouera, j'en suis sûr, un rôle majeur pour assurer le sens de notre responsabilité commune face à l'Histoire », ajoute-t-il.

Un projet de loi de réforme constitutionnelle a d'ailleurs déjà été adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat. Il vise à instituer des « lois-cadres d'équilibre des finances publiques » prévoyant sur au moins trois ans « le rythme du retour à l'équilibre » budgétaire recherché par l'exécutif.

Mais pour entrer en vigueur, il doit être adopté par le Congrès où une majorité des 3/5èmes est requise, un seuil délicat à atteindre alors que l'opposition continue de s'opposer à cette réforme qui l'engage.

VOIR et ENTENDRE Valérie Pécresse interrogée par Célyne Bayt-Darcourt (France Info) sur les déficits publics et la "règle d'or" préconisée par le chef de l'Etat:

La règle d'or, c'est une règle de bon sens"... par FranceInfo


Au PS, la règle n'est pas un silence d'or et l'action

Hautain avant même sa désignation, François Hollande
, l'un des candidats à la primaire socialiste, a estimé mardi 26 juillet que Nicolas Sarkozy n'avait " aucune leçon à donner " sur les comptes publics qui se "sont dégradés" sous son mandat .
"Nicolas Sarkozy a même plutôt une repentance [sic] à avouer", estime celui qui refuse la repentance pour lui-même, Premier secrétaire du PS lors de l'affaire Banon , la jeune fille qui accuse le meilleur candidat socialiste des sondages, Dominique Strauss-Kahn, de tentative de viol. Il polémique en marge d'un déplacement de campagne à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et joue du superlatif malgré la crise économique et financière internationale: " c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et hélas [sic] la plus grande intensité ", a estimé François Hollande qui n'a jamais exercé aucune minitérielle, si petite soit-elle.
" La proposition que je fais, c'est que nous réglions cette exigence de redresser les finances publiques au lendemain de 2012 [2013 ou 2014?]. Tout ce qui sera annoncé avant sera de l'affichage ", a estimé le député de la Corrèze, contredisant la déclaration de son ami Michel Sapin, en avril dernier (cf. ci-dessous).

=>Samedi 16 juillet, François Hollande assurait dans les colonnes du journal Le Monde : " La dette est l'ennemie de la gauche et de la France ". Et de promettre: " Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013." Niant " céder à je ne sais quelle pression des marchés ou des agences de notation ", le candidat n'a pas dit comment il compte faire pour réaliser ce retour sous la barre des 3 % du PIB de déficit public " à la fin de l'année 2013 " condition pour que notre pays retrouve confiance en lui ". Le député socialiste a fait valoir que "mieux vaut avoir un engagement qui soit une parole crédible plutôt qu'un effet d'annonce" en fin de mandat "qui, même pour les marchés, n'a aucune forme de vérité".

Fuyant le passage des paroles aux actes, le candidat a eu le sentiment que le chef de l'Etat " demande à son successeur de faire ce que lui-même n'a pas réussi à réaliser ". " Le laxisme, il est du côté de Nicolas Sarkozy et la vérité, elle est de mon côté ", a conclu, binaire et caricatural, le candidat socialiste en campagne, refusant de s'engager.

La Ch'tite Aubry ne quitte pas l'invective

Le président de la République "se lance dans une nouvelle opération de pure communication". Et c'est par ...communiqué que le Premier secrétaire du PS en disponibilité juge cette lettre. L'amère initiatrice des 35 heures a ainsi estimé mardi que Nicolas Sarkozy est "totalement disqualifié pour donner à quiconque une quelconque leçon de maîtrise des comptes publics".
" L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de M. Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits ", lance la candidate à la primaire socialiste.

VOIR et ENTENDRE le bilan des 35 heures de la Ch'tite Aubry, dressé par Valérie Pécresse sur France Info:

Par conséquent, "le président sortant est totalement disqualifié pour donner à quiconque une quelconque leçon de maîtrise des comptes publics". Selon la haineuse maire communautariste de Lille, " la France n'a pas besoin de nouvelles fausses promesses, mais de vrais engagements".

"A la fausse règle d'or d'un Sarkozy qui a plombé les comptes de la nation, je préfère une vraie règle de conduite, celle que je m'engage à suivre si je suis élue Présidente de la République en 2012 : affecter la moitié des marges de manoeuvre au désendettement du pays, qu'il s'agisse de celles issues de la réduction des niches fiscales injustes et inefficaces, ou des fruits de la croissance", réaffirme-t-elle. "Et parce que gouverner ce n'est pas ne pas agir, c'est choisir, l'autre moitié sera affectée principalement aux trois priorités majeures qui sont les miennes : l'emploi et le pouvoir d'achat, l'éducation et la sécurité", poursuit celle qui n'est pas encore désignée par la primaire.

L'ex-premier secrétaire se démarque de la politique du PS
La position de l'ex-ministre de Lionel Jospin a radicalement changé. Le dimanche 17 juillet, au "Grand Rendez-vous", Aubry a rappelé la règle générale du programme socialiste: attribuer 50 % des ressources supplémentaires nées de la suppression d'un certain nombre de mesures mises en place par l'actuelle majorité à la réduction du déficit.
"Ça veut peut-être dire", ajoutait la maire de Lille, "que la première année ça sera deux tiers vers la réduction de la dette et du déficit". Et la candidate de promettre : " C'est une règle sur laquelle, moi, je m'engage et que je mettrai en place. " Or, ce n'est pas celle que le PS préconisait jusqu'ici. Que reste-il du projet ?

L'ex-ministre ne sait plus où elle en est
Le parti socialiste envisageait en effet, la première année, de maintenir une progression d'1,7 % des dépenses publiques, hors inflation, contre 0,8 % prévus par l'actuelle majorité, inflation inclue. Le projet du PS devait ainsi permettre la mise en place des mesures à même de générer un "choc de croissance", et notamment les "300 000 emplois d'avenir", qui devraient, selon le parti, garantir une croissance de 2,5 %, sur laquelle se base tout le projet socialiste comme, du reste, l'actuelle majorité. Un chiffre jugé très optimiste par la majorité des économistes.
'Laxisme' ou 'pure communication' ?

Reculade
Benoît Hamon, porte-parole du PS et soutien de Brochen-Aubry le temps de la primaire, a expliqué lundi 18 juillet que son parti respecterait l'objectif de retour sous les 3% avant 2013, mais qu'il chercherait à modifier la manière de calculer les déficits. " Nous disons que ces règles, dès lors que la France s'est engagée [sous la pression européenne], nous les prenons, mais nous mettrons tout en oeuvre pour les changer ", a-t-il concédé.

La Ch'tite aurait néanmoins les moyens de doubler le budget de la Culture
En matière d'irresponsabilité budgétaire, la candidate fait fort. A la Culture, Tartine Aubry promet du Nutella: un milliard d'euros et 10.000 emplois publics au monde de la culture en cas de victoire à l'élection présidentielle de 2012. Dans une tribune au Monde publiée mercredi, le petit rosé de Provence servi frais libère visiblement la parole. L'ancienne numéro un du PS de retour d'un festival d'Avignon lourdement arrosé a de nouveau provoqué la stupéfaction du PS. " J'ai proposé une évolution de 30 à 50%, 200 millions d'euros de plus par an pour l'Etat. C'est un redéploiement que l'on peut assumer, au regard des cadeaux fiscaux que nous supprimerons".
Martine Aubry avait été critiquée par des personnalités du PS, dont le candidat à la primaire socialiste Manuel Valls, qui avait jugé cette proposition intenable, mais l'irresponsable remet ça !

La polémiste a dû mettre de l'eau dans sa bière
Contrairement à ce qu'affirme aujourd'hui la maire de Lille, les socialistes jugeaient jusqu'ici improbable de parvenir à ce "rééquilibrage" réclamé par l'Union Européenne, à la date de 2013. Il y a seulement trois mois, en avril dernier, date de leur discussion sur la question du cadre budgétaire de leur projet, ils jugeaient "plus raisonnable" d'envisager cet objectif pour 2014, soit un an plus tard.
" Nous nous engageons à ce qu'en 2014, la courbe de l'endettement soit inversée ", promettait l'ancien ministre PS Michel Sapin, ajoutant : " il faut faire attention à ne pas être obnubilés " par l'objectif du retour à 3 % du PIB dès 2013...

Martine Aubry allait même plus loin. La maire de Lille promettait alors que le PS se "battrait" pour obtenir un report de l'échéance de 2013. " Plus des deux tiers des pays européens demandent que cette étape soit repoussée à 2015", assurait-elle de surcroît.

Prise en flagrant délit, Aubry détourne l'attention de ses fluctuations

Exclue du pouvoir depuis 2002 avec Jospin, voire même 1995 avec Mitterrand, la gauche est amère et animée par la haine.
Michel Sapin, secrétaire national à l’économie et à la fiscalité cite le socialiste Didier Migaud: " selon la Cour des comptes, sur les 150 milliards d’euros de déficit de l’année dernière, 50 sont imputables à la crise et 100 aux politiques de droite menées tout particulièrement ces cinq dernières années." Et affirme que " face au déficit, l’urgence, ce n’est de pas de changer la Constitution, (...) c’est d’agir avec efficacité et justice."
Michel Sapin assure ainsi que les socialistes " ne voteront pas cette fausse règle d’Or" et qu'ils " continueront de s’adresser aux Français pour leur proposer une véritable réforme fiscale, pour plus de justice et d’efficacité et au service de l’investissement et de l’emploi".

« C'est comme si un conducteur sans permis prétendait donner des leçons de conduite : la posture de M.Sarkozy est politicienne », a estimé l'amère Royal, en posture électoraliste de candidate en campagne, lors d'une conférence de presse au siège du PS à Paris.
Comme ses camarades du PS, Mme Royal voit deux preuves attestant de ce caractère "politicien" : cette règle s'appliquerait « en 2013 et pas en 2012 » et donc pas « à (M. Sarkozy) lui-même ». Mais le PS s'est fixé la même date (cf. F. Hollande ou la picto-charentaise, ci-dessus), encore faudrait-il que la coquecigrue du marais poitevin fasse un effort d'honnêteté et l'admette publiquement...
Second élément : « depuis que M. Sarkozy est là, on est passés de 50 à 100 milliards de déficit. Il a creusé lui-même le déficit qu'il prétend réduire ».
VOIR et ENTENDRE l'analyse de Christophe Barbier (L'Express) sur les torts partagés de la droite et de la gauche sur la règle d'or:

Le FMI invite les présidentiables à poursuivre la rigueur

Alors que dure toujours la crise économique internationale et à neuf mois de l'élection présidentielle en France, le FMI invite implicitement les candidats à poursuivre une politique mêlant rigueur et soutien à l'économie et prône une autre réforme des retraites.

Le Fonds monétaire international salue dans son rapport annuel sur la France publié mercredi l'effort de redressement finances publiques engagé dans le pays et juge sa poursuite "cruciale" pour soutenir la note "triple A" qui lui permet d'emprunter sur les marchés à des taux avantageux.

L'institution désormais dirigée par la Française Christine Lagarde suite à la démission du socialiste Dominique Strauss-Kahn du fait de poursuites pour violences sexuelles, se montre pessimiste sur la vitesse de rétablissement des comptes publics, sans s'écarter toutefois totalement des prévisions françaises.

L'adoption d'une "règle d'or" budgétaire accroîtrait la crédibilité de l'engagement des autorités françaises à réduire les déficits, poursuit le FMI, au moment où majorité et opposition se querellent sur le sujet.

" Le programme de stabilité français trouve un bon équilibre entre les préoccupations de croissance et de soutenabilité ", écrit le FMI, en soulignant qu'" une importante consolidation budgétaire a été mise en mouvement " pour réduire le déficit à 3% du PIB en 2013 et 2% en 2014.

Selon l'institution, "la France ne peut prendre le risque de rater ses objectifs budgétaires à moyen terme, étant donné le besoin de renforcer la mise en oeuvre du Pacte de stabilité et de conserver les coûts d'emprunts à un niveau peu élevé en confortant sa note AAA".

Comme annonçé, la réforme des retraites continue

Alors que Tartine Aubry promet toujours de revenir à un âge légal de départ à la retraite à 60 ans, garantir la "soutenabilité" des finances publiques de la France à long terme nécessitera de réformer plus profondément les systèmes de retraite et de santé, ajoute le FMI.
"Une nouvelle hausse future de l'âge légal de la retraite liée à l'accroissement de l'espérance de vie éviterait la poursuite de la pression budgétaire", écrit le FMI, en soulignant que les travailleurs français passent plus de temps à la retraite que tous leurs homologues des pays avancés. Mais, avec sa mauvaise foi coutumière et toutes les chances d'être crue, la CGT fait campagne en assurant que le système français est le plus dur !

Le FMI avait déjà appuyé en 2010 la décision de la majorité de reporter de 60 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite sous le règne de son ancien directeur général, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, s'attirant des critiques au PS.
Nicolas Sarkozy avait salué cette justification de sa politique de réformes qui taclait le mouvement de protestation syndicale.

Eric Woerth avait prévenu que -rappelons-le - une actualisation progressive serait nécessaire et qu'une réflexion devrait être engagée par la nouvelle équipe gouvernementale en 2013.

Quant aux dépenses de santé, "des gains de productivité continus sont nécessaires pour éviter une hausse non-soutenable des dépenses de santé et de soins de longue durée", lit-on.

La France doit aussi s'améliorer sur d'autres fronts déjà bien connus, poursuit le FMI, en relevant sa compétitivité et en facilitant l'emploi des jeunes et des personnes peu qualifiées.

Le FMI prévoit que le déficit public de la France sera ramené sous la barre de 3% du produit intérieur brut - la limite fixée par le Pacte de stabilité européen - en 2014, le gouvernement prévoyant d'y parvenir un an plus tôt.

Portée par une croissance économique de 2,1% cette année, 1,9% en 2012, 2,0% en 2013 et 2,1% en 2014, la France réduirait son déficit à 5,7% du PIB fin 2011, 4,8% en 2012, 3,8% en 2013 et 2,9% en 2014, selon les économistes du FMI.

Le gouvernement prévoit pour sa part de ramener le déficit de 7,1% fin 2010 à 5,7% fin 2011, 4,6% fin 2012, 3% fin 2013 et 2% fin 2014, la croissance étant de 2% en 2011 et 2,25% en 2012.

Le ratio de dette publique sur PIB commencerait à baisser en 2014, selon le FMI, soit un an plus tard que ce que prévoit le gouvernement.

La dette publique de la France atteindrait 85,2% du PIB fin 2011, 87,2% en 2012, 88,1% en 2013 et 87,8% en 2014, selon le rapport du FMI, rédigé avant le nouveau plan d'aide à la Grèce qui doit alourdir cette dette d'une quinzaine de milliards d'euros (0,75 point) d'ici 2014.

mercredi 27 juillet 2011

Le nouveau Moyen Orient aux portes de l'Europe


Les indignés : degré zéro du politique


Les Indignés ?

Des retraités, des jeunes bobos, mêlés à des membres des classes moyennes, naguère favorisés et désormais touchés par l’austérité, mais aussi et surtout des gauchistes, des anarchistes, des nationalistes, des fans des théories de la conspiration, des antisémites « à l’âme grecque » – de tout.

Article de Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue et historien des idées qui est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). Conseiller du CRIF, il dénonce sous le nom d'« immigrationnisme » un chantage des « bien-pensants » qui prohibe un examen objectif des réalités de l'immigration en érigeant en dogme qu'elle est à la fois inéluctable et bénéfique.atlantico.fr, publié le 26 juillet 2011:
Les Indignés participent au projet de tenaille du "Printemps arabe"

A l'occasion de la sortie de son dernier livre, "Israël et la question juive", le philosophe Pierre-André Taguieff a été interviewé par l'historien Andreas Pantazopoulos pour le journal grec Kathimerini. L'interview sera publiée en grec le 31 juillet prochain. Voici un exemplaire en français dans atlantico. Seconde partie.

Andreas Pantazopoulos : Aujourd’hui en Grèce, mais aussi en Espagne, un nouveau mouvement, les “Indignés”, a fait son apparition spontanée. Il se dirige contre les systèmes politiques “corrompus”, contre l’ “oligarchie”. Comment interpréter ces mobilisations ?

L’ “indignation” est-elle l’autre nom d’un populisme de gauche?

Pierre-André Taguieff : Je ne crois pas que les mobilisations se couvrant du mot “indignés”, en Espagne ou en Grèce, soient “spontanées”. Elles ont trouvé leur modèle dans les manifestations de masse qui, dans certains pays du Maghreb et du Machrek, ont abouti à ce que le monde médiatique, dans une flambée d’illusion lyrique, a baptisé le “printemps arabe”.



Indignés grecs, place Syntagma à Athènes, 29 juin 2011


Leur seule originalité a été de s’emparer du vocable mis à la mode par le libelle insignifiant de Stéphane Hessel, le faux co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le mot “indignation” est un mot attrape-tout. Il peut être mis à toutes les sauces.
Qui n’est pas “indigné” pour telle ou telle raison ?
En tout mouvement politique, il faut distinguer la formule oratoire des visées ou des intentions réelles. La formule oratoire des “révoltes arabes” a privilégié les motifs de la “liberté”, de la “démocratie” et de la “justice”, ainsi que la dénonciation de la “corruption”. Leur visée réelle était de chasser l’équipe dirigeante en place (“Dégage !”) : le degré zéro du programme politique, expression d’un rejet accompagné d’un mouvement d’humeur.

Ces prétendues “révolutions” [arabes] n’ont guère été que des coups d’État, et plus précisément des coups d’État militaires déguisés en victoires du “peuple” ou de la “démocratie”. Dans les démocraties européennes, pour les “indignés”, il s’agit également de prendre le pouvoir (en s’en tenant au moment négatif : chasser du pouvoir les “corrompus” ou les “voleurs”), mais l’ennemi n’est pas clairement désigné, ni le groupe contestataire bien identifié. Les leaders ne sont pas politiquement crédibles. Le programme est ici encore ultra-minimaliste et tout négatif : contre les “corrompus”, etc.

Le marxo-populiste français Jean-Luc Mélenchon en a formulé le slogan : “Qu’ils s’en aillent tous!” La diabolisation de l’ennemi remplace l’analyse de la situation et la réflexion sur les objectifs politiques.
Rien n’est plus pitoyable que le recours des “indignés” grecs aux amalgames de propagande les plus éculés, du type “Nazi-Nazi/Merkel-Sarkozy”.

La nazification de l’adversaire est le nouveau socialisme des imbéciles. On reste affligé devant la misère intellectuelle d’une telle contestation politique. Surtout ces derniers temps, “l’Europe de l’extrême droite” ne fait que progresser. Dernier épisode en date : les “Vrais Finlandais”. En France aussi, Marine Le Pen veut respectabiliser son parti. Quelles sont les causes de cette avancée? [Sans compter le carnage d'Oslo du vendredi 22 juillet dernier, une lamentation sanglante adressée au gouvernement socialiste]

Dans les années 2000, on a assisté à la disparition des éléments constitutifs du paysage de l’extrême droite tel qu’il s’était reconfiguré après la Seconde Guerre mondiale. Les “néo-” ont disparu, pour laisser la place à des mouvements ou des partis émergents ne se présentant pas comme des héritiers d’une tradition bien définie.

“Néo-nazi” et “néo-fascistes” ne sont plus que de folkloriques survivances, ayant plus à voir avec la culture “Underground” des années 1960 et 1970 qu’avec le Troisième Reich. Ce qu’on appelle encore aujourd’hui “l’extrême droite”, par une vieille habitude de langage, rassemble et amalgame d’une façon abusive toutes les réactions plus ou moins convulsives contre la globalisation financière et l’européisation dans un sens postnational. Or, ces réactions vont dans tous les sens : elles peuvent être interprétées comme des “progrès” ou comme des “régressions”, des “résistances” légitimes ou non, des formes émergentes de xénophobie ou des réaffirmations identitaires restant dans le cadre du pluralisme démocratique. Leur fond affectivo-imaginaire est la peur, qui se fixe soit sur le présent (peur de perdre des avantages acquis), soit sur l’avenir (peur de guerres civiles ethnicisées).

La paresse intellectuelle conduit à interpréter négativement toutes ces réactions de masse, à les diaboliser en les réduisant à des expressions d’une “extrême droite” fantomatique, qui serait condamnée par le Sens de l’Histoire. Telle est la grande illusion, héritage du XIXe siècle hégéliano-marxiste. Car il n’y a pas de Sens de l’Histoire : la globalisation va dans tous les sens, et engendre des réactions allant elles-mêmes dans tous les sens.

Le renforcement de l’Europe n’est pas plus probable que son effondrement après disparition de l’euro, accompagnée d’une réethnicisation et d’une reparticularisation généralisées, qui peut jouer en faveur des vieux États-nations mais aussi bien favoriser leur éclatement. Le nouveau Front national dirigé par Marine Le Pen illustre bien les ambiguïtés des nouveaux mouvements nationaux-populistes : dans leur discours idéologique, on trouve autant d’emprunts à l’antimondialisme d’extrême gauche que d’éléments issus des traditions nationalistes. C’est ce qui fait à la fois leur inclassabilité et leur attractivité. Mais c’est précisément ce qui doit nous conduire à les intégrer dans le jeu politique “normal”.

Que faire?


Espagne - Indignés de Madrid, Puerta del Sol


Les nouveaux populismes identitaires ou protestataires corrompent les démocraties représentatives de l’intérieur. Ils représentent pour elles un défi qu’elles doivent relever avec lucidité et courage. Si la "normalisation" des mouvements populistes ne s’opère pas, les vieux partis de gauche et de droite risquent de perdre ce qui reste de leur attractivité, et de finir par se confondre dans un centre indistinct face auquel s’affirmerait le nouveau camp du "changement" (mot magique aujourd’hui privilégié par tous les démagogues en âge de gouverner), monopolisé par les démagogues "antimondialisation". Ces derniers auront beau jeu de dénoncer la "ploutocratie" internationale ou les oligarchies financières, la "bureaucratie" européiste, etc.

Ce sont là les éléments du nouveau discours de révolte des "damnés de la terre". Que la crise se généralise en se radicalisant, et les nouveaux démagogues qui ne manqueront pas de surgir – la nature politique ayant horreur du vide -, se présentant comme des sauveurs, risquent de séduire les foules désemparées. Or, ces démagogues n’auront d’autre légitimité que celle qu’ils tiendront de leurs chasses aux responsables présumés des malheurs de leur "peuple", chasses aux sorcières prenant la forme d’appels à la guerre civile ou d’engagements dans des guerres régionales. Fuite en avant dans le chaos.

L’ironie de l’Histoire pourrait alors prendre le visage du tragique. Mais qui pouvait croire que la marche de l’Histoire ressemblait à celle d’un fleuve tranquille ?




Les "indignés de France" étaient une poignée à Bayonne et seulement quelques centaines à défiler dans les rues de Paris, dimanche 19 juin
Lien PaSiDupes

Lire PaSiDupes: Les indignés chroniques français se sont fait doubler par des Espagnols


Le mouvement des Indignés est le prolongement européen du processus de déstabilisation du Printemps arabe, un onde de choc initiée par les islamistes et reprise à son compte par des anarcho-révolutionnaires. En France, Jean-Luc Mélenchon encourage le mouvement et déclare que le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) est la solution que les "indignés" recherchent.
Première partie: Qui sont les anti-juifs d'aujourd'hui ? (lien)